Chronique

JADED HEART – HELLUVA TIME / Frontiers Records

Je connaissais Jaded Heart de nom et maintenant je vais connaître cette formation de hard rock mélodique créée en 1990. Quinze ans après le groupe persiste et nous sort un énième album : Helluva Time.

Le premier morceau se nomme « Tomorrow comes » et ma première sensation vient du chant, on croirait Jeff Scott Sotto mais ce n’est pas le cas. Un morceau bien puissant pour l’ensemble avec un petit passage calme avant une remontée détonante pour nous expliquer clairement que c’est du bon.
Intro au piano avec un brin de guitare pour « Hole in my heart ». Un début très ballade et calme avant l’arrivée d’une bonne gratte électrique qui nous propose un retour dans une musique mid tempo très mélodique et un chouïa énergique, sans oublier une bonne performance vocale.
Le troisième titre se nomme « Somewhere » qui arrive avec des chœurs à capella avant que le bon hard rock ne prenne le dessus pour nous emballer et porter nos oreilles sur cette musique bien sympathique il faut le dire. Un refrain simple et qui ne marque pas forcément, un solo guitare correct mais un chant bien bon.
Apparemment il y a des choses que l’on ne peu voir et là c’est « Dreams you’ll never see » qui se pointe. Arrivée tranquille pour ce mid tempo mélodique à l’ambiance rock. Un mélange savant qui en enchantera plus d’un je le pense. Le refrain est dynamique et facile à retenir. Un bon point pour cette chanson.
Au tour de « Who’s foolin’ » de se faire entendre. Là, le ‘côté sombre’ du hard rock se fait ressentir : une bonne puissance dans le son et la compo, une voix claire agressive qui pénètre notre système auditif sans jamais en sortir.
Pas de dettes c’est ma devise : alors c’est parti avec « Paid my dues ». Intro au son un poil bizarre, suivi d’une nappe de clavier et de chœurs pour un superbe morceau mélodique et entraînant. Cela fait vraiment plaisir d’entendre de tels morceaux au tempo lent mais qui sont vraiment puissants. Un des meilleurs morceaux de l’album sans hésitation.
Etre seul c’est alors sans sa moitié encore plus ; Pour cela un petit récit avec « Without you » histoire de penser à une personne qui nous est chère et qui n’est pas avec nous. Il fallait s’en douter aussi, c’est une ballade qui se présente et qui nous enivre par sa douceur et sa mélancolie. Une bonne dose de douceur que l’on accepte volontiers.
Voilà des pécher capitaux avec « Love & desire » : mid tempo rocker et dynamitant nos tympans, dans un esprit un peu ‘Frankie goes to hollywood – relax’ . Un psycho rock changeant et agréablement divertissant.
« No one » arrive plein de magie avec une nappe de claviers et un air joyeux contrairement au titre suivant « Shores of paradise » qui lui arrive avec des sons bizarroïdes, accompagnés d’une bonne guitare électrique pour rentrer dans un rock mélodique énergique avec une belle voix.
« Frozen heart » nous attaque avec la batterie de Axel Kruse pour finalement revenir dans un mid tempo qui est assez moyen, voire lassant.
On finit cette rondelle avec « Love to live » qui lui arrive avec un bruit de moto et arrache tout: c’est du gros, du puissant. C’est qu’on aurait aimé avoir dès le début. Une vraie bombe ce morceau de hard rock mélodique et envoûtant. Un bon final.

Conclusion : un album pas mal mais qui manque d’innovation et de puissance. On se rapproche des compos de Talisman mais en moins dynamique sauf un ou deux titre.
 
Critique : Lionel
Note : 7/10
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