Chronique
FORCE MAJEURE - THE RISE OF STARLIT FIRES / Mighty Music 2017
Si tu aimes le Power Metal, tu vas être servi avec ce troisième opus des Force Majeure.
Après un premier album Frozen Chambers sorti en 2008, puis un second Saints of Sulfur en 2011, les fans du groupe auront donc dû attendre six ans avant que ce nouvel opus sorte enfin.
Bien que les finlandais nous aient mis l’eau à la bouche en sortant Gemini Rising en juin, puis Apocalyptic Hearts en août dernier, ils préfèrent prendre leur temps pour composer des morceaux à leur goût plutôt que de sortir un album par an. Ils sont ce petit côté perfectionniste que les admirateurs du style apprécient tant.
Avec des influences penchants clairement vers du Dream Theater, Helloween, Gamma Ray et Stratovarius, jetons donc une oreille sur cet album.
Tout commence par Gimini Rising, un titre débutant par une mélodie posant clairement le style du groupe. Le tempo est rapide, les riffs sont entraînants, la voix est puissant, apportant une belle harmonie musicale avec le jeu des guitares. Un morceau qui s’écoute facilement avec son refrain entêtant. On augmente encore la cadence avec Apocalyptic Hearts, où le duo batterie chant apporte une intensité à ce titre, amplifiée encore par un pont franchement captivant. Riffs et soli sont des plus survoltés. Un titre vraiment énergique ! Une atmosphère un peu plus pesante se fait sentir sur Blessed By The Wolves, en totale adéquation avec les paroles, le son y est plus grave, plus lourd. Ce qui nous transporte sur une ambiance différente des deux titres précédents donnant un effet surprenant et agréable. Retour sur une vague plus mélodieuse avec The Great Starfall, avec quelques touches plus metal tout de même sur les riffs et soli ce qui donne là toute la signification du Power Metal. On assiste à une vraie démonstration vocale du chanteur ! L’intro de Church of Steam nous replonge de nouveau dans un climat plus pesant voire austère, agrémenté par un pont aux allures irlandaises, on a l’impression d’être projeté dans une vieille église sur une île déserte, comme si le groupe nous envoyait en pleine introspection lors d’un moment de solitude… Pesant, surprenant. Sur Pantheon Of My Passion, on se retrouve clairement replongé dans les années 80. Une sorte de mélange musical de Helloween et Scorpions. Refrain enivrant, morceau énergique. C’est efficace, mais sacrément old school quand même ! The Darkening porte bien son nom, ambiance carrément plus sombre sur ce titre à tel point qu’il dénote encore des autres de cet opus. Ce morceau est étrange à vrai dire, il est plein de riffs intéressants, mais je trouve que certains ne collent pas ensemble, ce qui finit même par me déranger… L’outro par contre, avec cette voix féminine, clôture vraiment bien le décore sinistre implanté. Cet opus se termine par un Subarctic Showdown, carrément survolté, comme si Force Majeure avait décidé de tout lâcher sur ce dernier titre. Le rythme est rapide, les guitares s’emballent, la batterie est lourde, petits soli puissants. Beau final, à l’image du groupe.
Conclusion : C’est dynamique, c’est mélodique, c’est bien produit. Mais avouons tout de même que ça n’apporte rien de nouveau au genre. Pour les amateurs du style, cet opus s’écoutera avec plaisir mais ne fera probablement pas parti des albums incontournable du Power Metal.
Après un premier album Frozen Chambers sorti en 2008, puis un second Saints of Sulfur en 2011, les fans du groupe auront donc dû attendre six ans avant que ce nouvel opus sorte enfin.
Bien que les finlandais nous aient mis l’eau à la bouche en sortant Gemini Rising en juin, puis Apocalyptic Hearts en août dernier, ils préfèrent prendre leur temps pour composer des morceaux à leur goût plutôt que de sortir un album par an. Ils sont ce petit côté perfectionniste que les admirateurs du style apprécient tant.
Avec des influences penchants clairement vers du Dream Theater, Helloween, Gamma Ray et Stratovarius, jetons donc une oreille sur cet album.
Tout commence par Gimini Rising, un titre débutant par une mélodie posant clairement le style du groupe. Le tempo est rapide, les riffs sont entraînants, la voix est puissant, apportant une belle harmonie musicale avec le jeu des guitares. Un morceau qui s’écoute facilement avec son refrain entêtant. On augmente encore la cadence avec Apocalyptic Hearts, où le duo batterie chant apporte une intensité à ce titre, amplifiée encore par un pont franchement captivant. Riffs et soli sont des plus survoltés. Un titre vraiment énergique ! Une atmosphère un peu plus pesante se fait sentir sur Blessed By The Wolves, en totale adéquation avec les paroles, le son y est plus grave, plus lourd. Ce qui nous transporte sur une ambiance différente des deux titres précédents donnant un effet surprenant et agréable. Retour sur une vague plus mélodieuse avec The Great Starfall, avec quelques touches plus metal tout de même sur les riffs et soli ce qui donne là toute la signification du Power Metal. On assiste à une vraie démonstration vocale du chanteur ! L’intro de Church of Steam nous replonge de nouveau dans un climat plus pesant voire austère, agrémenté par un pont aux allures irlandaises, on a l’impression d’être projeté dans une vieille église sur une île déserte, comme si le groupe nous envoyait en pleine introspection lors d’un moment de solitude… Pesant, surprenant. Sur Pantheon Of My Passion, on se retrouve clairement replongé dans les années 80. Une sorte de mélange musical de Helloween et Scorpions. Refrain enivrant, morceau énergique. C’est efficace, mais sacrément old school quand même ! The Darkening porte bien son nom, ambiance carrément plus sombre sur ce titre à tel point qu’il dénote encore des autres de cet opus. Ce morceau est étrange à vrai dire, il est plein de riffs intéressants, mais je trouve que certains ne collent pas ensemble, ce qui finit même par me déranger… L’outro par contre, avec cette voix féminine, clôture vraiment bien le décore sinistre implanté. Cet opus se termine par un Subarctic Showdown, carrément survolté, comme si Force Majeure avait décidé de tout lâcher sur ce dernier titre. Le rythme est rapide, les guitares s’emballent, la batterie est lourde, petits soli puissants. Beau final, à l’image du groupe.
Conclusion : C’est dynamique, c’est mélodique, c’est bien produit. Mais avouons tout de même que ça n’apporte rien de nouveau au genre. Pour les amateurs du style, cet opus s’écoutera avec plaisir mais ne fera probablement pas parti des albums incontournable du Power Metal.
Critique : Anais
Note : 6/10
Site du groupe : Site du groupe
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