Chronique
ANGEL NATION - AEON / Inner Wound Recordings 2017
Après un premier album, Tears of Lust sorti en 2014, les Finlandais d’Angel Nation sont de retour avec leur second album AEON, qui sortira le 27 octobre prochain, pour nous plonger dans leur univers de Metal Symphonique.
Je dois avant tout vous confier que ce style n’est pas franchement ce que je préfère, mais après lectures des titres composant cet album, j’ai vraiment envie d’écouter ce qu’ils ont à nous proposer.
Tout débute par Burn the Witch. Dès les premières notes, on se sent comme transporté ! La voix d’Elina Siirala est aussi angélique que son joli minois. C’est mélodieux, c’est pêchu. Le trio basse/guitare/batterie est énervé, il se complète bien, c’est vraiment agréable ! Pour la suite, après nous avoir murmuré le titre Blood is on your Hands, on redémarre sur les chapeaux de roues. Elina nous chante un conte des temps modernes sur des riffs électrisants. C’est un morceau enivrant, c’est même gracieux. Décidemment, ce quartet nous offre une bien jolie palette ! Breathe Again sonne quant à lui plus massif, le jeu de cordes y est bien plus incisif, à tel point que, pour une fois, on est moins concentré sur le chant. Ils agrémentent cette remarque par un séduisant solo final. C’est intéressant de constater que le groupe n’est pas uniquement axé sur leur chanteuse.
Lorsque débute Wonder Who You Are, je sens que je vais avoir du mal à apprécier ce titre… et je ne me suis pas trompée … le tempo est très rapide, le guitariste nous envoie d’intéressants passages, mais...J’ai l’impression d’écouter un générique de manga à dire vrai … et personnellement, je n’aime pas ça ... Suivra une véritable démonstration vocale sur Farewell, un morceau accrocheur, un refrain entêtant, de bien beaux soli, c’est ce que j’appelle un morceau efficace ! Les débuts de Free et de son chant « gospel » laissent présager un morceau étonnant ! Et c’est peu de le dire ! S’ensuit un jeu bien plus énervé, plus lourd des guitariste/bassiste, auquel s’ajoute quelques touches de double pédale du batteur... Et alors là, surprise ! Une voix littéralement gutturale s’invite en duo avec Elina… Il s’agit de Jukka Pelkonen d’Omnium Gatherum. Cet étrange mélange nous donne un titre carrément plus sombre !
Atmosphère bien plus légère et plus enjouée sur Enough is Enough, jeu pêchu, sans grande démonstration, mais ce morceau est tellement énergique que ce n’est pas ce qu’on recherche là, puis un joli solo final le conclue pour ne pas le rendre inintéressant musicalement tout de même. En fait, ce sont environ quatre minutes qui passent à toute vitesse à vrai dire !
Quelques notes de piano pour commencer Music Plays, enrichies par un violon des plus délicat et émouvant (joué par la maman de la chanteuse), tout cela nous donne un morceau captivant, totalement transcendant. On se sent porté par cette mélodie, c’est tout simplement magique ! Et si apaisant ! J’en reste sans voix !
Après ce moment de plénitude total, revenons sur un morceau plus vigoureux avec Fireflies, tempo nerveux, tout le monde a retrouvé s place, le refrain est vraiment enchanteur, accompagné par une mélodie parfaitement adaptée … mais j’avoue que le précédent morceau m’est toujours en tête …
Voilà déjà le dernier titre Destination, sur des riffs plus graves, plus bruts, mais le chant lui donne encore une note envoutante, fascinante … clôturé par un harmonieux solo en guise de final !
Conclusion : N’étant pas fan de ce style musical à la base, je ne m’attendais pas à apprécier cet album… et pourtant… La voix de sirène d’Elina Siirala m’a transportée ! J’utilise délibérément le terme de sirène car elle m’a littéralement ensorcelée, elle est d’une puissance et d’une douceur à la fois, c’en est juste désarmant ! Et les musiciens d’Angel Nation ne sont pas en reste pour autant ! Chacun y trouve sa place. Ce qui ne devrait pourtant pas être une évidence ! Un bel album de Metal Symphonique en clair !
Je dois avant tout vous confier que ce style n’est pas franchement ce que je préfère, mais après lectures des titres composant cet album, j’ai vraiment envie d’écouter ce qu’ils ont à nous proposer.
Tout débute par Burn the Witch. Dès les premières notes, on se sent comme transporté ! La voix d’Elina Siirala est aussi angélique que son joli minois. C’est mélodieux, c’est pêchu. Le trio basse/guitare/batterie est énervé, il se complète bien, c’est vraiment agréable ! Pour la suite, après nous avoir murmuré le titre Blood is on your Hands, on redémarre sur les chapeaux de roues. Elina nous chante un conte des temps modernes sur des riffs électrisants. C’est un morceau enivrant, c’est même gracieux. Décidemment, ce quartet nous offre une bien jolie palette ! Breathe Again sonne quant à lui plus massif, le jeu de cordes y est bien plus incisif, à tel point que, pour une fois, on est moins concentré sur le chant. Ils agrémentent cette remarque par un séduisant solo final. C’est intéressant de constater que le groupe n’est pas uniquement axé sur leur chanteuse.
Lorsque débute Wonder Who You Are, je sens que je vais avoir du mal à apprécier ce titre… et je ne me suis pas trompée … le tempo est très rapide, le guitariste nous envoie d’intéressants passages, mais...J’ai l’impression d’écouter un générique de manga à dire vrai … et personnellement, je n’aime pas ça ... Suivra une véritable démonstration vocale sur Farewell, un morceau accrocheur, un refrain entêtant, de bien beaux soli, c’est ce que j’appelle un morceau efficace ! Les débuts de Free et de son chant « gospel » laissent présager un morceau étonnant ! Et c’est peu de le dire ! S’ensuit un jeu bien plus énervé, plus lourd des guitariste/bassiste, auquel s’ajoute quelques touches de double pédale du batteur... Et alors là, surprise ! Une voix littéralement gutturale s’invite en duo avec Elina… Il s’agit de Jukka Pelkonen d’Omnium Gatherum. Cet étrange mélange nous donne un titre carrément plus sombre !
Atmosphère bien plus légère et plus enjouée sur Enough is Enough, jeu pêchu, sans grande démonstration, mais ce morceau est tellement énergique que ce n’est pas ce qu’on recherche là, puis un joli solo final le conclue pour ne pas le rendre inintéressant musicalement tout de même. En fait, ce sont environ quatre minutes qui passent à toute vitesse à vrai dire !
Quelques notes de piano pour commencer Music Plays, enrichies par un violon des plus délicat et émouvant (joué par la maman de la chanteuse), tout cela nous donne un morceau captivant, totalement transcendant. On se sent porté par cette mélodie, c’est tout simplement magique ! Et si apaisant ! J’en reste sans voix !
Après ce moment de plénitude total, revenons sur un morceau plus vigoureux avec Fireflies, tempo nerveux, tout le monde a retrouvé s place, le refrain est vraiment enchanteur, accompagné par une mélodie parfaitement adaptée … mais j’avoue que le précédent morceau m’est toujours en tête …
Voilà déjà le dernier titre Destination, sur des riffs plus graves, plus bruts, mais le chant lui donne encore une note envoutante, fascinante … clôturé par un harmonieux solo en guise de final !
Conclusion : N’étant pas fan de ce style musical à la base, je ne m’attendais pas à apprécier cet album… et pourtant… La voix de sirène d’Elina Siirala m’a transportée ! J’utilise délibérément le terme de sirène car elle m’a littéralement ensorcelée, elle est d’une puissance et d’une douceur à la fois, c’en est juste désarmant ! Et les musiciens d’Angel Nation ne sont pas en reste pour autant ! Chacun y trouve sa place. Ce qui ne devrait pourtant pas être une évidence ! Un bel album de Metal Symphonique en clair !
Critique : Anais
Note : 7/10
Site du groupe : Site du groupe
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