Chronique
DIABLO SWING ORCHESTRA - PACIFISTICUFFS / Spinefarm Records 2017
Parfois il faut savoir accepter ses erreurs. L’erreur ici est de découvrir ce groupe suédois seulement maintenant. En effet, « Pacifisticuffs » est le quatrième album de ce groupe avant gardiste que l’on pourrait qualifier / classifier dans le jazz metal. Vous allez me dire que c’est encore un truc barré fait pour une élite. Et bien non. A travers les décennies, les groupes de rock ont su nous montrer que mélanger divers types de musiques donnait un résultat des plus appréciables. Prenez par exemple Queen qui a fait du Waltz Rock avec son « Millionaire Waltz ». Un exemple parmi d’autres qui nous conduit à Diablo Swing Orchestra.
Pour cet opus, la mise en bouche se fait avec le premier single « Knucklehugs (Arm yourself with love) » qui il faut le dire, est une délicieuse pépite. Non seulement tous les instruments ont droit à leur moment (même le trombone, la trompette etc.) mais en plus ce titre s’emballe dans un moment de démence swinguée, avec un esprit western. Une sauce qui prend parfaitement et ce sans fausse note. « The Age Of Vulture Culture » est tout simplement le premier et/ou dernier coup de massue. Dès ce second titre nous comprenons que cet album composé de treize morceaux va être explosif et de très haute volée.
Je ne cacherais pas que l’addiction se fait quasi instantanément. Ce qui est fort, et on donnera un « Big High Five » au groupe pour ça, c’est que l’album dès sa première écoute se voit être limpide, donne des palpitations à travers sa section rythmique mais aussi via la voix de Kristin qui est envoûtante; et surtout nous transporte dans une évasion musicale puissante, barrée qui fait que nous nous sentons vivants. Vous me direz ça en fait des éloges. Oui, et mâcher les mots serait un peu sacrilège. Quand un groupe arrive à mélanger des influences de musique des îles avec du jazz, du rock et du be bop - difficile de ne pas applaudir des titres comme « Superhero Jagganath », passez moi l’expression mais c’est le panard.
Arriver à la fin de l’album n’est que chose aisée et des plus plaisantes, avec même une touche d’amertume au bout de ces 45minutes tellement nous avons l’impression que ce ne sont que 20 minutes qui viennent de passer.
Cerise sur le gâteau, après plusieurs écoutes, on rentre à proprement parlé dans ces compositions et l’on se rend compte du réel travail; qui est dément. Le travail d’écriture (remarqué sur les premières écoutes), la production, la qualité techniques des musiciens… tout ça issu du (quasi) grand nord. Autant dire que la Louisiane a du soucis à se faire avec de tels talents.
Parmi cet ensemble, quelques titres arrivent à se démarquer, et croyez moi ce n’est pas facile vu leurs qualités. Prenons par exemple « Jigsaw Hustle » qui débute au violon avant de renter dans une sorte de Disco Inferno pour nous exploser à la figure et nous clouer le bec / nous scotche à la chaise. L’embrasement musical qui se fait dans cet esprit nostalgique mais moderne est une pure merveille. Kristin nous transcende avec sa voix que ce soit niveau technique ou précision. Sans parler des musiciens qui, je me répète, sont impressionnants.
On notera aussi « Cul-De-Sac-Semantics » nous replongeant dans le Paris du début 20ème siècle. Un interlude qui nous propulse dans un autre grand morceau de ce disque, à savoir « Karma Bonfire », qui est un duo niveau chant entre Kristin et Daniel. La Nouvelle Orléans est bien là, cette ambiance à la Duke Ellington et cie nous laisse bouche bée. Seule envie, danser, bouger son corps sous cet air endiablé.
Conclusion: Un Dix ! Je donne un Dix ! Ca faisait longtemps qu’un album ne m’avait pas fait autant vibrer. Il peut paraître comme un Ovni, mais sincèrement, votre seule option est de se plonger dans son écoute, et malheureux vous serez si vous ne le faites pas! Merci !
Pour cet opus, la mise en bouche se fait avec le premier single « Knucklehugs (Arm yourself with love) » qui il faut le dire, est une délicieuse pépite. Non seulement tous les instruments ont droit à leur moment (même le trombone, la trompette etc.) mais en plus ce titre s’emballe dans un moment de démence swinguée, avec un esprit western. Une sauce qui prend parfaitement et ce sans fausse note. « The Age Of Vulture Culture » est tout simplement le premier et/ou dernier coup de massue. Dès ce second titre nous comprenons que cet album composé de treize morceaux va être explosif et de très haute volée.
Je ne cacherais pas que l’addiction se fait quasi instantanément. Ce qui est fort, et on donnera un « Big High Five » au groupe pour ça, c’est que l’album dès sa première écoute se voit être limpide, donne des palpitations à travers sa section rythmique mais aussi via la voix de Kristin qui est envoûtante; et surtout nous transporte dans une évasion musicale puissante, barrée qui fait que nous nous sentons vivants. Vous me direz ça en fait des éloges. Oui, et mâcher les mots serait un peu sacrilège. Quand un groupe arrive à mélanger des influences de musique des îles avec du jazz, du rock et du be bop - difficile de ne pas applaudir des titres comme « Superhero Jagganath », passez moi l’expression mais c’est le panard.
Arriver à la fin de l’album n’est que chose aisée et des plus plaisantes, avec même une touche d’amertume au bout de ces 45minutes tellement nous avons l’impression que ce ne sont que 20 minutes qui viennent de passer.
Cerise sur le gâteau, après plusieurs écoutes, on rentre à proprement parlé dans ces compositions et l’on se rend compte du réel travail; qui est dément. Le travail d’écriture (remarqué sur les premières écoutes), la production, la qualité techniques des musiciens… tout ça issu du (quasi) grand nord. Autant dire que la Louisiane a du soucis à se faire avec de tels talents.
Parmi cet ensemble, quelques titres arrivent à se démarquer, et croyez moi ce n’est pas facile vu leurs qualités. Prenons par exemple « Jigsaw Hustle » qui débute au violon avant de renter dans une sorte de Disco Inferno pour nous exploser à la figure et nous clouer le bec / nous scotche à la chaise. L’embrasement musical qui se fait dans cet esprit nostalgique mais moderne est une pure merveille. Kristin nous transcende avec sa voix que ce soit niveau technique ou précision. Sans parler des musiciens qui, je me répète, sont impressionnants.
On notera aussi « Cul-De-Sac-Semantics » nous replongeant dans le Paris du début 20ème siècle. Un interlude qui nous propulse dans un autre grand morceau de ce disque, à savoir « Karma Bonfire », qui est un duo niveau chant entre Kristin et Daniel. La Nouvelle Orléans est bien là, cette ambiance à la Duke Ellington et cie nous laisse bouche bée. Seule envie, danser, bouger son corps sous cet air endiablé.
Conclusion: Un Dix ! Je donne un Dix ! Ca faisait longtemps qu’un album ne m’avait pas fait autant vibrer. Il peut paraître comme un Ovni, mais sincèrement, votre seule option est de se plonger dans son écoute, et malheureux vous serez si vous ne le faites pas! Merci !
Critique : Lionel
Note : 10/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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