Chronique

CALIBAN - ELEMENTS / Century Media 2018

Caliban sort son nouvel album Elements très bientôt et je n’en reviens pas qu’on ai tous réussit à passer à coté jusqu’à maintenant dans ces pages. Et oui, il y a des groupes qu’on découvre tard alors qu’ils sont productifs et réguliers (une galette tous les deux ou trois ans depuis 1998 quand même) en se disant qu’il va falloir rattraper ce temps perdu. Car voyez vous Caliban est un groupe très bien nommé. Inspiré de Shakespeare cet anagramme de Canibal fera à votre tête ce qui est arrivé au personnage de la Tempête : Défiguré. Car soyez sur qu’à l’écoute d’Elements on se fait littéralement broyer le crane a coup de rifs furieux et éminemment précis, sur un tapis rythmique chirurgical et brutal à la fois. Un délice pour l’amateur de fraise de dentiste mêlé de hurlements sur fond de blast. Ajoutez à çà des refrains méga accrocheurs sans perdre une once de méchanceté très payante, un sens du break qui ferait passer la vieille CX corbillard de base pour une Austin mini (oui bon ok, la métaphore est poilue j’admet mais disons que c’est du gros break sa mère alors ?).

Elements est un très bon album de Hardcore néo metal (d’aucuns diront metalcore, eux même se définissent comme çà, y a tout de même beaucoup de mélodie donc je pencherai pour nuancer… çà n’engage que moi). Les gus ont des points communs avec Killswitch Engae et In Flames (ils se connaissent et s’apprécient en plus semble t’il) et le dernier né est donc un caillou sérieux a ajouter à une discographie déjà fournie. C’est homogène et maitrisé, il n’y a pas une faute de gout (enfin par principe j’ai cherché mais immanquablement je me met a bouger la tête spasmodiquement au bout de 5 mesures alors forcement çà déconcentre).

Caliban est tout simplement un très bon groupe qui signe un très bon album, qui se déguste comme une lobotomie réussie dans un ouragan (ouep violent et précis à ce point). Je pourrai dégoiser pendant des éons sur ce petit bijou de noirceur mais je vais juste vous dire de l’écouter une fois. Vos oreilles feront le reste et au pire sionn vous pourrez toujours m’insulter copieusement dans la section commentaires de ce papier si je raconte des salades. On verra bien mais quelque chose me dit que je vais pas voir tant de comments que çà…à part si un fan de Bon Jovi le chope par hasard pour des raisons que la raison ignore… Bon sang faut que je file, à force d’écouter Caliban là j’ai une folle envie de casser des cailloux avec les dents… Faut que j’essaye… çà file une patate ce truc…
 
Critique : Thomas Enault
Note : 9/10
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