Chronique
DISCONNECTED - WHITE COLOSSUS / Apathia records 2018
Heres comes a new challenger ! Disconnected débarque sur la scène française avec du son qui pourrait bien faire un sacré vakarme. Un metal moderne qui rentre difficilement dans les cases, voguant quelque part entre le hard alternatif et le djent. Voilà une curieuse bête !
Et voilà une bien agréable surprise. J'ai rarement écouté un groupe capable de s'approprier autant d'influences différentes. Faisons un tour d'horizon : le hard alternatif d'Alter Bridge, le metalcore/djent britannique de groupes comme TesseracT ou Architects, le Nu metal planant de Deftones, qui lie les deux premiers, et enfin la French Touch, qui évoquera moins Gojira ou Dagoba que l'étoile montante Hacride.
Vous l'avez compris, le challenge est difficile. Et le plus facile avec les choses dures, c'est de les rater. C'est ainsi qu'il faut attendre Wounded Heart, avant que Disconnected fasse une proposition qui mets en mouvement. Ce titre est même un véritable coup de coeur. Ivan Pavlakovic libère sa voix claire et fait découvrir sont chant versatile, tandis que la musique jumpe enfin dans le registre moderne, syncopé, cristallin aussi, et parvient à créer le point entre la musique de TesseracT et celle de Deftones.
Cette réussite est aussi d'ordre technique puisqu'Adrian Martinot n'a pas cédé au son djent des instruments à cordes, ce qui permet à Disconnected d'exprimer d'autres sensibilités, comme Feodora au son électro-rock rappelant Muse, ou encore Losing yourself again qui est carrément du hard alternatif sans nuances. C'est pourtant en nuances que Disconnected s'exprime le mieux. Dans cet art de la synthèse que se poursuit le dernier tier de l'album. Là que culmine For all our sakes, le deuxième coup de coeur de cet album. Il aurait d'ailleurs mérité d'être n°1 puisqu'il est la quintessence de ce groupe. Du chant clair bien placé, du growl, une imitation de Wayne Static qui ne passe pas inaperçu, une atmosphère orientale, des riffs qui cognent et enfin un solo qui dit "vas y, ressers-toi". Je confirme, il est à consommer sans modération.
White Colossus est n'est pas passé loin d'être notre album du mois d'Avril, parce qu'il est ce qu'on aime, un métal comme nous en composerions si nous devions trouver un équilibre entre nos goûts musicaux respectifs. Les compromis ne sont pas toujours aussi réussi que l'on voudrait, mais Disconnected est déjà un groupe mûr, avec des intentions et des décors musicaux clairs, et pose peut-être même les prémices d'un métal qu'on a pas encore vu ailleurs.
Line up
Adrian Martinot : Guitares/Basse
Ivan Pavlakovic : Chant
Aurélien Ouzoulias : Batterie
Romin Manogil : Guitares
(Pierre Le Pape : Arrangements)
Tracklist
1. Living Incomplete
2. Blind Faith
3. Wounded Heart
4. White Colussus
5. Feodora
6. Losing Yourself Again
7. Blame Shifter
8. For All Our Sakes
9. The Wish
10. Armageddon
Et voilà une bien agréable surprise. J'ai rarement écouté un groupe capable de s'approprier autant d'influences différentes. Faisons un tour d'horizon : le hard alternatif d'Alter Bridge, le metalcore/djent britannique de groupes comme TesseracT ou Architects, le Nu metal planant de Deftones, qui lie les deux premiers, et enfin la French Touch, qui évoquera moins Gojira ou Dagoba que l'étoile montante Hacride.
Vous l'avez compris, le challenge est difficile. Et le plus facile avec les choses dures, c'est de les rater. C'est ainsi qu'il faut attendre Wounded Heart, avant que Disconnected fasse une proposition qui mets en mouvement. Ce titre est même un véritable coup de coeur. Ivan Pavlakovic libère sa voix claire et fait découvrir sont chant versatile, tandis que la musique jumpe enfin dans le registre moderne, syncopé, cristallin aussi, et parvient à créer le point entre la musique de TesseracT et celle de Deftones.
Cette réussite est aussi d'ordre technique puisqu'Adrian Martinot n'a pas cédé au son djent des instruments à cordes, ce qui permet à Disconnected d'exprimer d'autres sensibilités, comme Feodora au son électro-rock rappelant Muse, ou encore Losing yourself again qui est carrément du hard alternatif sans nuances. C'est pourtant en nuances que Disconnected s'exprime le mieux. Dans cet art de la synthèse que se poursuit le dernier tier de l'album. Là que culmine For all our sakes, le deuxième coup de coeur de cet album. Il aurait d'ailleurs mérité d'être n°1 puisqu'il est la quintessence de ce groupe. Du chant clair bien placé, du growl, une imitation de Wayne Static qui ne passe pas inaperçu, une atmosphère orientale, des riffs qui cognent et enfin un solo qui dit "vas y, ressers-toi". Je confirme, il est à consommer sans modération.
White Colossus est n'est pas passé loin d'être notre album du mois d'Avril, parce qu'il est ce qu'on aime, un métal comme nous en composerions si nous devions trouver un équilibre entre nos goûts musicaux respectifs. Les compromis ne sont pas toujours aussi réussi que l'on voudrait, mais Disconnected est déjà un groupe mûr, avec des intentions et des décors musicaux clairs, et pose peut-être même les prémices d'un métal qu'on a pas encore vu ailleurs.
Line up
Adrian Martinot : Guitares/Basse
Ivan Pavlakovic : Chant
Aurélien Ouzoulias : Batterie
Romin Manogil : Guitares
(Pierre Le Pape : Arrangements)
Tracklist
1. Living Incomplete
2. Blind Faith
3. Wounded Heart
4. White Colussus
5. Feodora
6. Losing Yourself Again
7. Blame Shifter
8. For All Our Sakes
9. The Wish
10. Armageddon
Critique : Weska
Note : 7/10
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