Chronique
SEYMINHOL - OPHELIAN FIELD / Lions music 2018
C'est toujours avec un immense plaisir que je retrouve nos Français. Les voilà avec un 5ème opus qui succède à une petite tuerie sur l’œuvre d'Hamlet. Et d'ailleurs c'est toujours le cas aujourd'hui avec le personnage d'Ophélie.
Une courte intro acoustique « Intro Appetite » nous plonge dans l'histoire avant un plus rentre dedans « Act II, scene 2 My Soul's Idol ». Un titre très progressif sur lequel Kevin est plus qu'investi vocalement !! Pas évident d'approche, cette chanson démontre la complexité du personnage et donc du récit.
« Interlude Nymph » permet de souffler quelques instants, même si elle se veut très travaillée et symphonique, avant de repartir à l’assaut avec « Act III, scene 1 Hidden Desire » et son riff gras de chez gras !! Une fois de plus Kevin est époustouflant de maîtrise et démontre à nouveau tout son immense talent !! A noter aussi un superbe solo de Nicolas !!
Ambiance très soft, guitare/voix, pour « Act III, scene 2 Behind the Mask », qui là encore enfonce le clou grâce aux guitares de Nicolas. A noter un superbe refrain ultra mélodique qui étonne et envoûte. « Act IV, scene V Her Majesty of Flowers » qui après une douce mélopée au piano nous envoie du presque Thrash qui déboîte sévère.
Le ton se durcit fortement ici malgré de bonnes interventions plus douces.
Avec « Part 1 The Devil takes thy Soul » on lorgne plus vers le Heavy et ça fonctionne à merveille ! On sent qu'il y a énormément de travail au niveau compositions et arrangements car aucun titre ne reste tel quel jusqu'à sa fin. « Part 2 Crown of Thorns » est un prolongement, en un peu plus mélodique et théâtral qui file des frissons ! Pour moi la grande réussite de cet opus !
« Part 3 After » est une sorte d'interlude en forme de conclusion plutôt puissante et sombre qui démontre bien que les œuvres de Shakespeare ne sont pas des comédies romantiques !! Puis on termine avec « Outro the River Lamentations » qui reprend la mélodie de l'intro en forme de ballade. La boucle est bouclée.
Conclusion : Seyminhol semble avoir trouvé sa voie et délivre une nouvelle fois un album des plus complexe (peut-être un peu trop même) varié et inspiré qui les place définitivement en haut du panier dans le genre. Et j'espère comme à chaque fois de tout cœur que cette œuvre va être découverte par le plus de monde possible !!
Une courte intro acoustique « Intro Appetite » nous plonge dans l'histoire avant un plus rentre dedans « Act II, scene 2 My Soul's Idol ». Un titre très progressif sur lequel Kevin est plus qu'investi vocalement !! Pas évident d'approche, cette chanson démontre la complexité du personnage et donc du récit.
« Interlude Nymph » permet de souffler quelques instants, même si elle se veut très travaillée et symphonique, avant de repartir à l’assaut avec « Act III, scene 1 Hidden Desire » et son riff gras de chez gras !! Une fois de plus Kevin est époustouflant de maîtrise et démontre à nouveau tout son immense talent !! A noter aussi un superbe solo de Nicolas !!
Ambiance très soft, guitare/voix, pour « Act III, scene 2 Behind the Mask », qui là encore enfonce le clou grâce aux guitares de Nicolas. A noter un superbe refrain ultra mélodique qui étonne et envoûte. « Act IV, scene V Her Majesty of Flowers » qui après une douce mélopée au piano nous envoie du presque Thrash qui déboîte sévère.
Le ton se durcit fortement ici malgré de bonnes interventions plus douces.
Avec « Part 1 The Devil takes thy Soul » on lorgne plus vers le Heavy et ça fonctionne à merveille ! On sent qu'il y a énormément de travail au niveau compositions et arrangements car aucun titre ne reste tel quel jusqu'à sa fin. « Part 2 Crown of Thorns » est un prolongement, en un peu plus mélodique et théâtral qui file des frissons ! Pour moi la grande réussite de cet opus !
« Part 3 After » est une sorte d'interlude en forme de conclusion plutôt puissante et sombre qui démontre bien que les œuvres de Shakespeare ne sont pas des comédies romantiques !! Puis on termine avec « Outro the River Lamentations » qui reprend la mélodie de l'intro en forme de ballade. La boucle est bouclée.
Conclusion : Seyminhol semble avoir trouvé sa voie et délivre une nouvelle fois un album des plus complexe (peut-être un peu trop même) varié et inspiré qui les place définitivement en haut du panier dans le genre. Et j'espère comme à chaque fois de tout cœur que cette œuvre va être découverte par le plus de monde possible !!
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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