Chronique
GRAHAM BONNET BAND - MEANWHILLE BACK IN THE GARAGE / Frontiers records 2018
Mais quelle vitalité et quelle renaissance pour Graham qui depuis 3-4 ans revient en force !! Après un premier opus avec son nouveau groupe, puis un Live mais aussi un opus avec Ezoo et un avec Michael Schenker en plus des tournées, Mr Bonnet remet le couvert !! A 70 ans bien tassés le bougre ne semble pas vouloir raccrocher et perso j'en suis ravi. Allez let's go les amis
Dès l'entame de la title track un parfum d'Alcatrazz vient à nous ! Et ce n'est pas improbable puisque un certain Jimmy Waldo (Ex Alcatrazz) est présent avec ses claviers. Une entrée en matière exquise qui en plus montre un Graham au sommet de son art, très en voix et en verve !! Ouf vivement la suite !!!! Celle ci se nomme « The hôtel » et envoie des pieds ! Et bien quelle énergie notre 'papy' ! En deux titres Graham prouve qu'il n'est pas là pour faire de la figuration et explose son premier opus !
« Livin' in suspicion » arrive et calme un peu les ardeurs avec un mid tempo plus mélodique et Fm, mais pas dégueu pour autant. Puis « Incest outcest U.S.A. » débarque avec vigueur. On sent toujours cette empreinte des 80' mais de la part d'un homme qui les a vécues à fond on ne peut pas trop lui en vouloir !
Une petite soif ? Ça tombe bien voilà qu'arrive « Long Island tea » qui accélère le rythme. Ici ça ne rigole pas un instant et dépote tout sur son passage ! On change de registre avec « The house » très lancinante et bien plus rock que hard. Armée d'un super refrain plein de chœurs elle apporte un petit plus sympa.
On retrouve de l'engagement avec ce « Sea of trees » une fois de plus très explosif ! Et la suite « Man on the corner » speed comme au plus beau jour de ses 30 ans !! Cet album est plein de bonnes surprises !!
Une surprenante reprise du tube de Tina Turner « We don't need another hero » arrive et que dire que c'est plus que réussi, Graham s'appropriant cette chanson avec force et talent ! Bravo !! Et on ne lâche absolument rien avec la néoclassique « America... Where have you gone » qui là encore fait passerelle avec Alcatrazz ! Décidément cet album est une pure tuerie.
« Heading toward the light » elle aussi rappelle le groupe de Mr Bonnet époque Steve Vai, et nous plonge dans une agréable nostalgie ! Et encore du rythme soutenu avec « Past lives » qui montre que personne ne souhaite ralentir quoi que ce soit ou bien montrer des signes de fatigue !! Dernière chanson avec « The crying chair » et son intro calme portée par la voix si prenante de notre héro ! Une power ballade douloureuse qui fait un effet immédiat. Quel titre !!
Choix discutable pour clore cet opus avec « Starcarr Lane (Live From Daryl's House NY 2018) » qui n'a pas un super son et plombe l'effet précédant. Dommage cette faute de goût.
Conclusion : Je ne vais pas y aller par 4 chemins ! Cet album est le meilleur que Graham ait sorti depuis une éternité !! Varié toujours inspiré et grandement interprété voilà une véritable réussite qui laisse sur le cul ! Oui j'aimerais avoir sa vitalité à son Age !!
Dès l'entame de la title track un parfum d'Alcatrazz vient à nous ! Et ce n'est pas improbable puisque un certain Jimmy Waldo (Ex Alcatrazz) est présent avec ses claviers. Une entrée en matière exquise qui en plus montre un Graham au sommet de son art, très en voix et en verve !! Ouf vivement la suite !!!! Celle ci se nomme « The hôtel » et envoie des pieds ! Et bien quelle énergie notre 'papy' ! En deux titres Graham prouve qu'il n'est pas là pour faire de la figuration et explose son premier opus !
« Livin' in suspicion » arrive et calme un peu les ardeurs avec un mid tempo plus mélodique et Fm, mais pas dégueu pour autant. Puis « Incest outcest U.S.A. » débarque avec vigueur. On sent toujours cette empreinte des 80' mais de la part d'un homme qui les a vécues à fond on ne peut pas trop lui en vouloir !
Une petite soif ? Ça tombe bien voilà qu'arrive « Long Island tea » qui accélère le rythme. Ici ça ne rigole pas un instant et dépote tout sur son passage ! On change de registre avec « The house » très lancinante et bien plus rock que hard. Armée d'un super refrain plein de chœurs elle apporte un petit plus sympa.
On retrouve de l'engagement avec ce « Sea of trees » une fois de plus très explosif ! Et la suite « Man on the corner » speed comme au plus beau jour de ses 30 ans !! Cet album est plein de bonnes surprises !!
Une surprenante reprise du tube de Tina Turner « We don't need another hero » arrive et que dire que c'est plus que réussi, Graham s'appropriant cette chanson avec force et talent ! Bravo !! Et on ne lâche absolument rien avec la néoclassique « America... Where have you gone » qui là encore fait passerelle avec Alcatrazz ! Décidément cet album est une pure tuerie.
« Heading toward the light » elle aussi rappelle le groupe de Mr Bonnet époque Steve Vai, et nous plonge dans une agréable nostalgie ! Et encore du rythme soutenu avec « Past lives » qui montre que personne ne souhaite ralentir quoi que ce soit ou bien montrer des signes de fatigue !! Dernière chanson avec « The crying chair » et son intro calme portée par la voix si prenante de notre héro ! Une power ballade douloureuse qui fait un effet immédiat. Quel titre !!
Choix discutable pour clore cet opus avec « Starcarr Lane (Live From Daryl's House NY 2018) » qui n'a pas un super son et plombe l'effet précédant. Dommage cette faute de goût.
Conclusion : Je ne vais pas y aller par 4 chemins ! Cet album est le meilleur que Graham ait sorti depuis une éternité !! Varié toujours inspiré et grandement interprété voilà une véritable réussite qui laisse sur le cul ! Oui j'aimerais avoir sa vitalité à son Age !!
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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