Chronique

REDEMPTION - LONG NIGHT JOURNEY INTO DAY / Metal Blade 2018

Je ne me suis jamais trop penché sur le cas Redemption, mais aujourd'hui avec la venue du grand Ton Englund (Evergrey), je ne pouvais pas faire autrement. Alors qu'est-ce que ce 7ème opus va nous proposer ?

On commence de façon rentre dedans avec « Eyes You Dare Not Meet in Dreams » qui annonce la couleur !! La guitare de Nick Van Dyk est très en avant et omniprésente. Tom quant à lui est comme à son habitude excellent et bien dans le ton. Un début qui fait mouche, vite suivi par « Someone Else's Problem » un peu plus proche d'un Dream Theater. Le groupe nous propose du gros métal progressif bien Heavy, où la guitare est reine !
Et ce n'est pas « The Echo Chamber » qui nous fera changer d'avis ! Gros riff rythmique soutenu et voix puissante, la recette efficace ! On peut reprocher au groupe un manque de personnalité ainsi que de variation qui pour du prog est assez étonnant. Avec « Impermanent » on lorgne presque vers Evergrey, ce qui peut paraître normal avec la voix de son chanteur mais c'est surtout musicalement que le groupe s'en rapproche fortement !
Après une courte intro calme « Indulge in Color » entre en jeu à grands coups de guitare Petruccienne ! Du pur métal prog varié, changeant et inspiré. Voilà ce qui manquait à ce début d'album. Évidement dans ces moments là Tom excelle et enivre l'auditeur !! « Little Men » reprend du direct dans ta gueule sans compromis. On peut dire que le groupe ne semble pas vouloir ralentir le rythme.
Place à la ballade avec la mélancolique « And Yet » qui n'en reste pas là. Un passage dur mené par la voix envoûtante d'un Tom qui a toujours su être fort dans ces moments là.
Le calme ne sera pas resté très longtemps et « The Last of Me » remet le métal en avant. Heureusement que celle ci se voit muer en passages plus mélodiques du plus bel effet. Perso ma préférée ! Place à une reprise et quelle reprise puisque c'est le très célèbre « New year's day » de U2, qui est ici réapproprié et qui ma foi est énorme !!
On termine avec la title track « Long Night's Journey into Day », une longue pièce progressive qui se développe le long de ses 10 minutes. Un long voyage entre obscurité et lumière.

Conclusion : Pour son 7ème album le groupe n'a pas fait dans la dentelle et assène un métal progressif plein d'énergie gavé de guitares virulentes, qui fera le bonheur des fans du genre. Tom quant à lui est très bien intégré au projet et semble être comme un poisson dans l'eau. Juste un peu de variété dans le tempo et l'album aurait été parfait.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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