Chronique
SKYHARBOR - SUNSHINE DUST / Eone Music 2018
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, c’est comme ça que devrait s’appeler SKYHARBOR. Oui un groupe americano-indien déjà c’est juste pas simple. Mais bon soit. Ce fameux groupe donc verse dans un metal progressif teinté de pop ou inspiré également par le courant alternatif (Non pas AC/DC) de Deftones.
Les quelques extraits écoutés étaient pas mal du tout donc voyons ce que donne la galette « Sunshine Dust ».
Après une brève intro c’est « Dim » qui lance les hostilités et de façon plutôt classe. C’est mélodieux, racé, technique sans trop faire démonstration, il y a une vrai ambiance qui se dégage du morceau. Le chant de Eric Emery est excellent, chaleureux, juste et vraiment efficace.
« Out Of Time » sera un peu plus rentre dedans dans le début mais retrouve vite le chemin emprunté par son prédécesseur, l’écoute est fluide et passe très bien. Mais malgré tout il me manque un petit quelque chose que « Synthetic Hands » va m’apporter. Du growl, assez efficace de surcroît, accompagné par une rythmique assez soutenu, très rageuse. Cet effet couplé à des passages plus ambiants, lents, progressif en fait un morceau intéressant.
En fait c’est le même ressenti que « Dissent ». Un morceau enragé, limite rappé par moment, on sent l’influence 90s et le résultat est très bon. Mais le hic c’est que ce morceau est le premier extrait. Certes c’est très attractif mais l’album est loin d’être comme ça dans sa globalité.
J’aurais personnellement préféré mais bon.
Là où le groupe excelle c’est dans l’utilisation des arpèges et harmoniques claires. Ça dépend, pose l’ambiance. « Blind Side » et « DisengageEvacuate » illustrent bien ce propos. Le chant très mélodieux d’Eric colle parfaitement à toutes les phases et le résultat est cohérent. Très cohérent même. En ça le groupe maîtrise son sujet je n’ai rien à dire.
Cependant, quand sur l’écoute de l’album je me rend compte de ce que le groupe a dans le ventre je ne peux m’empêcher de me sentir déçu… Je reste sur ma faim. Je n’irai pas jusqu’à parler de trahison mais vous voyez le genre. Même « Menace » qui tend vers un peu plus d’agressivité et de punch n’a pas l’impact escompté.
Mais en écoutant les superbes mélodies musicales et vocales de « Sunshine Dust » en fin d’album, difficile de trop critiquer le groupe tant son sens de la mélodie est aiguisé.
Au final c’est un album qui s’écoute bien, tranquillement en fond mais n’ai pas spécialement trouvé ça très accrocheur si vous voulez prendre un bonne dose d’adrénaline ou chanter dans la voiture. Mais encore une fois, vous avez ici un album de bonne manufacture.
Les quelques extraits écoutés étaient pas mal du tout donc voyons ce que donne la galette « Sunshine Dust ».
Après une brève intro c’est « Dim » qui lance les hostilités et de façon plutôt classe. C’est mélodieux, racé, technique sans trop faire démonstration, il y a une vrai ambiance qui se dégage du morceau. Le chant de Eric Emery est excellent, chaleureux, juste et vraiment efficace.
« Out Of Time » sera un peu plus rentre dedans dans le début mais retrouve vite le chemin emprunté par son prédécesseur, l’écoute est fluide et passe très bien. Mais malgré tout il me manque un petit quelque chose que « Synthetic Hands » va m’apporter. Du growl, assez efficace de surcroît, accompagné par une rythmique assez soutenu, très rageuse. Cet effet couplé à des passages plus ambiants, lents, progressif en fait un morceau intéressant.
En fait c’est le même ressenti que « Dissent ». Un morceau enragé, limite rappé par moment, on sent l’influence 90s et le résultat est très bon. Mais le hic c’est que ce morceau est le premier extrait. Certes c’est très attractif mais l’album est loin d’être comme ça dans sa globalité.
J’aurais personnellement préféré mais bon.
Là où le groupe excelle c’est dans l’utilisation des arpèges et harmoniques claires. Ça dépend, pose l’ambiance. « Blind Side » et « DisengageEvacuate » illustrent bien ce propos. Le chant très mélodieux d’Eric colle parfaitement à toutes les phases et le résultat est cohérent. Très cohérent même. En ça le groupe maîtrise son sujet je n’ai rien à dire.
Cependant, quand sur l’écoute de l’album je me rend compte de ce que le groupe a dans le ventre je ne peux m’empêcher de me sentir déçu… Je reste sur ma faim. Je n’irai pas jusqu’à parler de trahison mais vous voyez le genre. Même « Menace » qui tend vers un peu plus d’agressivité et de punch n’a pas l’impact escompté.
Mais en écoutant les superbes mélodies musicales et vocales de « Sunshine Dust » en fin d’album, difficile de trop critiquer le groupe tant son sens de la mélodie est aiguisé.
Au final c’est un album qui s’écoute bien, tranquillement en fond mais n’ai pas spécialement trouvé ça très accrocheur si vous voulez prendre un bonne dose d’adrénaline ou chanter dans la voiture. Mais encore une fois, vous avez ici un album de bonne manufacture.
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Facebook Officiel
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