Chronique

QUEENSRYCHE - THE VERDICT / Century media 2019

Depuis l'arrivée de Todd De La Torre, le groupe n'a fait que délivrer ce qu'attendaient les fans, en reniant complètement ce que le groupe a été durant sa longue carrière. Aujourd'hui 3ème essai pour nos gars de Seattle qui en plus doivent faire face au départ surprenant de leur batteur de toujours Scott Rockenfield.

On débute avec un rentre dedans « Blood Of The Levant » qui reprend là où le groupe nous avait laissé. Todd est toujours un très convainquant clone de Geoff. Un bon début vite remplacé par la plus rythmée « Man The Machine » une fois de plus on sent que le groupe ne cherche plus à expérimenter mais à faire ce qu'on attend de lui sans plus. Même si cela reste fort agréable, c'est bien dommage de la part d'une formation qui a été aussi courageuse et expérimentale !!
Place au mid tempo lugubre avec « Light-Years » qui voit un Todd bien plus personnel (comme quoi tout arrive) pour un titre intéressant. Un passage plus progressif qui fait plaisir. Début calme et ambiance orientale pour « Inside Out » qui pose de bonnes bases. À la suite un mid tempo sympa mais pas transcendant, qui se rapproche des travaux de Promised Land.
Avec « Propaganda Fashion » on poursuit dans un esprit assez semblable avec à nouveau un mid tempo très mélodique et plus 'progressif' qui se rapproche de la seconde partie des 90' du groupe. Rien de nouveau mais on avance. Encore un peu de calme avec « Dark Reverie », une sorte de power ballade, puissante. Il est bon de constater que Todd est ici plus dans son style que dans la copie. C'est rassurant.
Avec « Bent » on trouve encore un titre entre deux (passages calmes et d'autres plus nerveux), mais on n'arrive pas trop à accrocher. Assez quelconque au final ! Encore un mid tempo avec la puissante « Inner Unrest » qui met en valeur la frappe généreuse de Todd à la batterie. On trouve enfin un peu de rythme avec « Launder The Conscience » qui retrouve le côté plus métal et old school du Ryche !
On finit avec « Portrait » et la basse d'Eddy Jackson, pour un titre ambiant plutôt étrange. Une manière étonnante de clôturer son opus, mais une prise de risque à prendre en considération même si le résultat n'est pas probant.

Conclusion : Pour leur nouvel album nos musicos poursuivent une sorte d'évolution dans la continuité, et ainsi satisfaire leurs fans au mieux. Pas mauvais, pas innovant, pas désagréable du tout, juste un peu fade.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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