Chronique
UNDEAD PROPHECIES - SEMPITERNAL VOID / Listenable records 2019
Sans nom, sans nationalité, sans histoire, Undead, désormais renommé en Undead Prophecies, continue sa route. Loin de la scène des poseurs du black métal à capuche, ce quintet se livre avec brio à un revival du death metal des premières heures au travers une production soignée, équilibré, sans trop casser les codes ; un ensemble qui a valu une note quasi-parfaite à son premier opus False prophecies. Alors j'attends le 21 mars 2019, la veille de la sortie de Sempiternal, pour que ça soit bien frais dans vos têtes.
Parce qu'encore une fois, Undead Prophecies a pondu un album prenant, hyper bien construit et digne de se revendiquer de la continuité de Death, Possessed, Obituary et Morbid Angel.
Et justement en parlant de Morbid Angel, I summon demons commence sur une entrée en matière qui rappelle avec un certains dégoût la dernière production des américains, surmixée à souhait. Pourtant, la minute passé, les constructions de Death reviennent pour équilibrer tout ça, et le refrains scandant "I summon demons" met un terme à la frayeur. Le groupe consolide donc son sens de l'efficacité grâce à un riffing clair et efficace permettant d'accrocher à toutes les punchlines mélodiques, aux dissonances qui ne manquent pas et aux solis qui mettent dans l'ambiance, Suffocated vanityou qui en mettent plein la gueule, Throne of void.
Mais finalement, c'est dans ce qu'Undead fait de nouveau que ce trouve le kiff. Sur The Sould I Haunt installe une lenteur insupportable avec une longue introduction à la voix avant de lacher un riff écrasant doté d'un trémolo qui renverse la maison. Un truc qui a moins une affiliation avec du death des années 90 qu'avec du Gojira. Circle of conspiracy poursuit cette idée avec une solo totalement exhubérant et frénétique, mais c'est bien dans la lenteur que se conclura l'album avec Warhead, dégueulasse et ignoble où le growl se transforme en agonie, dérivant presque vers du sludge, puis vers le néant.
En conclusion, death metal's not dead j'ai envie de vous dire. Sempiternal Void est déjà à ranger parmis les incontournables de l'année parce que plus personne ne sait faire ça. Ne cédant rien à la facilité du brutal death, ou à la modernité du tech death, Undead a su apporter un peu de groove à sa musique tout en gardant les punchlines mélodique, celles qui donnent envie de faire du air guitar et de se prendre pour Chuck Schuldiner.
Line-up
Necros : batterie
Drauhr : guitare
Batscum : basse
Zörk : guitare
King Oscuro : chant
Tracklist
1) I Summon Demons
2) Suffocated Vanity
3) Insidious Manipulations
4) The Souls I Haunt
5) Unholy Entity
6) Devoured
7) Circle Of Conspiracy
8) Above The Claws Of Doom
9) Throne Of Void
10) Warhead
Parce qu'encore une fois, Undead Prophecies a pondu un album prenant, hyper bien construit et digne de se revendiquer de la continuité de Death, Possessed, Obituary et Morbid Angel.
Et justement en parlant de Morbid Angel, I summon demons commence sur une entrée en matière qui rappelle avec un certains dégoût la dernière production des américains, surmixée à souhait. Pourtant, la minute passé, les constructions de Death reviennent pour équilibrer tout ça, et le refrains scandant "I summon demons" met un terme à la frayeur. Le groupe consolide donc son sens de l'efficacité grâce à un riffing clair et efficace permettant d'accrocher à toutes les punchlines mélodiques, aux dissonances qui ne manquent pas et aux solis qui mettent dans l'ambiance, Suffocated vanityou qui en mettent plein la gueule, Throne of void.
Mais finalement, c'est dans ce qu'Undead fait de nouveau que ce trouve le kiff. Sur The Sould I Haunt installe une lenteur insupportable avec une longue introduction à la voix avant de lacher un riff écrasant doté d'un trémolo qui renverse la maison. Un truc qui a moins une affiliation avec du death des années 90 qu'avec du Gojira. Circle of conspiracy poursuit cette idée avec une solo totalement exhubérant et frénétique, mais c'est bien dans la lenteur que se conclura l'album avec Warhead, dégueulasse et ignoble où le growl se transforme en agonie, dérivant presque vers du sludge, puis vers le néant.
En conclusion, death metal's not dead j'ai envie de vous dire. Sempiternal Void est déjà à ranger parmis les incontournables de l'année parce que plus personne ne sait faire ça. Ne cédant rien à la facilité du brutal death, ou à la modernité du tech death, Undead a su apporter un peu de groove à sa musique tout en gardant les punchlines mélodique, celles qui donnent envie de faire du air guitar et de se prendre pour Chuck Schuldiner.
Line-up
Necros : batterie
Drauhr : guitare
Batscum : basse
Zörk : guitare
King Oscuro : chant
Tracklist
1) I Summon Demons
2) Suffocated Vanity
3) Insidious Manipulations
4) The Souls I Haunt
5) Unholy Entity
6) Devoured
7) Circle Of Conspiracy
8) Above The Claws Of Doom
9) Throne Of Void
10) Warhead
Critique : Weska
Note : 9/10
Site du groupe : Page Facebook
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