Chronique
JORDAN RUDESS - WIRED FOR MADNESS / Mascott records 2019
Deux mois seulement après la sortie du dernier album de Dream Theater son claviériste sort son album solo, chose plus réalisée depuis quelques années. Un emploi du temps surprenant, mais qui ne doit pas nous empêcher de nous pencher sur cet opus rempli d'invités prestigieux !! Alors pourquoi attendre plus longtemps !!??
On plonge dans cet opus avec « Wired for madness part 1 » qui d'entrée te fait dire que tu vas en bouffer du clavier et de toutes les manières possibles. Oui d'emblée Jordan montre toute l'étendue de ses sons et de son talent, dans un titre à rallonge prog à souhait qui satisfera ses fans, déçus de l'aspect trop métal du dernier DT (Il y a même John Petrucci venu faire un duel avec son acolyte), jusqu'à découvrir sa voix en fin de morceau. « Wired for madness part 2 » poursuit dans le même style mais avec plus de chant (féminin et même James LaBrie qui vient prêter sa voix forte à son ami), qui au final nous offre 33 minutes gargantuesques en deux titres.
Après un tel 'défouloir' de notes, de son et de style, « Off the ground » arrive dans un esprit rock soft qui rappelle beaucoup Toto. La voix chaude et medium de Jordan me faisant penser à celle de David Paich. Une sorte de bol d'air qui fait du bien et démontre que notre homme peut être simple quand il le veut. Une instrumentale bien prog arrive avec « Drop twist ». Une fois de plus Jordan nous régale de ses sons si particuliers et entouré de musiciens des plus doués donnent vie à de vrais pièces d'orfèvrerie. Il faut s'accrocher les enfants !!
Place à « Perpetual shine », plus Jazzy qui étaye encore un peu plus cet album solo dans le vrai sens du terme. Oui ici il n'y a aucune restriction seule l'inspiration et le plaisir comptent !! Place à « Just can't win » qui ici lorgne vers le blues et voit le grand Joe Bonamassa venir tenir la guitare avec classe. A noter que sans être un chanteur accompli Jordan tiens bien ce rôle.
Une petite ballade des plus réussie arrive avec « Just for today », un moment de calme qui fait du bien. Simple et enivrante, elle fait parfaitement son effet dans cet océan de démonstrations stylistiques et techniques. On termine par « Why i dream », une gentille petite chanson, à la manière des rois du prog des 70' qui clôt sur une note joyeuse cet opus imposant. A noter l'intervention virtuose de Vinnie Moore, qui s'éclate comme un gosse !
Conclusion : Pour son nouvel effort en solitaire, Jordan a utilisé toutes ses facultés pour accoucher d'une réussite purement démonstrative mais peut on réellement lui en vouloir vu le niveau du type !!?? Pour les fans de clavier à tout va et de prog fou furieux !!
On plonge dans cet opus avec « Wired for madness part 1 » qui d'entrée te fait dire que tu vas en bouffer du clavier et de toutes les manières possibles. Oui d'emblée Jordan montre toute l'étendue de ses sons et de son talent, dans un titre à rallonge prog à souhait qui satisfera ses fans, déçus de l'aspect trop métal du dernier DT (Il y a même John Petrucci venu faire un duel avec son acolyte), jusqu'à découvrir sa voix en fin de morceau. « Wired for madness part 2 » poursuit dans le même style mais avec plus de chant (féminin et même James LaBrie qui vient prêter sa voix forte à son ami), qui au final nous offre 33 minutes gargantuesques en deux titres.
Après un tel 'défouloir' de notes, de son et de style, « Off the ground » arrive dans un esprit rock soft qui rappelle beaucoup Toto. La voix chaude et medium de Jordan me faisant penser à celle de David Paich. Une sorte de bol d'air qui fait du bien et démontre que notre homme peut être simple quand il le veut. Une instrumentale bien prog arrive avec « Drop twist ». Une fois de plus Jordan nous régale de ses sons si particuliers et entouré de musiciens des plus doués donnent vie à de vrais pièces d'orfèvrerie. Il faut s'accrocher les enfants !!
Place à « Perpetual shine », plus Jazzy qui étaye encore un peu plus cet album solo dans le vrai sens du terme. Oui ici il n'y a aucune restriction seule l'inspiration et le plaisir comptent !! Place à « Just can't win » qui ici lorgne vers le blues et voit le grand Joe Bonamassa venir tenir la guitare avec classe. A noter que sans être un chanteur accompli Jordan tiens bien ce rôle.
Une petite ballade des plus réussie arrive avec « Just for today », un moment de calme qui fait du bien. Simple et enivrante, elle fait parfaitement son effet dans cet océan de démonstrations stylistiques et techniques. On termine par « Why i dream », une gentille petite chanson, à la manière des rois du prog des 70' qui clôt sur une note joyeuse cet opus imposant. A noter l'intervention virtuose de Vinnie Moore, qui s'éclate comme un gosse !
Conclusion : Pour son nouvel effort en solitaire, Jordan a utilisé toutes ses facultés pour accoucher d'une réussite purement démonstrative mais peut on réellement lui en vouloir vu le niveau du type !!?? Pour les fans de clavier à tout va et de prog fou furieux !!
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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