Chronique
PAUL GILBERT - BEHOLD ELECTRIC GUITAR / Mascott records 2019
Le génial guitariste de Mr Big revient pour un nouvel opus solo. Celui ci a la grande particularité d'avoir été enregistré en version live en 1ou 2 prises et sans retouche sans triche, vraiment en pure simplicité. Une curiosité surtout à notre époque qui me fait saliver d'avance. Allez génie laisse parler ton talent !!
On part sur les chapeaux de roues avec « Havin'it » qui lorgne allègrement vers le blues et permet des improvisations de feu. Quelle dextérité et fluidité dans le jeu de Paul qui ici laisse parler son feeling. A noter aussi l'immense talent des musiciens qui l’accompagnent (surtout son batteur!!) qui jouent à la perfection et suivent le maître dans ses délires. On poursuit avec « I own a building » plus cool et qui me fait penser à du Brian May. Une façon de jouer que je ne connaissais pas chez Mr Gilbert et qui prouve qu'il apprend toujours.
« Everywhere that Mary went » retrouve du rythme et envoie du bois ! Ici Paul se lâche complètement et délivre une prestation de haute volée ! Il n'en n'oublie pas le plus important : la musicalité !! Un bon gros boggie de derrière les fagots débarque avec « Love is the saddest thing » qui là aussi procure de très bonnes sensations ! Qu'est ce que ça pulse et on sent vraiment nos musiciens en état de grâce !! Une magie incomparable opère sur cet opus !
« Sir, you need to calm down » débute sur une pure démonstration de guitare avant de s'évader sur un blues rock endiablé entre Eric Jonhsson et Joe Satriani. Encore une fois c'est très inspiré et frais. Une vraie bouffée d'air pur dans ce monde trop complexe. Un peu de calme avec « Let that battery die » qui retrouve un jeu plus particulier presque chanté de sa guitare (à l'instar de son album de reprises version instrumentale). Un très joli morceau que voilà.
« Blues for rabbit » est un vrai blues à l'ancienne qui groove pas mal !! Bien rythmé et entraînant il nous porte dans cet univers avec joie. Puis c'est au tour de « Every snare drum » qui à nouveau apporte son lot de calme dans une ballade bien ficelée. Simple mais très réussie.
Un petit coté ZZ Top arrive avec le blues gars « A snake just bit my toe ». Oui ici ça sent le Texas, la chaleur le désert et les serpents !! On continue sur du plus léger avec « I love my lawnmower » qui en cette période printanière est idéal. Aucune prise de tête à l'horizon juste un jeu de guitare parfait à se mettre entre les oreilles !!
« A herd of turtles » accélère le rythme de manière frénétique et surprend !! Un titre entrecoupé de passages calmes au piano avec une narration, qui plombe ce titre endiablé, dommage. On termine avec « Things can walk to you » qui là encore est du condensé de mélodies et de génie. On sent vraiment un Paul Gilbert en phase complète avec lui même. Que du bonheur !!
Conclusion : Voilà à nouveau un très grand album pour ce très grand guitariste (et pas que par la taille), qui nous livre de la musique de la vraie avec un feeling et un talent immense. Comme quoi quand on est vrai de suite c'est meilleur.
On part sur les chapeaux de roues avec « Havin'it » qui lorgne allègrement vers le blues et permet des improvisations de feu. Quelle dextérité et fluidité dans le jeu de Paul qui ici laisse parler son feeling. A noter aussi l'immense talent des musiciens qui l’accompagnent (surtout son batteur!!) qui jouent à la perfection et suivent le maître dans ses délires. On poursuit avec « I own a building » plus cool et qui me fait penser à du Brian May. Une façon de jouer que je ne connaissais pas chez Mr Gilbert et qui prouve qu'il apprend toujours.
« Everywhere that Mary went » retrouve du rythme et envoie du bois ! Ici Paul se lâche complètement et délivre une prestation de haute volée ! Il n'en n'oublie pas le plus important : la musicalité !! Un bon gros boggie de derrière les fagots débarque avec « Love is the saddest thing » qui là aussi procure de très bonnes sensations ! Qu'est ce que ça pulse et on sent vraiment nos musiciens en état de grâce !! Une magie incomparable opère sur cet opus !
« Sir, you need to calm down » débute sur une pure démonstration de guitare avant de s'évader sur un blues rock endiablé entre Eric Jonhsson et Joe Satriani. Encore une fois c'est très inspiré et frais. Une vraie bouffée d'air pur dans ce monde trop complexe. Un peu de calme avec « Let that battery die » qui retrouve un jeu plus particulier presque chanté de sa guitare (à l'instar de son album de reprises version instrumentale). Un très joli morceau que voilà.
« Blues for rabbit » est un vrai blues à l'ancienne qui groove pas mal !! Bien rythmé et entraînant il nous porte dans cet univers avec joie. Puis c'est au tour de « Every snare drum » qui à nouveau apporte son lot de calme dans une ballade bien ficelée. Simple mais très réussie.
Un petit coté ZZ Top arrive avec le blues gars « A snake just bit my toe ». Oui ici ça sent le Texas, la chaleur le désert et les serpents !! On continue sur du plus léger avec « I love my lawnmower » qui en cette période printanière est idéal. Aucune prise de tête à l'horizon juste un jeu de guitare parfait à se mettre entre les oreilles !!
« A herd of turtles » accélère le rythme de manière frénétique et surprend !! Un titre entrecoupé de passages calmes au piano avec une narration, qui plombe ce titre endiablé, dommage. On termine avec « Things can walk to you » qui là encore est du condensé de mélodies et de génie. On sent vraiment un Paul Gilbert en phase complète avec lui même. Que du bonheur !!
Conclusion : Voilà à nouveau un très grand album pour ce très grand guitariste (et pas que par la taille), qui nous livre de la musique de la vraie avec un feeling et un talent immense. Comme quoi quand on est vrai de suite c'est meilleur.
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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