Chronique
TUNGS10 - THE LOST MANUSCRIPT / Autoproduction 2019
Avec leur style steampunk, les français de TUNGS10 livre en ce milieu d'année (ou presque) sont deuxième opus "The Lost Manuscript".
C'est donc là le moyen pour moi de découvrir ce que nos compatriotes savent faire.
On commence avec "This Morning of November" qui se lance avec des claviers électros et un riff simpliste. Le chant de Madeleine est juste, chaleureux et passe bien. C'est moins le cas pour Cédric dont le chant n'est pas au top. La production est assez bonne mais le morceau reste sympa sans plus. "How Do I Feel" et son chant growl passe mieux. Le riff est plus lourd (mais toujours simple) et martèle un peu plus. Les claviers apportent vraiment quelque chose, sans quoi le rendu serait assez fade. Je passe rapidement sur "Wandering Around The World", duo mid tempo qui n'accroche pas du tout. Le chant growl de Cedric et le chant envoûtant de Madeleine s'associe bien mais le rendu est vide.
Le groupe continue dans son power metal moderne avec « In The Fire ». ça s’écoute, mais ne marque pas, malgré un effort de construction du morceaux qui est assez changeant. « Let it Leave » sera par contre dans une veine plus brutale. Gros riffs, chant enragé, il y a un pti quelque chose sur celui là. C’est pas magique mais on sent un truc.
« The Machine Behind » ressemble au reste de l’album, rien d’intéressant ou de bien nouveau. C’est assez propre mais c’est tout, et le constat sera le même pour « No Guilt, No Regrets ». La structure est toujours la même et à aucun moment je ne me fais accrocher par une quelconque ligne de chant. Statistiquement difficile mais apparemment réalisable.
Bon encore un fois, attention, ce n’est pas mauvais, loin de là. Ça s’écoute mais ça s’écoute avec distraction. Le groupe met quelques mélodies, pose des ambiances, varie les tempos, mais c’est d’un simpliste qui ternie tout le rendu. Trop peu de mélodies efficace, pour ne pas dire aucune. Même le semblant d’intro mélodique de « They’re coming » est transparente. Le morceau est agressif mais cette explosion de rage n’est pas bien contenue et part dans tous les sens.
« The Awekening » remonte un peu le niveau en fin d’album. Plus entraînant avec enfin un effort sur le chant et ses lignes. Un peu tard mais je prend quand même.
On termine avec une ballade « The Flame Is Fading Away » qui fait ni chaud ni froid. Bonne idée cela dit mais alors l’efficacité est loin d’être là.
Donc je dirai dommage. Rien d’affligeant sur cet album, je n’ai pas eu envie de m’arracher les oreilles, mais voilà, l’album passe en un peu moins d’une heure, et à aucun moment je n’ai eu de repères sur un passage marquant. C’est malheureusement trop vide et plat. Malgré un son bon et quelques passages avec de bonnes idées je n’ai pas du tout mais alors du tout accroché.
C'est donc là le moyen pour moi de découvrir ce que nos compatriotes savent faire.
On commence avec "This Morning of November" qui se lance avec des claviers électros et un riff simpliste. Le chant de Madeleine est juste, chaleureux et passe bien. C'est moins le cas pour Cédric dont le chant n'est pas au top. La production est assez bonne mais le morceau reste sympa sans plus. "How Do I Feel" et son chant growl passe mieux. Le riff est plus lourd (mais toujours simple) et martèle un peu plus. Les claviers apportent vraiment quelque chose, sans quoi le rendu serait assez fade. Je passe rapidement sur "Wandering Around The World", duo mid tempo qui n'accroche pas du tout. Le chant growl de Cedric et le chant envoûtant de Madeleine s'associe bien mais le rendu est vide.
Le groupe continue dans son power metal moderne avec « In The Fire ». ça s’écoute, mais ne marque pas, malgré un effort de construction du morceaux qui est assez changeant. « Let it Leave » sera par contre dans une veine plus brutale. Gros riffs, chant enragé, il y a un pti quelque chose sur celui là. C’est pas magique mais on sent un truc.
« The Machine Behind » ressemble au reste de l’album, rien d’intéressant ou de bien nouveau. C’est assez propre mais c’est tout, et le constat sera le même pour « No Guilt, No Regrets ». La structure est toujours la même et à aucun moment je ne me fais accrocher par une quelconque ligne de chant. Statistiquement difficile mais apparemment réalisable.
Bon encore un fois, attention, ce n’est pas mauvais, loin de là. Ça s’écoute mais ça s’écoute avec distraction. Le groupe met quelques mélodies, pose des ambiances, varie les tempos, mais c’est d’un simpliste qui ternie tout le rendu. Trop peu de mélodies efficace, pour ne pas dire aucune. Même le semblant d’intro mélodique de « They’re coming » est transparente. Le morceau est agressif mais cette explosion de rage n’est pas bien contenue et part dans tous les sens.
« The Awekening » remonte un peu le niveau en fin d’album. Plus entraînant avec enfin un effort sur le chant et ses lignes. Un peu tard mais je prend quand même.
On termine avec une ballade « The Flame Is Fading Away » qui fait ni chaud ni froid. Bonne idée cela dit mais alors l’efficacité est loin d’être là.
Donc je dirai dommage. Rien d’affligeant sur cet album, je n’ai pas eu envie de m’arracher les oreilles, mais voilà, l’album passe en un peu moins d’une heure, et à aucun moment je n’ai eu de repères sur un passage marquant. C’est malheureusement trop vide et plat. Malgré un son bon et quelques passages avec de bonnes idées je n’ai pas du tout mais alors du tout accroché.
Critique : SBM
Note : 5/10
Site du groupe : Facebook Officiel
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