Chronique
KORN - THE NOTHING / Roadrunner 2019
Voici le retour du groupe Californien qui a accouché de cet album dans la douleur suite au décès de l'ex-femme (et mère des enfants) de Jonathan Davis. Une ombre qui plane tout du long de cet opus en forme de deuil !
On débute par de la cornemuse qui rappelle l'ancien temps et qui se clôture par Jonathan en larmes de douleur. « The End Begins » est une intro qui nous plonge dans ce bain noir qui est vite accentué par la pesante et malsaine « Cold » !! Un titre puissant et sombre qui confirme les dires. Un titre étrange mais qui ne peut pas nous laisser indifférents. Un début déjà lourd qui nous noue la gorge.
Gros riff et bruitage électro pour « You’ll Never Find Me » qui retrouve du Korn habituel mais là non plus la joie de vivre ne respire pas (je sais que cela n'a jamais était la came du groupe) et entendre Jonathan tout casser à la fin du morceau sur fond de comptine ne va pas rassurer. « The Darkness is Revealing » ne va vient relâcher et malgré des refrains dans l'ensemble lumineux on sent bien la mort roder autour de ces titres gonflés à bloc et très bien mis en son !! Là encore ça envoie du lourd et Mr Davis est plus possédé que jamais !! Avec un peu plus de finesse et d'air « Idiosyncrasy » arrive et redonne un peu d'espoir, même si cette colère latente est quant à elle omniprésente.
Une sorte d'interlude étrange arrive avec « The Seduction Of Indulgence » avant de nous balancer un poppy « Finally Free » qui respire presque l'innocence. Une bouffée d'air malgré l'ambiance mélancolique.
« Can You Hear Me » se la joue plus dark pop et là encore apporte un peu de souffle à cet opus particulier. L'impression de sortir du noir se confirme avec la plus douce « The Ringmaster » qui garde tout de même des paroles poignantes et des passages sombres.
On retrouve le groove si caractéristique du groupe avec « Gravity Of Discomfort » qui fait le boulot à fond et devrait être un nouveau moment fort en live !! Riff pachydermique pour « H@rd3r » qui t'en met une plein la gueule quand tu ne t’y attends pas !! Le titre le plus puissant du groupe qui va faire des ravages !!!
« This Loss » paraît un peu légère après ce qu'on vient de passer mais son aspect plus cool est au contraire le bienvenu. Une manière de s'en remettre sans
heurt. On termine avec « Surrender To Failure », une sorte de longue outro ambiante mais chantée qui est presque une lueur d'espoir dans ce dur moment (le souffle au bord des larmes de Jonathan en atteste).
Conclusion : dur d’être totalement objectif avec cet opus, qui a été créé dans un univers si particulier, qui lui a déteint entièrement dessus. Seule chose que l'on peut dire, c'est que musicalement le groupe continue d'avancer et qu'il a fallu beaucoup de courage à Jonathan de l'avoir fait pour exorciser ses démons. Un très bon cru même si un peu à part.
On débute par de la cornemuse qui rappelle l'ancien temps et qui se clôture par Jonathan en larmes de douleur. « The End Begins » est une intro qui nous plonge dans ce bain noir qui est vite accentué par la pesante et malsaine « Cold » !! Un titre puissant et sombre qui confirme les dires. Un titre étrange mais qui ne peut pas nous laisser indifférents. Un début déjà lourd qui nous noue la gorge.
Gros riff et bruitage électro pour « You’ll Never Find Me » qui retrouve du Korn habituel mais là non plus la joie de vivre ne respire pas (je sais que cela n'a jamais était la came du groupe) et entendre Jonathan tout casser à la fin du morceau sur fond de comptine ne va pas rassurer. « The Darkness is Revealing » ne va vient relâcher et malgré des refrains dans l'ensemble lumineux on sent bien la mort roder autour de ces titres gonflés à bloc et très bien mis en son !! Là encore ça envoie du lourd et Mr Davis est plus possédé que jamais !! Avec un peu plus de finesse et d'air « Idiosyncrasy » arrive et redonne un peu d'espoir, même si cette colère latente est quant à elle omniprésente.
Une sorte d'interlude étrange arrive avec « The Seduction Of Indulgence » avant de nous balancer un poppy « Finally Free » qui respire presque l'innocence. Une bouffée d'air malgré l'ambiance mélancolique.
« Can You Hear Me » se la joue plus dark pop et là encore apporte un peu de souffle à cet opus particulier. L'impression de sortir du noir se confirme avec la plus douce « The Ringmaster » qui garde tout de même des paroles poignantes et des passages sombres.
On retrouve le groove si caractéristique du groupe avec « Gravity Of Discomfort » qui fait le boulot à fond et devrait être un nouveau moment fort en live !! Riff pachydermique pour « H@rd3r » qui t'en met une plein la gueule quand tu ne t’y attends pas !! Le titre le plus puissant du groupe qui va faire des ravages !!!
« This Loss » paraît un peu légère après ce qu'on vient de passer mais son aspect plus cool est au contraire le bienvenu. Une manière de s'en remettre sans
heurt. On termine avec « Surrender To Failure », une sorte de longue outro ambiante mais chantée qui est presque une lueur d'espoir dans ce dur moment (le souffle au bord des larmes de Jonathan en atteste).
Conclusion : dur d’être totalement objectif avec cet opus, qui a été créé dans un univers si particulier, qui lui a déteint entièrement dessus. Seule chose que l'on peut dire, c'est que musicalement le groupe continue d'avancer et qu'il a fallu beaucoup de courage à Jonathan de l'avoir fait pour exorciser ses démons. Un très bon cru même si un peu à part.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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