Chronique
HELLOWEEN – KEEPERS OF THE SEVENTH KEYS : THE LEGACY / SPV STEAMHAMMER 2005
A t-on encore besoin de présenter les Allemands d’Helloween et leurs plus que célèbres Keeper of seventh keys I et II, je pense que non. Mais il faut bien reconnaître que nos citrouilles préférées sont sacrément burnées (ou complètement folles) de réaliser un 3ème volet d’une saga mythique mais surtout quasiment plus attendue. Et pourtant le voici il est bien là avec toutes les questions qui en découle du fait d’innombrables différences (le line up étant la plus grosse). Donc que va t’il advenir de ce ‘The legacy’ qui déterminera le futur d’Helloween ?
En route avec le diable, le gardien et les clefs.
J’avais oublié de dire que cet opus est divisé en 2 cd (question de sécurité pour la lecture) donc commençons comme la logique le veut par le 1er.
C’est une immense pièce épique qui ouvre le bal : « The king for a 1000 years » et ses 13,54’ commence par une intro narrée qui n'est pas forcément rassurante, puis une jolie guitare sèche avec une voix féminine, enfin Andi Deris pose son chant calme et docile, avant que l’armada entre en jeu et vienne vous mettre une de ces claques monumentales !!
La suite du pur Helloween (actuel) qui arrache. L’apport de chœurs rend l’ensemble plus théâtral, et Andi fait étalle son immense talent ! et quel refrain, sur scène l’éclate assurée. Beaucoup de break viennent rallonger ce titre sans à aucun moment n'en faire trop. Les parties instrumentales sont conséquentes et la paire Weiki/Gerstner impressionne. En un mot : Monumental !!!
Intro à la basse pour « The invisible man » encore un titre bien dans la mouvance helloweenien qui décape, Andi se fait caméléon entre voix calme, montée vocales et chant heavy. Un bon titre mid speed, avec quelques accélérations, ainsi que quelques break au piano. Encore une belle pièce progressive, pour le gang d’Hambourg qui a bien décidé de ne rien laisser passer. A noter un refrain sympa à reprendre en chœur en live. « Born on judgement day » ne fait pas dans la dentelle, avec son speed ultra dévastateur qui fait référence aux plus grands moments des citrouilles. Les paroles sont très sombres mais l’ambiance elle est plus tonitruante (une constante ces derniers temps). Le petit nouveau Dani Loble se débrouille comme un as avec sa batterie. Un petit solo guitare, batterie, basse qui éveillera en vous des souvenirs d’un ‘Eagle fly free’ : ah la la. Le groupe est décidément dans une forme époustouflante.
Titre plus habituel avec « Pleasure drone » qui rappellerait ceux de ‘Master of the ring’ voir ‘Rabbit don’t come easy’. Il se démarque du reste mais permet à l’auditeur de se remettre des tornades subies avec un titre plus cool mais bien agréable, tout comme le single « Mrs God » qui fait du bien avec son côté décalé et joyeux. Derniers titres du 1er CD avec « Silent rain » un gros morceau de heavy / speed et un super refrain avec un Mr Deris impérial tout comme Dani qui bastonne grave derrière ses fûts (ouf cette double !!).
Pour débuter ce second CD rien de tel qu’un monstrueux titre épique (oui le deuxième) de 11,04’ « Occasion avenue ». un début avec une personne qui cherche une station radio mais malheureusement ne tombe que sur des titres des 2 premiers Keepers. Puis une superbe intro à la guitare sèche avec une jolie mélodie vocale qui me rappelle ‘When eagle learn to fly’ de Pink cream 69 et une basse lourde qui poursuit sur un énormissime titre heavy avec énormément de chœur, presque gothique et un de ces refrains orgasmiques. Le tout déployé par un Andi Deris très en voix, maître de cérémonie et grand prêtre de cette messe (le temps du serment). Un break bien sombre avant l’accomplissement final d’une érection sans concurrences Sûrement le titre le plus électrique du combo intense et jouissif !
Pour se remettre « Light the universe » la ballade de l’album calme le jeu. En duo avec la belle Candice Night (Blackmore’s Night) elle vous fera rêver le long de ses chants sensuels et enchanteurs. Une bien belle chanson toute en émotions (ah la la lovers). Le métal reprend ses droits avec « Do you know what you are fighting for » dans un style beaucoup plus 80’ elle dénote sans faire tache. Un petit côté Kiss (période Creature of the night) règne par moment en tout bien tout honneur et les solos des compères Weiki/Gerstner balancent pas mal : un peu de nostalgie. « Come alive » reprend le style cool à la manière d’un ‘Dr Stein’ un mid tempo efficace qui fera son petit effet sur scène.
Montée en puissance pour « Shade in the shadow » un titre speed plus sombre à la ‘The Dark Ride’ (l’album) mais qui sonne terriblement bien. Le mélange couplet calme et refrain speed donne à l’ensemble beaucoup de profondeur, le tout bien sur aidé par le talent indéniable de l’excellent Andi véritable mine d’or vocale. Et que dire de « Get it up » avec son côté simple et déjanté si ce n’est bien sympa et entraînant. Une mélodie de guitare qui se retient, un chant mélodique et swinguant le tout ponctué par un refrain facile à mémoriser : un tube quoi.
Pour terminer « My life for one more day » reprend l’esprit sombre délaissé plus tôt dans une petite perle de heavy speed éclatant. Andi se fait plus obscur à son tour sur une musique énorme, une sorte de ‘Salvation’ mélangée à du ‘The Dark Ride’ (la chanson cette fois-ci). Les solos sonnent comme jamais et ce refrain vous martèlera encore longtemps : jouissif !
Une fin en apothéose pour un album en forme de victoire : non Helloween n’est pas mort !!
Conclusion : comment décrire ce ‘The legacy’ ? 1) il n’a absolument rien à voir avec les deux premiers volets je dirais même que pour moi c’est le prolongement de ‘The time of the oath’.
2) cet album est monumental en plusieurs points tout d’abord la forme du groupe est époustouflante, tout comme la créativité, et chacun démontre son talent le long des 13 titres. Un des meilleurs albums du groupe qui à n’en pas douter deviendra un incontournable au fil du temps comme ces illustres prédécesseurs I et II.
Un grand bravo à tous pour cette oeuvre magistrale.
En route avec le diable, le gardien et les clefs.
J’avais oublié de dire que cet opus est divisé en 2 cd (question de sécurité pour la lecture) donc commençons comme la logique le veut par le 1er.
C’est une immense pièce épique qui ouvre le bal : « The king for a 1000 years » et ses 13,54’ commence par une intro narrée qui n'est pas forcément rassurante, puis une jolie guitare sèche avec une voix féminine, enfin Andi Deris pose son chant calme et docile, avant que l’armada entre en jeu et vienne vous mettre une de ces claques monumentales !!
La suite du pur Helloween (actuel) qui arrache. L’apport de chœurs rend l’ensemble plus théâtral, et Andi fait étalle son immense talent ! et quel refrain, sur scène l’éclate assurée. Beaucoup de break viennent rallonger ce titre sans à aucun moment n'en faire trop. Les parties instrumentales sont conséquentes et la paire Weiki/Gerstner impressionne. En un mot : Monumental !!!
Intro à la basse pour « The invisible man » encore un titre bien dans la mouvance helloweenien qui décape, Andi se fait caméléon entre voix calme, montée vocales et chant heavy. Un bon titre mid speed, avec quelques accélérations, ainsi que quelques break au piano. Encore une belle pièce progressive, pour le gang d’Hambourg qui a bien décidé de ne rien laisser passer. A noter un refrain sympa à reprendre en chœur en live. « Born on judgement day » ne fait pas dans la dentelle, avec son speed ultra dévastateur qui fait référence aux plus grands moments des citrouilles. Les paroles sont très sombres mais l’ambiance elle est plus tonitruante (une constante ces derniers temps). Le petit nouveau Dani Loble se débrouille comme un as avec sa batterie. Un petit solo guitare, batterie, basse qui éveillera en vous des souvenirs d’un ‘Eagle fly free’ : ah la la. Le groupe est décidément dans une forme époustouflante.
Titre plus habituel avec « Pleasure drone » qui rappellerait ceux de ‘Master of the ring’ voir ‘Rabbit don’t come easy’. Il se démarque du reste mais permet à l’auditeur de se remettre des tornades subies avec un titre plus cool mais bien agréable, tout comme le single « Mrs God » qui fait du bien avec son côté décalé et joyeux. Derniers titres du 1er CD avec « Silent rain » un gros morceau de heavy / speed et un super refrain avec un Mr Deris impérial tout comme Dani qui bastonne grave derrière ses fûts (ouf cette double !!).
Pour débuter ce second CD rien de tel qu’un monstrueux titre épique (oui le deuxième) de 11,04’ « Occasion avenue ». un début avec une personne qui cherche une station radio mais malheureusement ne tombe que sur des titres des 2 premiers Keepers. Puis une superbe intro à la guitare sèche avec une jolie mélodie vocale qui me rappelle ‘When eagle learn to fly’ de Pink cream 69 et une basse lourde qui poursuit sur un énormissime titre heavy avec énormément de chœur, presque gothique et un de ces refrains orgasmiques. Le tout déployé par un Andi Deris très en voix, maître de cérémonie et grand prêtre de cette messe (le temps du serment). Un break bien sombre avant l’accomplissement final d’une érection sans concurrences Sûrement le titre le plus électrique du combo intense et jouissif !
Pour se remettre « Light the universe » la ballade de l’album calme le jeu. En duo avec la belle Candice Night (Blackmore’s Night) elle vous fera rêver le long de ses chants sensuels et enchanteurs. Une bien belle chanson toute en émotions (ah la la lovers). Le métal reprend ses droits avec « Do you know what you are fighting for » dans un style beaucoup plus 80’ elle dénote sans faire tache. Un petit côté Kiss (période Creature of the night) règne par moment en tout bien tout honneur et les solos des compères Weiki/Gerstner balancent pas mal : un peu de nostalgie. « Come alive » reprend le style cool à la manière d’un ‘Dr Stein’ un mid tempo efficace qui fera son petit effet sur scène.
Montée en puissance pour « Shade in the shadow » un titre speed plus sombre à la ‘The Dark Ride’ (l’album) mais qui sonne terriblement bien. Le mélange couplet calme et refrain speed donne à l’ensemble beaucoup de profondeur, le tout bien sur aidé par le talent indéniable de l’excellent Andi véritable mine d’or vocale. Et que dire de « Get it up » avec son côté simple et déjanté si ce n’est bien sympa et entraînant. Une mélodie de guitare qui se retient, un chant mélodique et swinguant le tout ponctué par un refrain facile à mémoriser : un tube quoi.
Pour terminer « My life for one more day » reprend l’esprit sombre délaissé plus tôt dans une petite perle de heavy speed éclatant. Andi se fait plus obscur à son tour sur une musique énorme, une sorte de ‘Salvation’ mélangée à du ‘The Dark Ride’ (la chanson cette fois-ci). Les solos sonnent comme jamais et ce refrain vous martèlera encore longtemps : jouissif !
Une fin en apothéose pour un album en forme de victoire : non Helloween n’est pas mort !!
Conclusion : comment décrire ce ‘The legacy’ ? 1) il n’a absolument rien à voir avec les deux premiers volets je dirais même que pour moi c’est le prolongement de ‘The time of the oath’.
2) cet album est monumental en plusieurs points tout d’abord la forme du groupe est époustouflante, tout comme la créativité, et chacun démontre son talent le long des 13 titres. Un des meilleurs albums du groupe qui à n’en pas douter deviendra un incontournable au fil du temps comme ces illustres prédécesseurs I et II.
Un grand bravo à tous pour cette oeuvre magistrale.
Critique : Guillaume
Note : 9/10
Site du groupe : site officiel d'Helloween
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