Chronique
BAND-MAID - CONQUEROR / JPU Records 2019
Qui a dit que les japonais étaient accros au travail? La conscience collective je suppose...
Bref on est pas là pour parler société nippone, mais de musique. Alors oui je suis en retard sur cet album de BAND-MAID sorti en 2019.
Après un "World Domination" très réussi en 2018 (oui je la ferai la chronique) nos jolies demoiselles reviennent avec un "Conqueror" bien chargé...
Il est bon de noter que le groupe s'est un peu adouci au fil des albums. Évoluant du heavy vers un rock musclé chargé de testostérone (vous voyez l’ironie??).
Et dès « PAGE », premier titre, on part sur un morceau calme, semi acoustique, très posé. Le genre qu’on trouve en milieu ou fin d’album. Très mélodieux, la voix de Saiki est superbe, elle fusionne parfaitement aux arpèges et à l’acoustique des guitares. Superbe. Mais attention, bien que pris à contre pied dès le début je retrouve un semblant de repère avec « glory », très puissant avec un riff qui décoiffe. Miku et Kanami (nos guitaristes) assurent une rythmique impeccable sous la pression des fûts de Akane.
Le sens de riff ? Ah bah oui ! « Liberal » montrera que le groupe sait composer du riff speed et passer à un bon gros groove des familles. Cette liberté d’écriture est juste géniale. Pas de plan de route, juste une envie de faire ce que l’on veut. « endless Story » suit la même voie dans une veine plus rock, plus léger, tout comme « Mirage » qui met en avant la basse de la belle Misa et le chant envoûtant de Saiki.
Tout est chanté en japonais avec par moment quelques pointes d’anglais. Et en écoutant la balade « At The drop of a hat », je me dis pour la énième fois que le japonais est une langue superbe quand chanté de cette façon. J’en pleurerais…
L’album file avec une écoute facile, très agréable. Certes certains morceaux sont simples, enfin… disons plus simples, « Wonderland », « azure » passent crème bien que moins marquants pour une raison obscure. Le feeling peut-être ?
Le petit bémol, pour moi, c’est le fait que les japonais, quand ils sortent un album, ils amortissent. Quinze titres, même pour un fan, ça peut lasser. Même en l’absence de fillers, ça fait long. Comme en toute chose : trop c’est pas bon.
Mais voilà, on a ici un album de qualité. Je n’ai rien à dire, les composition sont de qualité, intéressantes, la production est au poil, mais voilà… long.
Prenez moi par exemple, je n’ai pas de sang dans les veines, j’ai du Jack Daniels. Ben comme tout, même si j’aime j’ai ma limite (mon foie il paraît).
Sans rentrer dans une discussion sur le beau sexe, j’admire également le fait que cinq demoiselles puissent faire une musique qui est, qu’on le veuille ou non, plutôt masculine. Et ce qui me régale c’est qu’elles font mieux. Cette touche de douceur dans le riff, cette voix mielleuse enivrante, je préfère cela à tout les groupes de death metal où la virilité est maître mot. (J’aime aussi hein n’allait pas imaginer des choses).
Écoutez ce qui se dégage, en qualité, de « The Dragon Cries » et vous comprendrez. Putain y’a du talent, de l’intelligence dans l’écriture et une exécution magistrale. Elles n’hésitent pas à déstructurer le morceaux pour expérimenter, et ça j’insiste, beaucoup de groupes devraient en tirer des leçons ! Le fun et l’envie qui se dégage de « Catharsis »… Mon dieu, ça sent le bien être, la légèreté, je me régale, comme le break de « Blooming ».
Bien que long, l’album est un condensé du talent de nos jolies demoiselles (et oui j’aime les japonaises). C’est mélodieux, racé, prenant, différent, surtout dans un système où on ne fait que s’auto-cloner.
Donc : respect et merci à vous cinq, BAND-MAID, en espérant vous voir en live un jour en Europe.
Bref on est pas là pour parler société nippone, mais de musique. Alors oui je suis en retard sur cet album de BAND-MAID sorti en 2019.
Après un "World Domination" très réussi en 2018 (oui je la ferai la chronique) nos jolies demoiselles reviennent avec un "Conqueror" bien chargé...
Il est bon de noter que le groupe s'est un peu adouci au fil des albums. Évoluant du heavy vers un rock musclé chargé de testostérone (vous voyez l’ironie??).
Et dès « PAGE », premier titre, on part sur un morceau calme, semi acoustique, très posé. Le genre qu’on trouve en milieu ou fin d’album. Très mélodieux, la voix de Saiki est superbe, elle fusionne parfaitement aux arpèges et à l’acoustique des guitares. Superbe. Mais attention, bien que pris à contre pied dès le début je retrouve un semblant de repère avec « glory », très puissant avec un riff qui décoiffe. Miku et Kanami (nos guitaristes) assurent une rythmique impeccable sous la pression des fûts de Akane.
Le sens de riff ? Ah bah oui ! « Liberal » montrera que le groupe sait composer du riff speed et passer à un bon gros groove des familles. Cette liberté d’écriture est juste géniale. Pas de plan de route, juste une envie de faire ce que l’on veut. « endless Story » suit la même voie dans une veine plus rock, plus léger, tout comme « Mirage » qui met en avant la basse de la belle Misa et le chant envoûtant de Saiki.
Tout est chanté en japonais avec par moment quelques pointes d’anglais. Et en écoutant la balade « At The drop of a hat », je me dis pour la énième fois que le japonais est une langue superbe quand chanté de cette façon. J’en pleurerais…
L’album file avec une écoute facile, très agréable. Certes certains morceaux sont simples, enfin… disons plus simples, « Wonderland », « azure » passent crème bien que moins marquants pour une raison obscure. Le feeling peut-être ?
Le petit bémol, pour moi, c’est le fait que les japonais, quand ils sortent un album, ils amortissent. Quinze titres, même pour un fan, ça peut lasser. Même en l’absence de fillers, ça fait long. Comme en toute chose : trop c’est pas bon.
Mais voilà, on a ici un album de qualité. Je n’ai rien à dire, les composition sont de qualité, intéressantes, la production est au poil, mais voilà… long.
Prenez moi par exemple, je n’ai pas de sang dans les veines, j’ai du Jack Daniels. Ben comme tout, même si j’aime j’ai ma limite (mon foie il paraît).
Sans rentrer dans une discussion sur le beau sexe, j’admire également le fait que cinq demoiselles puissent faire une musique qui est, qu’on le veuille ou non, plutôt masculine. Et ce qui me régale c’est qu’elles font mieux. Cette touche de douceur dans le riff, cette voix mielleuse enivrante, je préfère cela à tout les groupes de death metal où la virilité est maître mot. (J’aime aussi hein n’allait pas imaginer des choses).
Écoutez ce qui se dégage, en qualité, de « The Dragon Cries » et vous comprendrez. Putain y’a du talent, de l’intelligence dans l’écriture et une exécution magistrale. Elles n’hésitent pas à déstructurer le morceaux pour expérimenter, et ça j’insiste, beaucoup de groupes devraient en tirer des leçons ! Le fun et l’envie qui se dégage de « Catharsis »… Mon dieu, ça sent le bien être, la légèreté, je me régale, comme le break de « Blooming ».
Bien que long, l’album est un condensé du talent de nos jolies demoiselles (et oui j’aime les japonaises). C’est mélodieux, racé, prenant, différent, surtout dans un système où on ne fait que s’auto-cloner.
Donc : respect et merci à vous cinq, BAND-MAID, en espérant vous voir en live un jour en Europe.
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : Site Officiel
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