Chronique
LOVEBITES - ELECTRIC PENTAGRAM / JPU Records 2020
Après un excellent et surprenant (parce que sorti de nulle part), « Clockwork Immortality », les japonaises de LOVEBITES reviennent avec un nouvel album « Electric Pentagram » qui verra sa sortie varier selon les pays. Ce n’est qu’en 2020 que nous, européens aurons la chance de jeter une oreille à la galette…
Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, il s’agit de cinq filles qui vous balancent dans la tronche un heavy/power metal en fusion.
Dès « Thunder Vengeance » je reconnais la patte du groupe. Ça pulse sous le matraquage de Haruna, et les riffs délivrés par Midori (excellente guitariste à n’en point douter) fracassent comme il faut, et je vous parle pas du solo !! Et mon dieu la lourdeur de ce pont !! ça démarre fort !
Pour « Holy War » on démarre sur une mélodie légère, assez power metal, avec des claviers qui apportent de la profondeur. Le chant d’ Asami est toujours juste mais son timbre est très atypique, surnaturel. On aimera ou on aimera pas. Moi j’aime surtout avec les lignes qu’elle envoie sur ce morceau… Mais que c’est bon !!! Et encore c’est rien, on arrive à mon joyau de l’album : « Golden Destination ». Le riff, les claviers, la cavalcade maidenienne, tout, musicalement envoie du très très lourd. Et cerise sur le gâteau, Asami chante des lignes mémorables, prenantes, puissantes, une alchimie parfaite sur ce titre!! A déguster sans modération.
On ne ralentit pas avec « Raise Some Hell », entraînant au possible, avec des soli dantesques, et un refrain uppercut qui va fracasser en live : « Make Some Noise, Raise Some Hell » !!!
Et sans surprises on poursuit avec « Today is the Day », avec un piano, simple, mais entêtant. Classique dans la conception mais bien foutu et le rendu est top. !!
Premier single (avec un joli clip), « When Destinies Align » ne m’avait pas séduit à la première écoute. Après c’est sûrement le côté clip, mise en scène etc. Mais bordel ça s’écoute vachement bien… Je cuisine depuis une heure et j’arrête pas de faire du air guitar !! Et puis les gars… quel solo… une leçon !
Étrangement, l’intro de « A Frozen Serenade » me rappelle « Road of Resistance » de BabyMetal… mais la suite sera bien moins speed. Mid tempo, dans un style power balade, ça calme un peu avec ce qu’on vient de se prendre dans la tête. Un petit break bienvenu, dommage que les orchestrations soient autant en retrait, mais ça sera rattrapé par une superbe guitare acoustique en fin de morceau, apaisant. Ça passe tout seul.
Bon on a bien soufflé, on revient à un riff dantesque pour lancer « Dancing With The Devil », mon dieu mais quel feeling sur ce morceau… ça vous prend et ça vous lâche pas, même avec un refrain un peu plus pop et un son plus léger. Mais point d’inquiétude, retour à du bon power des familles et un rythme soutenu sur « Signs Of Delivrance ». Comme pour le reste : schéma classique, mais bon voilà, un break puissant, un solo à deux qui ferait brûler sa guitare à de nombreux guitaristes, du talent il y en a à revendre dans ce groupe !
Allez on passe à du thrash bien bourrin avec « Set The World of Fire » ! Oh mon dieu cette claque !! Le son est gras, lourd, le batterie tape fort ! Qui a dit que le metal c’était pour les mecs !!! Un vrai parpaing dans la face ce titre !!
Surprise (ou pas), on termine avec un excellent riff pour un excellent morceau, « The Unbroken », et un morceau plus classique « Swan Song », toujours mélodieux, toujours percutant.
Au terme des douze morceaux, je dois dire que je suis scotché ! Plus mûr et équilibré que son aîné, cet album délivre quelque chose de puissant et unique. Nos cinq demoiselles prouvent que le beau sexe a sa place dans le metal (je n’en ai jamais douté me direz-vous), et qu’on peut envoyer du très très lourd et ne pas faire que de l’opéra ou du lyrique.
A n’en pas douter une des pépite de l’année !
Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe, il s’agit de cinq filles qui vous balancent dans la tronche un heavy/power metal en fusion.
Dès « Thunder Vengeance » je reconnais la patte du groupe. Ça pulse sous le matraquage de Haruna, et les riffs délivrés par Midori (excellente guitariste à n’en point douter) fracassent comme il faut, et je vous parle pas du solo !! Et mon dieu la lourdeur de ce pont !! ça démarre fort !
Pour « Holy War » on démarre sur une mélodie légère, assez power metal, avec des claviers qui apportent de la profondeur. Le chant d’ Asami est toujours juste mais son timbre est très atypique, surnaturel. On aimera ou on aimera pas. Moi j’aime surtout avec les lignes qu’elle envoie sur ce morceau… Mais que c’est bon !!! Et encore c’est rien, on arrive à mon joyau de l’album : « Golden Destination ». Le riff, les claviers, la cavalcade maidenienne, tout, musicalement envoie du très très lourd. Et cerise sur le gâteau, Asami chante des lignes mémorables, prenantes, puissantes, une alchimie parfaite sur ce titre!! A déguster sans modération.
On ne ralentit pas avec « Raise Some Hell », entraînant au possible, avec des soli dantesques, et un refrain uppercut qui va fracasser en live : « Make Some Noise, Raise Some Hell » !!!
Et sans surprises on poursuit avec « Today is the Day », avec un piano, simple, mais entêtant. Classique dans la conception mais bien foutu et le rendu est top. !!
Premier single (avec un joli clip), « When Destinies Align » ne m’avait pas séduit à la première écoute. Après c’est sûrement le côté clip, mise en scène etc. Mais bordel ça s’écoute vachement bien… Je cuisine depuis une heure et j’arrête pas de faire du air guitar !! Et puis les gars… quel solo… une leçon !
Étrangement, l’intro de « A Frozen Serenade » me rappelle « Road of Resistance » de BabyMetal… mais la suite sera bien moins speed. Mid tempo, dans un style power balade, ça calme un peu avec ce qu’on vient de se prendre dans la tête. Un petit break bienvenu, dommage que les orchestrations soient autant en retrait, mais ça sera rattrapé par une superbe guitare acoustique en fin de morceau, apaisant. Ça passe tout seul.
Bon on a bien soufflé, on revient à un riff dantesque pour lancer « Dancing With The Devil », mon dieu mais quel feeling sur ce morceau… ça vous prend et ça vous lâche pas, même avec un refrain un peu plus pop et un son plus léger. Mais point d’inquiétude, retour à du bon power des familles et un rythme soutenu sur « Signs Of Delivrance ». Comme pour le reste : schéma classique, mais bon voilà, un break puissant, un solo à deux qui ferait brûler sa guitare à de nombreux guitaristes, du talent il y en a à revendre dans ce groupe !
Allez on passe à du thrash bien bourrin avec « Set The World of Fire » ! Oh mon dieu cette claque !! Le son est gras, lourd, le batterie tape fort ! Qui a dit que le metal c’était pour les mecs !!! Un vrai parpaing dans la face ce titre !!
Surprise (ou pas), on termine avec un excellent riff pour un excellent morceau, « The Unbroken », et un morceau plus classique « Swan Song », toujours mélodieux, toujours percutant.
Au terme des douze morceaux, je dois dire que je suis scotché ! Plus mûr et équilibré que son aîné, cet album délivre quelque chose de puissant et unique. Nos cinq demoiselles prouvent que le beau sexe a sa place dans le metal (je n’en ai jamais douté me direz-vous), et qu’on peut envoyer du très très lourd et ne pas faire que de l’opéra ou du lyrique.
A n’en pas douter une des pépite de l’année !
Critique : SBM
Note : 9/10
Site du groupe : Site Officiel
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