Chronique
BUFFALO SUMMER - DESOLATION BLUE / Silver Lining Music 2020
Déjà auteur de deux très bon premiers albums dont le dernier « Second Sun » était sorti il y a quatre ans, Buffalo Summer continue sur le même niveau d'excellence avec leur troisième opus. Le fait de l'avoir enregistré au Rockfield Studios, célèbre pour avoir enfanté « A Night at the Opera » de Queen, « Hemispheres » de Rush et le premier album de Black Sabbath a peut être galvanisé le groupe. Epaulé une nouvelle fois par Barrett Martin à la production, les Gallois nous offrent un disque d'une grande variété musicale qui évoque tant les grandes heures de Led Zep et de Free d'une part, que du grunge de l'autre (« Untouchable » et « The Bitter End » qui possédent un côté Seattle incontestable).
Le groupe se révèle aussi inspiré dans le classic rock : les très bons « The Power and the Greed », « Hit the ground Running », que dans les ballades : un superbe « The Mirror » que ne renierait pas Aerosmith et un non moins réussi « Last to know » ( sur lequel Peter Buck de REM vient jouer de la mandoline). Le hard-rock 70's est aussi à l'honneur avec « Deep Water » et ses guitares accrocheuses. La section rythmique fait des étincelles tout au long du disque et le chant de Andrew Hunt s'avère superbe. Son registre est varié, capable de passer d'un chant bluesy sur le poignant « Dark Valentine » à un autre très grunge sur « The Bitter End ».
Buffalo Summer montre qu'il ne se donne aucune limite musicale capable d'offrir un titre presque pop : « Everybody's Out For Number One » qui a tout du tube ou une ballades atypique comme « Pilot Light », morceau assez étrange que l'on a guère l'habitude d'entendre chez un groupe étiqueté classic-rock. Un titre envoûtant qui conlut un album parfaitement maitrisé. Un disque au charme incontestable, dont chaque écoute révèle de nouvelles merveilles.
Le groupe se révèle aussi inspiré dans le classic rock : les très bons « The Power and the Greed », « Hit the ground Running », que dans les ballades : un superbe « The Mirror » que ne renierait pas Aerosmith et un non moins réussi « Last to know » ( sur lequel Peter Buck de REM vient jouer de la mandoline). Le hard-rock 70's est aussi à l'honneur avec « Deep Water » et ses guitares accrocheuses. La section rythmique fait des étincelles tout au long du disque et le chant de Andrew Hunt s'avère superbe. Son registre est varié, capable de passer d'un chant bluesy sur le poignant « Dark Valentine » à un autre très grunge sur « The Bitter End ».
Buffalo Summer montre qu'il ne se donne aucune limite musicale capable d'offrir un titre presque pop : « Everybody's Out For Number One » qui a tout du tube ou une ballades atypique comme « Pilot Light », morceau assez étrange que l'on a guère l'habitude d'entendre chez un groupe étiqueté classic-rock. Un titre envoûtant qui conlut un album parfaitement maitrisé. Un disque au charme incontestable, dont chaque écoute révèle de nouvelles merveilles.
Critique : Pierre Arnaud
Note : 9/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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