Chronique
FINNTROLL - VREDESVAVD / Century Media 2020
Sept années... Sept longues années après un excellent mais surprenant "Blodsvept" très... ben... jazz black metal à tendance folk? (oui c'est pas simple à décrire). Bref après toute cette album, l'album sort en pleine "pandémie" (oui les guillemets sont là exprès).
Nos joyeux lurons de FINNTROLL arrivent donc pour égailler notre morne vie en cette période de dictature et oui, la rage est au rendez vous sur tous les fronts.
Ma question première est « quoi attendre » avec ce « Vredesvavd » ? Alors je vous spoil ici dès le début : rien de neuf, que du vieux. Libre à vous de savoir si cela est de bonne ou mauvaise augure.
L’introduction de l’album, « Väktaren » est une pièce symphonique magistrale. Je suis bluffé par la qualité du mix, la composition, tout ! Une BO digne du Seigneur des Anneaux. Respect ! Le groupe évoluerait-il dans ces sphères à présent ? Ne n’ose l’espérer.
Une fois déstabilisé par ce que je viens d’écouter, le groupe me met une claque pour me remettre les pieds sur terre… « Att Döda Med En Sten » balance un blast avec ces sonorités très typiques des premiers albums, surtout « Jaktens Tid ». Virta et Trollhorn font un travail absolument fantastique aux claviers, et Vreth hurle comme un damné ! Rolala mes aïeux !! Que c’est bon !!! On est vraiment dans le Finntroll des débuts avec l’expérience de 2020. Jouissif !! « Ormfolk »… Avec un nom pareil je m’attendais à un titre folk typé Nattfodd. Bah non, on a un gros riff groovie et des claviers plus légers de l’époque « Nifelvind ». So far so good comme disent nous amis d’outre-Manche. Le groupe semble clairement dans l’optique de faire le point, un introspection de ce qui les définit. Je trouve le pari risqué, surtout après une si longue attente.
« Grenars Väg » me fait renouer les liens avec cette voix dont je suis tombé amoureux sur « Ur Jordens Djup », cette voix de Mathias ‘Vreth’ Lillmans si puissante et merveilleuse. Les chœurs Ensiferumiens apportent une petite touche guerrière avant un break folk des plus réussi. Alors en soit rien de déroutant ou innovant mais le groupe maîtrise son art.
« Forsen », qui a fait l’objet d’une vidéo très travaillée, vous délivrera un Finntroll sombre, violent et pourtant si envoûtant dans ses mélodies. Avec du recul je me rend compte que ce groupe a toujours fait partie de ma personnalité metal. Et pourtant depuis cette journée de Septembre 2004 jamais je n’ai trouvé un groupe de cet acabit. Ce jour là j’ai découvert Ayreon, Nightwish (comme jamais avec « Nemo ») et « Trollhammeren » de Finntroll. Un belle journée qui a égaillé ma première semaine à la fac. Ahhh les souvenirs.
Bref contre pied total avec une guitare acoustique sublime qui lance « Vid Häxans Härd » doucement avant d’envoyer une rage exquise et pourtant d’une simplicité limite candide. Mais le plaisir est au rendez vous. « Myren » sera plus conventionnel ou du moins dans la lignée de son prédécesseur, simple mais efficace, avec un gros écho à la vielle époque.
Le côté direct de « Stjärnors Mjöd » me séduit. Grosse guitare et en avant Guingamp !! Pas besoin de claviers ou de folk pour défoncer la tête à quelqu’un ! même si c’est appréciable sur le final. « Mask » suit la même direction, pas grand-chose à rajouter, et « Ylaren » pour terminer posera une ambiance plus pesante, plus originale, moins dans la brutalité, plus dans le chamanisme. Ce qui, soyons honnête a toujours fait partie du background du groupe.
Après environ quarante minutes, j’ai rajeuni. Et oui. FINNTROLL m’a fait voyager dans son univers. Depuis sa création jusqu’en cette lugubre année 2020. Un album qui fait le point sur la carrière d’un groupe marginal, atypique et pourtant toujours présent et influant. Les musiciens, tous sont au top, la production et sublime, l’écoute un régal. Je ne m’attendais pas à ça pendant cette ellipse mais in fine, c’est bon.
Nos joyeux lurons de FINNTROLL arrivent donc pour égailler notre morne vie en cette période de dictature et oui, la rage est au rendez vous sur tous les fronts.
Ma question première est « quoi attendre » avec ce « Vredesvavd » ? Alors je vous spoil ici dès le début : rien de neuf, que du vieux. Libre à vous de savoir si cela est de bonne ou mauvaise augure.
L’introduction de l’album, « Väktaren » est une pièce symphonique magistrale. Je suis bluffé par la qualité du mix, la composition, tout ! Une BO digne du Seigneur des Anneaux. Respect ! Le groupe évoluerait-il dans ces sphères à présent ? Ne n’ose l’espérer.
Une fois déstabilisé par ce que je viens d’écouter, le groupe me met une claque pour me remettre les pieds sur terre… « Att Döda Med En Sten » balance un blast avec ces sonorités très typiques des premiers albums, surtout « Jaktens Tid ». Virta et Trollhorn font un travail absolument fantastique aux claviers, et Vreth hurle comme un damné ! Rolala mes aïeux !! Que c’est bon !!! On est vraiment dans le Finntroll des débuts avec l’expérience de 2020. Jouissif !! « Ormfolk »… Avec un nom pareil je m’attendais à un titre folk typé Nattfodd. Bah non, on a un gros riff groovie et des claviers plus légers de l’époque « Nifelvind ». So far so good comme disent nous amis d’outre-Manche. Le groupe semble clairement dans l’optique de faire le point, un introspection de ce qui les définit. Je trouve le pari risqué, surtout après une si longue attente.
« Grenars Väg » me fait renouer les liens avec cette voix dont je suis tombé amoureux sur « Ur Jordens Djup », cette voix de Mathias ‘Vreth’ Lillmans si puissante et merveilleuse. Les chœurs Ensiferumiens apportent une petite touche guerrière avant un break folk des plus réussi. Alors en soit rien de déroutant ou innovant mais le groupe maîtrise son art.
« Forsen », qui a fait l’objet d’une vidéo très travaillée, vous délivrera un Finntroll sombre, violent et pourtant si envoûtant dans ses mélodies. Avec du recul je me rend compte que ce groupe a toujours fait partie de ma personnalité metal. Et pourtant depuis cette journée de Septembre 2004 jamais je n’ai trouvé un groupe de cet acabit. Ce jour là j’ai découvert Ayreon, Nightwish (comme jamais avec « Nemo ») et « Trollhammeren » de Finntroll. Un belle journée qui a égaillé ma première semaine à la fac. Ahhh les souvenirs.
Bref contre pied total avec une guitare acoustique sublime qui lance « Vid Häxans Härd » doucement avant d’envoyer une rage exquise et pourtant d’une simplicité limite candide. Mais le plaisir est au rendez vous. « Myren » sera plus conventionnel ou du moins dans la lignée de son prédécesseur, simple mais efficace, avec un gros écho à la vielle époque.
Le côté direct de « Stjärnors Mjöd » me séduit. Grosse guitare et en avant Guingamp !! Pas besoin de claviers ou de folk pour défoncer la tête à quelqu’un ! même si c’est appréciable sur le final. « Mask » suit la même direction, pas grand-chose à rajouter, et « Ylaren » pour terminer posera une ambiance plus pesante, plus originale, moins dans la brutalité, plus dans le chamanisme. Ce qui, soyons honnête a toujours fait partie du background du groupe.
Après environ quarante minutes, j’ai rajeuni. Et oui. FINNTROLL m’a fait voyager dans son univers. Depuis sa création jusqu’en cette lugubre année 2020. Un album qui fait le point sur la carrière d’un groupe marginal, atypique et pourtant toujours présent et influant. Les musiciens, tous sont au top, la production et sublime, l’écoute un régal. Je ne m’attendais pas à ça pendant cette ellipse mais in fine, c’est bon.
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : https://www.trollhorde.com/
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