Chronique
DUNGEON - RESURRECTION / LMP 2005
Soyez les bienvenus, dans la critique de cd à remonter dans le temps. En effet, le bien nommé « Resurrection » est en fait une réédition sortie fin 2005, issue d’un album datant de 1999 (que, je précise, je ne connaîs pas). Et pour couronner le tout, sachez que le groupe Dungeon a depuis splitté. Bref, c’est retour vers le futur. Un futur qui d’ailleurs fait déjà partie du passé pour les Australiens. Quoique, le chanteur Lord Tim a décidé de poursuivre dans la voie ouverte par Dungeon et a créé le groupe Lord (plus d’infos sur leur site : www.lord.net.au). Lui souhaitant plus de réussite pour la suite avec son « nouveau » groupe et surtout qu’il retrouve le chemin de l’oiginalité, car sans ça, l’avenir de Lord risque de finir tel celui de Dungeon.
L’ultime line-up de Dungeon sera donc composé de Lord Tim au chant et à la guitare, de Glenn Williams à la basse, de Stuart Marshall à la guitare et de Tim Yatras à la batterie. La discographie du groupe se compose des albums Demolition (1996), Resurrection (premier du nom, 1999), A Rise To Power (2002) et One Step Beyond (2004). A mettre également à l’actif du groupe un pressage japonais intitulé Rising Power (2003), suite à l’album A Rise To Power, ainsi qu’un dvd Under The Rising Sun (2004).
Mais arrêtons de parler du passé et concentrons-nous sur cette récente (sic) réédition de Resurrection. Volontairement, je ne m’attarderai pas sur l’intro « Death from above », tant elle est inutile. Passons donc au vrai vif du sujet, à savoir le second morceau et éponyme « Resurrection ». Rapidement, nous savons à quoi nous avons à faire et l’auditeur est également prévenu sur la suite de l’album. Tour à tour, et cela ne va pas en s’améliorant au fil de l’opus, les noms de Kiske, Iron Maiden, Judas Priest, Edguy voire même Sinergy viennent trop rapidement et facilement à l’esprit. Dungeon officie donc dans un true metal très (trop !) classique. Ca joue bien, les soli passent bien et la voix de Tim Lord est de bonne facture et efficace, mais mon Dieu que l’ensemble n’est pas original ! Ce premier morceau est en tout cas un des meilleurs de l’album mais avouons-le l’effet de « surprise » (car c’est le premier titre de l’album) y joue quand même pour beaucoup. Nous avons donc un chant aigu à la Kiske et une rythmique à la Maiden avec des refrains en chœur. On enchaîne avec « Paradise » et son happy refrain presque FM à la Helloween période Keeper part.II. Une pure chanson true metal avec un bon solo de gratte. La suite se veut être encore plus Helloweenien que le track précédent, c’est dire la diversité de cet album :s Tout au long de « No way out », la rythmique semble bridée, mais heureusement se lache sur le refrain. Le titre suivant se nomme « Wake up » et sa nappe de claviers sur le refrain sonne très FM, tandis que la voix officie toujours dans un registre à la Kiske. A signaler, un très bon break en milieu de morceau qui vient mettre un peu d’originalité et de surprise dans cet album. Malheureusement, le soufflet redescend avec « Fight », qui semble être tout droit tiré d’une face B du Powerslave d’Iron Maiden.
Puisque Dungeon est fan de Maiden, on va rester dans le même registre avec « Severed ties » et sa ligne de basse du début qui est vraiment trop flagrante pour ne pas être signalée. On est cette fois-ci dans un midtempo de bonne facture, même si le rapprochement avec la Vierge de Fer est inévitable. On revient dans le speed avec « Time to die », qui est pour moi, le meilleur morceau de l’album. La recette reste la même que précédemment, mais cette fois-ci la mayonnaise prend. Le refrain est très mélodique, des nappes de claviers s’ajoutent sur la rythmique, le morceau est entraînant, le chant de Lord Tim se différencie un peu plus avec un chant par moments hargneux et la fin est très réussie. On reste dans un registre hargneux avec « I am death » qui aurait pû figurer sur l’album Painkiller de Judas Priest. Et même mieux, le riff de départ est le même que celui d’Edguy sur le titre « No more foolin’ » issu de l’album Vain Glory Opera ! Hallucinant ! Le solo de guitare et le changement de riff en milieu de chanson évitent au groupe de tomber dans le plagiat pur et simple. La prestation vocale de Lord Tim n’en demeure pas moins convaincante par contre. Avant dernier morceau de l’album, « Judgment day » est un mix Maiden/Helloween, les Anglais pour la lourde rythmique et les Allemands pour le solo de gratte. Le refrain, de son côté, est agréable car assez surprenant et entraînant. On termine l’album avec un morceau épique de plus de sept minutes intitulé « The legend of huma ». Bien mis sur orbite par une intro sombre et symphonique, s’en suit une très lourde rythmique Maidenienne, qui est dans le même style que la partie rythmique vocale de Kimberly Goss sur le titre « Written in stone » de l’album Suicide By My Side de Sinergy. Cela constitue la première partie de la chanson. Un solo très inspiré venant faire le lien avec la deuxième partie qui se veut, elle, beaucoup plus speed que le début midtempo de cette chanson. C’est d’ailleurs cette dernière qui se révèle être la plus intéressante et entraînante du morceau, mais malheureusement un poil trop courte. Cette fin nous laisse quand même sur notre faim (oui, je sais, elle était facile celle-là).
Conclusion : Vous l’aurez compris, cet album ne s’adresse qu’aux fans ultimes du groupe qui veulent garder une trace de feu-Dungeon. Recommandable également pour les metalleux qui ne connaissent pas les pionniers du genre (Iron Maiden, Judas Priest, Helloween) et qui pourront aiguiser leur oreilles avec ce Resurrection (s’il existe à l’heure actuelle ce genre de metalleux bien évidemment).
L’ultime line-up de Dungeon sera donc composé de Lord Tim au chant et à la guitare, de Glenn Williams à la basse, de Stuart Marshall à la guitare et de Tim Yatras à la batterie. La discographie du groupe se compose des albums Demolition (1996), Resurrection (premier du nom, 1999), A Rise To Power (2002) et One Step Beyond (2004). A mettre également à l’actif du groupe un pressage japonais intitulé Rising Power (2003), suite à l’album A Rise To Power, ainsi qu’un dvd Under The Rising Sun (2004).
Mais arrêtons de parler du passé et concentrons-nous sur cette récente (sic) réédition de Resurrection. Volontairement, je ne m’attarderai pas sur l’intro « Death from above », tant elle est inutile. Passons donc au vrai vif du sujet, à savoir le second morceau et éponyme « Resurrection ». Rapidement, nous savons à quoi nous avons à faire et l’auditeur est également prévenu sur la suite de l’album. Tour à tour, et cela ne va pas en s’améliorant au fil de l’opus, les noms de Kiske, Iron Maiden, Judas Priest, Edguy voire même Sinergy viennent trop rapidement et facilement à l’esprit. Dungeon officie donc dans un true metal très (trop !) classique. Ca joue bien, les soli passent bien et la voix de Tim Lord est de bonne facture et efficace, mais mon Dieu que l’ensemble n’est pas original ! Ce premier morceau est en tout cas un des meilleurs de l’album mais avouons-le l’effet de « surprise » (car c’est le premier titre de l’album) y joue quand même pour beaucoup. Nous avons donc un chant aigu à la Kiske et une rythmique à la Maiden avec des refrains en chœur. On enchaîne avec « Paradise » et son happy refrain presque FM à la Helloween période Keeper part.II. Une pure chanson true metal avec un bon solo de gratte. La suite se veut être encore plus Helloweenien que le track précédent, c’est dire la diversité de cet album :s Tout au long de « No way out », la rythmique semble bridée, mais heureusement se lache sur le refrain. Le titre suivant se nomme « Wake up » et sa nappe de claviers sur le refrain sonne très FM, tandis que la voix officie toujours dans un registre à la Kiske. A signaler, un très bon break en milieu de morceau qui vient mettre un peu d’originalité et de surprise dans cet album. Malheureusement, le soufflet redescend avec « Fight », qui semble être tout droit tiré d’une face B du Powerslave d’Iron Maiden.
Puisque Dungeon est fan de Maiden, on va rester dans le même registre avec « Severed ties » et sa ligne de basse du début qui est vraiment trop flagrante pour ne pas être signalée. On est cette fois-ci dans un midtempo de bonne facture, même si le rapprochement avec la Vierge de Fer est inévitable. On revient dans le speed avec « Time to die », qui est pour moi, le meilleur morceau de l’album. La recette reste la même que précédemment, mais cette fois-ci la mayonnaise prend. Le refrain est très mélodique, des nappes de claviers s’ajoutent sur la rythmique, le morceau est entraînant, le chant de Lord Tim se différencie un peu plus avec un chant par moments hargneux et la fin est très réussie. On reste dans un registre hargneux avec « I am death » qui aurait pû figurer sur l’album Painkiller de Judas Priest. Et même mieux, le riff de départ est le même que celui d’Edguy sur le titre « No more foolin’ » issu de l’album Vain Glory Opera ! Hallucinant ! Le solo de guitare et le changement de riff en milieu de chanson évitent au groupe de tomber dans le plagiat pur et simple. La prestation vocale de Lord Tim n’en demeure pas moins convaincante par contre. Avant dernier morceau de l’album, « Judgment day » est un mix Maiden/Helloween, les Anglais pour la lourde rythmique et les Allemands pour le solo de gratte. Le refrain, de son côté, est agréable car assez surprenant et entraînant. On termine l’album avec un morceau épique de plus de sept minutes intitulé « The legend of huma ». Bien mis sur orbite par une intro sombre et symphonique, s’en suit une très lourde rythmique Maidenienne, qui est dans le même style que la partie rythmique vocale de Kimberly Goss sur le titre « Written in stone » de l’album Suicide By My Side de Sinergy. Cela constitue la première partie de la chanson. Un solo très inspiré venant faire le lien avec la deuxième partie qui se veut, elle, beaucoup plus speed que le début midtempo de cette chanson. C’est d’ailleurs cette dernière qui se révèle être la plus intéressante et entraînante du morceau, mais malheureusement un poil trop courte. Cette fin nous laisse quand même sur notre faim (oui, je sais, elle était facile celle-là).
Conclusion : Vous l’aurez compris, cet album ne s’adresse qu’aux fans ultimes du groupe qui veulent garder une trace de feu-Dungeon. Recommandable également pour les metalleux qui ne connaissent pas les pionniers du genre (Iron Maiden, Judas Priest, Helloween) et qui pourront aiguiser leur oreilles avec ce Resurrection (s’il existe à l’heure actuelle ce genre de metalleux bien évidemment).
Note : 5/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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