Chronique
RAVE THE REQVIEM - STIGMATA ITCH / Out of Line Music 2020
Après ma découverte , en 2017 d’un excellent « Fvneral [Sic] », je suis entré avec joie dans l’univers électro indus de RAVE THE REQVIEM. Cet album, trois ans après est toujours aussi excellent, alors quelle ne fût ma joie quand j’ai appris l’approche de ce nouvel opus « Sigmata Itch », qui sert d’intronisation à la nouvelle vocaliste, Jennie Nord, « The Sister Svperior ».
Pour le reste, tout est toujours écris, enregistré, mixé, il a sûrement aussi fait la bouffe au studio, le grand « The Prophet », Filip Lönnqvist.
Après une (allez deux) écoutes globales, l’album semble plus électro et un poil moins violent que son aîné. Mais on a toujours ce qui a fait que j’aime ce groupe : de très bonnes lignes de chant.
Alors autant l’intro de la précédente offrande était malsaine et électro, là je suis pris totalement à contre pied… « Oh, The Joy » est une intro acoustique chantée version feu de camp, superbe, très mélodique, joviale, une franche réussi qui contraste à 200 % avec le thème ! J’adore !
Par contre le revirement est violent, parce que « Bring The Light » va mettre des baffes ! Du pur metal indus qui tape fort, à la production parfaite ! The Prophet lance les hostilités et la Sister Svperior nous offre un refrain entraînant à souhait. Et ça devient meilleur écoute après écoute tout comme le « Holy Homicide », premier clip, très travaillé, de cet opus. Pourtant pas très fan à la première écoute, là je me régale ! Il n’y a pas à dire, Filip est bon! Quelles orchestrations et chœurs !! Une claque !
« Riptide » revient à quelque chose de plus bourrin, ce qui ne me déplaît pas. Ce morceau serait très bien passé sur « Funeral [Sic] », et s’écoute très facilement. Il y a une simplicité dans l’architecture des compositions, dans ce sens où les rythmiques sont simples mais les ornements, claviers et orchestrations, embellissent l’édifice de façon solide. Et Que dire du travail du Prophet sur l’enregistrement. « Colossvs » le prouve, tout est à sa place. Les orchestrations sont une fois de plus de mise, avec (chose rare), un solo sympa ! Miam !!
« Phantom Pain » sera plus classique, moins vocalement entraînant (tout en restant bon). Les orchestrations du pont passent bien également. Et elles lancent un « Alpha VS Omega » où le Prophet nous régale d’un de ses rare growl. Un vrai duo opposé. Même si le rendu est plus terne, ça s’écoute très bien…
Plus speed et psychédélique, avec une mise en avant des voix masculines, modifiées ou non, de claviers électros, ce « By The Horn Of Joshva » remonte un peu le niveau. Les passages brutaux donnent envie d‘ headbanger ! Et quelque part c’est ce qu’on demande ! « She Will Weep » est sympa mais pas aussi transcendant. Le refrain de la Sister Svperior est bon mais le morceau plus basique. Plus basique pour ce groupe ça veut déjà dire très bon !
« Aerial » remonte le niveau lourdement. La fusion parfaite du son de l’album précédent avec une ligne mélodique (sûrement la Holy Mother) qui rappelle le chant de l’album « The Gospel Of Nil ». Un savant mélange de ce que le groupe sait faire, et qui me régale !
Avant la fin le groupe nous offre un dernier « Majordomo », bon duo vocal, typique du combo, qui ne sera pas sans rappeler le très bon « Ghost Royale », le côté speed en moins.
Puis on conclu, encore une fois, comme l’intro, surprise, avec un « He Cometh Forth Like A Flower » totalement orchestral. Digne d’une bande son d’un film épique à la Two Steps From Hell. Magistral. Sublime, les mots me manquent. Ouaw… Quelle fin !!!
Avec ce « Stigmata Itch », le groupe, enfin… Filip, confirme son talent. Il a son style, son univers, mais sais se renouveler d’album en album. Alors oui tout n’est pas parfait, mais quand on voit les moyens dont disposent le groupe, et bien on dit chapeau. Et on dit Merci. Très bonne surprise de cette fin d’année.
Pour le reste, tout est toujours écris, enregistré, mixé, il a sûrement aussi fait la bouffe au studio, le grand « The Prophet », Filip Lönnqvist.
Après une (allez deux) écoutes globales, l’album semble plus électro et un poil moins violent que son aîné. Mais on a toujours ce qui a fait que j’aime ce groupe : de très bonnes lignes de chant.
Alors autant l’intro de la précédente offrande était malsaine et électro, là je suis pris totalement à contre pied… « Oh, The Joy » est une intro acoustique chantée version feu de camp, superbe, très mélodique, joviale, une franche réussi qui contraste à 200 % avec le thème ! J’adore !
Par contre le revirement est violent, parce que « Bring The Light » va mettre des baffes ! Du pur metal indus qui tape fort, à la production parfaite ! The Prophet lance les hostilités et la Sister Svperior nous offre un refrain entraînant à souhait. Et ça devient meilleur écoute après écoute tout comme le « Holy Homicide », premier clip, très travaillé, de cet opus. Pourtant pas très fan à la première écoute, là je me régale ! Il n’y a pas à dire, Filip est bon! Quelles orchestrations et chœurs !! Une claque !
« Riptide » revient à quelque chose de plus bourrin, ce qui ne me déplaît pas. Ce morceau serait très bien passé sur « Funeral [Sic] », et s’écoute très facilement. Il y a une simplicité dans l’architecture des compositions, dans ce sens où les rythmiques sont simples mais les ornements, claviers et orchestrations, embellissent l’édifice de façon solide. Et Que dire du travail du Prophet sur l’enregistrement. « Colossvs » le prouve, tout est à sa place. Les orchestrations sont une fois de plus de mise, avec (chose rare), un solo sympa ! Miam !!
« Phantom Pain » sera plus classique, moins vocalement entraînant (tout en restant bon). Les orchestrations du pont passent bien également. Et elles lancent un « Alpha VS Omega » où le Prophet nous régale d’un de ses rare growl. Un vrai duo opposé. Même si le rendu est plus terne, ça s’écoute très bien…
Plus speed et psychédélique, avec une mise en avant des voix masculines, modifiées ou non, de claviers électros, ce « By The Horn Of Joshva » remonte un peu le niveau. Les passages brutaux donnent envie d‘ headbanger ! Et quelque part c’est ce qu’on demande ! « She Will Weep » est sympa mais pas aussi transcendant. Le refrain de la Sister Svperior est bon mais le morceau plus basique. Plus basique pour ce groupe ça veut déjà dire très bon !
« Aerial » remonte le niveau lourdement. La fusion parfaite du son de l’album précédent avec une ligne mélodique (sûrement la Holy Mother) qui rappelle le chant de l’album « The Gospel Of Nil ». Un savant mélange de ce que le groupe sait faire, et qui me régale !
Avant la fin le groupe nous offre un dernier « Majordomo », bon duo vocal, typique du combo, qui ne sera pas sans rappeler le très bon « Ghost Royale », le côté speed en moins.
Puis on conclu, encore une fois, comme l’intro, surprise, avec un « He Cometh Forth Like A Flower » totalement orchestral. Digne d’une bande son d’un film épique à la Two Steps From Hell. Magistral. Sublime, les mots me manquent. Ouaw… Quelle fin !!!
Avec ce « Stigmata Itch », le groupe, enfin… Filip, confirme son talent. Il a son style, son univers, mais sais se renouveler d’album en album. Alors oui tout n’est pas parfait, mais quand on voit les moyens dont disposent le groupe, et bien on dit chapeau. Et on dit Merci. Très bonne surprise de cette fin d’année.
Critique : SBM
Note : 9/10
Site du groupe : Facebook Officiel
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