Chronique

BRING ME THE HORIZON - POST HUMAN : SURVIVAL HORROR / Sony Music 2021

Les ex européens (Brexit oblige) débarque en ce début 2021 avec le premier EP/Album issu d’une série de quatre nommés POST HUMAN.
Ce premier volume Post Human : Survival Horror est composé de neuf titres qui soit-il dit en passant se voient être agrémentés par de sacrés invités…

Dès son lancement avec « Dear Diary », rentre dans le vi du sujet avec un titre court, énergique et direct. Pas de fioritures, ça tape et nous plonge dans cet univers metal alternatif que l’on affectionne. L’intro de « Parasite Eve » se voit quand à elle totalement différente avec ses chœurs prenants et son intro calme qui après un break explose et prend toute son ampleur, captivant toute notre attention entre les passages narrés / rappés et les autres plus metal. « Teardrops » se voit quand à elle plus mainstream tout en gardant cette approche indus, mais orientée avec ce chant clair plus accessible au large public.
« Obey » est synonyme de l’arrivée du premier invité avec Yungblud, mais revient aussi dans cet univers plus metal. Une petite bombe qui nous explose à la face et qui ne laissera pas indifférent. « Itch for the cure (When will we be free) » est une introduction à « Kingslayer », très K-POP sur lequel logiquement le groupe Babymetal vient se greffer. N’en déplaise à ses détracteurs (moi le premier), il faut quand même avouer que ce morceau est vraiment prenant et va sacrément vous faire bouger ! L’avancée se poursuit toujours avec des invitées, à savoir les Nova Twins pour ce « 1x1 » qui poursuit cette constante musicale donnée par le groupe depuis le début à savoir un enchainement de titres plus accrocheurs les uns que les autres. D’ailleurs, avec « Ludens » le groupe revient en mode ‘solo’ pour un autre titre percutant mais assez orienté grand public. Un peu de calme avant le final « One day the only butterflies left will be in your chest as you march towards your death ». Cette conclusion est de toute beauté: une ballade mélancolique portée par la douce voix de Amy Lee (Evanescence). On s’évade, on rêve et on se fait bercer par cet ovni sur ce disque mais qui est délicieusement bienvenu avec ce duo impeccable et imparable.

Si les quatre volets de cette série d’albums sont de cet acabit alors le groupe nous offrira un projet hors normes car ce SURVIVAL HORROR tape déjà très fort ! Vivement la suite car là on en redemande.
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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