Chronique

EVERGREY - ESCAPE OF THE PHOENIX / Afm records 2021

Après une trilogie de très haute volée, nos Suédois sont déjà de retour, prêts à en découdre une fois de plus. Oui plus rien ne semble vouloir arrêter la machine Evergrey et c'est tant mieux !! Parés pour une nouvelle aventure ??

D'entrée un gros riff dans ta gueule nous accueille pour « Forever Outsider » qui nous replonge dans l'univers si extraordinaire de nos gaillards. Une chanson dans le plus pur esprit Evergrey qui fait plaisir. A la suite « Where August Mourn » arrive dans une veine plus cool. Là encore on ne sera pas surpris tant tout respire le style du groupe. Tom S Englud est à nouveau le moteur émotionnel du combo délivrant un chant clair et puissant qui ne laisse, toujours pas, indifférent !
Début calme pour « Stories », qui nous plonge dans une mélancolie toute Scandinave. La puissance du refrain ne vient qu'enfoncer la noirceur des couplets calmes. Pas le titre à écouter en pleine déprime ! Espérons que la suite soit un peu plus éclairée avec « Dandelion Cipher ». La réponse est oui, un riff qui réveille la bête en nous, une montée en puissance et c'est parti pour lâcher les chevaux ! Un titre efficace qui fait du bien !
« The Beholder » déboule pour un titre plus ambiant et progressif. Un style presque 'nouveau' pour le groupe et qui voit le très grand James LaBrie prêter sa sublime voix à l'ensemble : magique ! Le piano de Rikard ouvre « In Absence Of Sun » qui est la première ballade de l'album. Un moment lourd qui plombe une fois de plus notre moral. Une plongé dans les abysses qui vous colle à la peau, malgré un refrain libérateur.
« Eternal Nocturnal » revient à du plus vivant avec son rythme et sa puissance. Pas le plus notable mais il arrive au bon moment. Puis la title track débarque en mode plus envolé. « Escape Of The Phoenix » redonne du baume au cœur avec cette musique si percutante. Une véritable pépite de métal sombre et puissant.
« You From You » est la deuxième ballade, qui se veut bien plus puissante que la précédente. Un titre qui là encore porte une émotion palpable ! A noter comme d'hab. les solos habités du sous-estimé Henrik Danhage. On reprend le métal prog avec « Leaden Saint », qui se joue de vous et avec son arrière gothique vous file des frissons ! Hum que c'est bon ! Pour moi le titre de cet opus assurément !!
On termine avec ce « Run » plus simple et lumineux qui permet de conclure sur une note positive ce nouvel album, une fois de plus, réussi à souhait !!

Conclusion : sans révolutionner son univers Evergrey a su une fois de plus créer un album haut en couleurs et en émotions. Peut-être pas le plus indispensable mais quelle leçon de musique pour les fans de la troupe !!
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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