Chronique
CHAOSWAVES – THE WHITE NOISE WITHIN / DVS RECORDS 2006
Nouvelle venue dans le monde du métal, ce combos Italo-Danois nous propose un premier album fort prometteur : un savant mélange de Nevermore et de Lacuna Coil.
Ça démarre très fort avec « The 3rd moment of madness » un riff très power trash et une voix masculine assez proche de celle de Warell Dan (Nevermore). Bref pas de soucis sur l’influence du combos Américain sur les Italo-Danois. Au niveau de la voix féminine là aussi une très forte influence de Cristina Scabbia (Lacuna Coil). Un début bourrin prometteur avec de bien bon soli une musique énergique très puissante bien maîtrisée. Sans plus attendre un autre titre bulldozer « Indifferent » vous prend lui aussi à la gorge. Le duo voix masculine et féminine fonctionne bien, apportant un petit plus à la musique. Niveau technique rien à reprocher ça joue grave : la basse se fait bien entendre, les guitares ronronnent et vous essaiment de ses passages mélodiques et bourrins aussi fous que ceux des Américains (de Nevermore pour ceux qui ne suivent pas), la batterie ne fait pas non plus dans le gentil et parvient à suivre la cadence apportant sa puissance au bon moment et sachant faire preuve de subtilité à d’autre.
Poursuivons avec la jolie intro de « Mirror » qui se rapproche pas mal de Lacuna Coil, avant que le riff marteau pilon ne vient vous remettre les pendules à l’heure. Le titre le plus long de l’album 7’42 minutes assez prog et prenante, avec ses changements de rythme, d’atmosphère et ses solos habités : un gros morceau !
Encore un riff très ‘Nevermorien’ (voir Kragensien) pour « Hate create ». Bon on bourrine encore (ce qui peut lasser) mais surtout on a un peu l’impression d’écouter en quelque sorte le même titre. Quelques passages calmes viennent se rajouter avec plaisir. En tout cas ça envoie grave quelle puissance et quelle technique. Petite interlude sinistre, « The end of me » ne se veux pas rassurante et les vocaux calmes et envoûtants donnent dans le dépressif grandiose. Heureusement que « The wasteland of days » arrive en compagnie d’un gros riff lourd et se poursuit avec toujours cette puissance ahurissante. Le chant parfait rend très bien et laisse passer pas mal d’émotion dans cette musique sombre et inquiétante.
« Paint the poet dead » commence cette fois ci par sur un gros riff mais sur des guitares malsaines très sombres et mélancoliques, ce titre ne fait pas une seconde dans le joyeux.
Certes à la longue ça peut être un peu fatiguant aussi (il faut être averti) mais le talent du groupe me fait dire que dans quelques essais ils vont être à prendre très au sérieux.
« Swept axay » revient bien fort avec notre riff bulldozer, (ah la, la Communic à du soucis à se faire car ce groupe à de meilleurs arguments à proposer). Un gros mid tempo lourd où le chant féminin est plus en avant.
Pour terminer « See nothing, hear nothing, say nothing » (putain quel titre !) débute par quelques notes calmes avant un riff pachydermique, suivit par quelques sonorités modernes et un chant biscornu au quel j’ai beaucoup de mal à adhérer. Le titre le plus curieux de l’album, avec des breaks bien sympathoches, des passages bourrins impressionnants. Une fin pas mal progressive qui alterne plein de passages variés.
Conclusion : une bien bonne surprise de ce début d’année même si quelques longueurs se font ressentir, et une trop forte influence aussi. Un album à conseiller aux fans des groupes précités et un groupe au fort potentiel à suivre.
Ça démarre très fort avec « The 3rd moment of madness » un riff très power trash et une voix masculine assez proche de celle de Warell Dan (Nevermore). Bref pas de soucis sur l’influence du combos Américain sur les Italo-Danois. Au niveau de la voix féminine là aussi une très forte influence de Cristina Scabbia (Lacuna Coil). Un début bourrin prometteur avec de bien bon soli une musique énergique très puissante bien maîtrisée. Sans plus attendre un autre titre bulldozer « Indifferent » vous prend lui aussi à la gorge. Le duo voix masculine et féminine fonctionne bien, apportant un petit plus à la musique. Niveau technique rien à reprocher ça joue grave : la basse se fait bien entendre, les guitares ronronnent et vous essaiment de ses passages mélodiques et bourrins aussi fous que ceux des Américains (de Nevermore pour ceux qui ne suivent pas), la batterie ne fait pas non plus dans le gentil et parvient à suivre la cadence apportant sa puissance au bon moment et sachant faire preuve de subtilité à d’autre.
Poursuivons avec la jolie intro de « Mirror » qui se rapproche pas mal de Lacuna Coil, avant que le riff marteau pilon ne vient vous remettre les pendules à l’heure. Le titre le plus long de l’album 7’42 minutes assez prog et prenante, avec ses changements de rythme, d’atmosphère et ses solos habités : un gros morceau !
Encore un riff très ‘Nevermorien’ (voir Kragensien) pour « Hate create ». Bon on bourrine encore (ce qui peut lasser) mais surtout on a un peu l’impression d’écouter en quelque sorte le même titre. Quelques passages calmes viennent se rajouter avec plaisir. En tout cas ça envoie grave quelle puissance et quelle technique. Petite interlude sinistre, « The end of me » ne se veux pas rassurante et les vocaux calmes et envoûtants donnent dans le dépressif grandiose. Heureusement que « The wasteland of days » arrive en compagnie d’un gros riff lourd et se poursuit avec toujours cette puissance ahurissante. Le chant parfait rend très bien et laisse passer pas mal d’émotion dans cette musique sombre et inquiétante.
« Paint the poet dead » commence cette fois ci par sur un gros riff mais sur des guitares malsaines très sombres et mélancoliques, ce titre ne fait pas une seconde dans le joyeux.
Certes à la longue ça peut être un peu fatiguant aussi (il faut être averti) mais le talent du groupe me fait dire que dans quelques essais ils vont être à prendre très au sérieux.
« Swept axay » revient bien fort avec notre riff bulldozer, (ah la, la Communic à du soucis à se faire car ce groupe à de meilleurs arguments à proposer). Un gros mid tempo lourd où le chant féminin est plus en avant.
Pour terminer « See nothing, hear nothing, say nothing » (putain quel titre !) débute par quelques notes calmes avant un riff pachydermique, suivit par quelques sonorités modernes et un chant biscornu au quel j’ai beaucoup de mal à adhérer. Le titre le plus curieux de l’album, avec des breaks bien sympathoches, des passages bourrins impressionnants. Une fin pas mal progressive qui alterne plein de passages variés.
Conclusion : une bien bonne surprise de ce début d’année même si quelques longueurs se font ressentir, et une trop forte influence aussi. Un album à conseiller aux fans des groupes précités et un groupe au fort potentiel à suivre.
Critique : Guillaume
Note : 7/10
Site du groupe : site officiel de Chaoswave
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