Chronique
THE OFFSPRING - LET THE BAD TIMES ROLL / Concord Jazz 2021
Il y a des groupes qu'on ne peut pas oublier. Non pas par la magnificence de la musique mais par les souvenirs. Et oui on a tous nos groupes typés « madeleine de Proust ». Un de ces groupe est, pour moi, THE OFFSPRING. L’écouter c’est voyager dans le temps, revoir des amis. Coquinou, Atropa, si vous m ‘écoutez, enfin… me lisez : dédicace !
Bien que le dernier album en date « Days Go By » ne soit pas du tout à la hauteur de ce que le groupe sait faire, il semblerait que les 9 années passées aient permis, bon déjà à Dexter d’avoir son doctorat (respect Bro), mais aussi au groupe de pondre un album digne des grands tubes que l’on connaît. Déjà on a droit à la plus belle pochette de la discographie, je l’adore !!
Le titre éponyme, à savoir « Let The Bad Times Roll » m’a mis une bonne claque, me rappelant le bon temps. Mais sur l’album ça donne quoi ?
L’album démarre sur un titre de très bonne manufacture avec un timbre « atypique » pour notre blond à pointes. « This Is Not Utopia » fait écho à l’époque « Rise And Fall, Rage And Grace ». Simple, direct, dénonciateur d’une Amérique chaotique. J’aime.
« It’s Commotion in slow motion,
it’s Humanity denied.
A violent race, punch in the face.
With all this hate how can we all survive ? »
On arrive au dit titre éponyme. Hyper rock punk, époque « Americana », avec une pointe acoustique discrète, le groupe balance le son qu’on aime et n’a pas la langue dans sa poche. Le refrain va vous rester en tête un loooong moment.
« Hey Lincoln, how is your grave roll ? T
ake what’s right and make it wrong.
Make it up as I go along.
Let me know when you decide,
Apathy Or Suicide »
J’adore. Du bon Offspring comme j’aime !! On arrive sur quelque chose de plus posé, plus mature avec « Behind Your Walls ». Titre plutôt orienté « Splinter », qui pour moi est un bijou, j’aime beaucoup, et le message n’est pas pour me déplaire. Puissant sans en faire trop, le titre est rudement efficace…
« When the water won’t cut the flame,
and the anger drives you insane.
Tell me, how does it look from behind your walls of pain »
Oui vous avez remarqué que j’aime bien les paroles, et surtout que chaque morceau a une identité. Pas neuve, je vous le concède, mais on en revient à ce que je disais : le groupe explore sa carrière. Sans prise de tête ni laxisme. Du bon travail.
« Army Of One », me rappelle « Conspiracy Of One », genre « Million Miles Away » avec cette guitare...semi-saturée ? Putain que c’est bon de rajeunir. Et de voir que le groupe de mon adolescence l’est toujours ! Je me délecte. Jusque ici c’est le nirvana.
« Breaking These Bones » est bien. Mais il me manque un truc. Pourtant ça envoie et c’est bonnard mais je saurais pas dire pourquoi c’est un poil en deçà… « Coming For You » démarre, pour moi, comme le tube « Rock’n Roll » de Gary Glitter que tout le monde a entendu sur le film « The Full Monty » à savoir une batterie entraînante, groove à souhait. Le titre sent le « Smash » (mais quel album!!!) à mon sens avec une pointe de modernité… Une fusion « Smash »/ « Splinter » si vous préférez… avec un bon solo qui fait plaisir ! Miam !
« We Never Have Sex Anymore » sort les trompettes et le saxophone pour un titre plus léger, et finalement très jazz. Les deux instruments sus mentionnés avec un piano discret mais racé sur le pont, on a un truc assez atypique mais très très bien ficelé qui pourra rappeler « The Worst Hangover Ever » sur «Splinter ». En bref un petit bol d’air frais.
« In The Hall of The Mountain King » est une version punk du même titre composé par Edvard Grieg . Sympa mais ne marque pas les esprit. Dommage ça casse le rythme. « The Opiod Diaries » est plus classique. Époque « Ixnay On The Hombre » et « Smash », avec ces guitares incisives, pas trop graves, très punk rock quoi. Pas mal mais convenu malgré une rythmique plaisante.
« Hassan Chop » remonte le niveau largement. Inspiré du cri du méchant sabreur dans un épisode de Bugs Bunny et Daffy Duck, le titre balance les massacres au nom de cette merde nommée religion. La ligne de basse, la guitare, le chant, tout ici est fait pour donner du grand Offspring. Magistral. Mélodieux. Inspiré. Le morceau est excellent. Rien à dire.
« Killings so others will be saved.
We’ll lead this modern day crusade »
Après ce moment énergique on se pose doucement avec une version piano/orchestrale de « Gone Away » tiré de « Ixnay On The Hombre ». Titre déjà excellent à l’époque et qui est ici merveilleusement plus en adéquation avec le thème. Dexter a écrit cette chanson quand sa compagne s’est tuée dans un accident de voiture. Ici avec la magie des violons, le titre se révèle bien plus prenant. Merci Dexter… et… Sorry for your loss.
« Lullaby » reprend rapidement quelques notes du titre éponyme. Une petite outro en somme.
Après neuf ans, que dire de ce groupe ? Ben… ils sont toujours là et avec de l’énergie à revendre !! Loin d’un Blink-182 qui n’a jamais su se renouveler, on a ici un album compact, un condensé de ce que le groupe a fait de mieux. Il n’est pas parfait mais après tout ce temps, je trouve que le résultat est génial. Certains titres (la majorité) sont à écouter en boucle sans modération !!
THEY ARE FUCKIN’ BACK !!!!
Bien que le dernier album en date « Days Go By » ne soit pas du tout à la hauteur de ce que le groupe sait faire, il semblerait que les 9 années passées aient permis, bon déjà à Dexter d’avoir son doctorat (respect Bro), mais aussi au groupe de pondre un album digne des grands tubes que l’on connaît. Déjà on a droit à la plus belle pochette de la discographie, je l’adore !!
Le titre éponyme, à savoir « Let The Bad Times Roll » m’a mis une bonne claque, me rappelant le bon temps. Mais sur l’album ça donne quoi ?
L’album démarre sur un titre de très bonne manufacture avec un timbre « atypique » pour notre blond à pointes. « This Is Not Utopia » fait écho à l’époque « Rise And Fall, Rage And Grace ». Simple, direct, dénonciateur d’une Amérique chaotique. J’aime.
« It’s Commotion in slow motion,
it’s Humanity denied.
A violent race, punch in the face.
With all this hate how can we all survive ? »
On arrive au dit titre éponyme. Hyper rock punk, époque « Americana », avec une pointe acoustique discrète, le groupe balance le son qu’on aime et n’a pas la langue dans sa poche. Le refrain va vous rester en tête un loooong moment.
« Hey Lincoln, how is your grave roll ? T
ake what’s right and make it wrong.
Make it up as I go along.
Let me know when you decide,
Apathy Or Suicide »
J’adore. Du bon Offspring comme j’aime !! On arrive sur quelque chose de plus posé, plus mature avec « Behind Your Walls ». Titre plutôt orienté « Splinter », qui pour moi est un bijou, j’aime beaucoup, et le message n’est pas pour me déplaire. Puissant sans en faire trop, le titre est rudement efficace…
« When the water won’t cut the flame,
and the anger drives you insane.
Tell me, how does it look from behind your walls of pain »
Oui vous avez remarqué que j’aime bien les paroles, et surtout que chaque morceau a une identité. Pas neuve, je vous le concède, mais on en revient à ce que je disais : le groupe explore sa carrière. Sans prise de tête ni laxisme. Du bon travail.
« Army Of One », me rappelle « Conspiracy Of One », genre « Million Miles Away » avec cette guitare...semi-saturée ? Putain que c’est bon de rajeunir. Et de voir que le groupe de mon adolescence l’est toujours ! Je me délecte. Jusque ici c’est le nirvana.
« Breaking These Bones » est bien. Mais il me manque un truc. Pourtant ça envoie et c’est bonnard mais je saurais pas dire pourquoi c’est un poil en deçà… « Coming For You » démarre, pour moi, comme le tube « Rock’n Roll » de Gary Glitter que tout le monde a entendu sur le film « The Full Monty » à savoir une batterie entraînante, groove à souhait. Le titre sent le « Smash » (mais quel album!!!) à mon sens avec une pointe de modernité… Une fusion « Smash »/ « Splinter » si vous préférez… avec un bon solo qui fait plaisir ! Miam !
« We Never Have Sex Anymore » sort les trompettes et le saxophone pour un titre plus léger, et finalement très jazz. Les deux instruments sus mentionnés avec un piano discret mais racé sur le pont, on a un truc assez atypique mais très très bien ficelé qui pourra rappeler « The Worst Hangover Ever » sur «Splinter ». En bref un petit bol d’air frais.
« In The Hall of The Mountain King » est une version punk du même titre composé par Edvard Grieg . Sympa mais ne marque pas les esprit. Dommage ça casse le rythme. « The Opiod Diaries » est plus classique. Époque « Ixnay On The Hombre » et « Smash », avec ces guitares incisives, pas trop graves, très punk rock quoi. Pas mal mais convenu malgré une rythmique plaisante.
« Hassan Chop » remonte le niveau largement. Inspiré du cri du méchant sabreur dans un épisode de Bugs Bunny et Daffy Duck, le titre balance les massacres au nom de cette merde nommée religion. La ligne de basse, la guitare, le chant, tout ici est fait pour donner du grand Offspring. Magistral. Mélodieux. Inspiré. Le morceau est excellent. Rien à dire.
« Killings so others will be saved.
We’ll lead this modern day crusade »
Après ce moment énergique on se pose doucement avec une version piano/orchestrale de « Gone Away » tiré de « Ixnay On The Hombre ». Titre déjà excellent à l’époque et qui est ici merveilleusement plus en adéquation avec le thème. Dexter a écrit cette chanson quand sa compagne s’est tuée dans un accident de voiture. Ici avec la magie des violons, le titre se révèle bien plus prenant. Merci Dexter… et… Sorry for your loss.
« Lullaby » reprend rapidement quelques notes du titre éponyme. Une petite outro en somme.
Après neuf ans, que dire de ce groupe ? Ben… ils sont toujours là et avec de l’énergie à revendre !! Loin d’un Blink-182 qui n’a jamais su se renouveler, on a ici un album compact, un condensé de ce que le groupe a fait de mieux. Il n’est pas parfait mais après tout ce temps, je trouve que le résultat est génial. Certains titres (la majorité) sont à écouter en boucle sans modération !!
THEY ARE FUCKIN’ BACK !!!!
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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