Chronique

FALKIRK – GATES OF THE DAWN / FALKIRK UNDERCLASS 2006

Cela faisait 3 ans que nous n’avions pas eu de nouvelle des français de Falkirk, et voici qu’en cette fin février, ils nous reviennent avec un album conceptuel des plus ambitieux. Alors qu’attendons nous pour nous jeter dessus. 
 
Petite intro du style greco-romaine pour « At the gates of dawn » celle ci nous plonge sans plus attendre dans l’esprit de l’album et nous envoie sur « The endless quest » aux airs de Rhapsody en moins pompeux. Un mid tempo bien mélodique qui se démarque de leur précédent opus. La voix de Stéphane Fradet s’est améliorée depuis tout ce temps étant elle aussi plus mélodique, moins poussive. Niveau solos ça joue grave, on sent dès les premiers instants tout le travail et les améliorations du groupe. Un bon début bien prometteur. « Crimson eyes » est beaucoup plus dans l’esprit de Magnus Imperium ; un heavy mélodique racé. On notera que le groupe n’a pas lésiné sur les arrangements pour faire de ses titres des moments à découvrir à chaque écoute.
« A way to follow » commence calmement sur des guitares sèches avec pas mal de chœurs. Le nom de Rhapsody revient ainsi que Blind Guardian pour le chant puissant de Stéphane. Un début très mélodique et intéressant. La suite c’est avec plus de guitares électriques que le combos poursuit une sorte de mid tempo hyper mélodique limite power ballade très bien fait. L’apport de chœur rendant un coté épique non négligeable : un grand moment ! Après ce doux passage revenons au gros heavy épique avec « Two of a kind » un titre qui arrache, des vocaux presque trash par moment, un refrain très mélodique qui cartonne, des solos pas manchots : du gros ouvrage. Le travail sur la voix est très poussé variant très souvent son chant tout le long du titre : bravo.
Entrée puissante et sombre pour « Remember » qui rappelle certain titre de Slayer, la suite quand à elle et très ‘trashisante’, lourde et méchamment sombre. Heureusement que le refrain donne un peu de gaieté à l’ensemble. Encore une fois Stéphane assure au niveau voix alternant son chant avec maestria. Un des titres les plus trash et le plus énorme du groupe : impressionnant. Je n’est pas encore parlé des autres membres du groupes mais rassurez vous chacun assure vraiment bien, les guitares sont vraiment véloces aussi bien en rythmique qu’en solo tout comme la section rythmique ultra puissante.
Petite interlude très jolie avec « Shadow realms part 1 : The shadow crown » douce et envoûtante, avant que « Shadow realms part 2 : The citadel » n’entre en jeu avec un bon gros riff, et un bien bon solo. Encore une fois on peu relever le travail effectuer par le groupe pour nous proposer un album varié et colossal avec cet instrumental, et « Fading away » ne me contredira pas. Cette chanson évolue au grès d’une monté en puissance remarquable, avant de calmer le jeu le temps d’accueillir le chant. Un super titre plein de changement et très bien réalisé.
Nouveau gros riff heavy pour « End of line » un titre qui dépote pas mal et remontre un visage plus agressif. La voix plus grave confirme cette sensation, mais n’oublie pas d’être plus douce par moment. Il faut le dire aussi le travail fait en guitare et vraiment impressionnant, car chaque solo ce démarque bien et donne un coté technique à l’ensemble sans dénaturer bien au contraire.
Intro cool pour « Silent cries » dans un esprit très 80’s pas dégueux. On accélère le rythme tout en restant dans cet esprit nostalgique. Un titre qui alterne des passages trashs à la Testament, des passages mélodiques à la Helloween, et d’autre à la Metallica. Encore une fois rien à reprocher du travail de professionnel qui fait sensation. Et maintenant place au grand moment épique avec « World’s closing chapter » et ses 10’22 de bonheur. Une intro acoustique sympa, puis c’est partie dans un plus pur esprit Virgin Steele. Du gros métal grandiose à la fois lourd, intensif, magique et toujours mélodique : un monument, sur lequel Stéphane nous montre encore des talents cachés dans des passages hurlés ahurissant !    
Pour clôturer ce chapitre une petite outro « Beyond the gates of dawn » acoustique et enchanteresse qui calme nos sens et donne envie de rappuyer sur play.
 
Conclusion : avec cet album Falkirk surpasse allègrement sa discographie faisant passer aux oubliettes ses deux premiers albums. Un groupe qui a su se remettre en question en introduisant de nouveaux éléments à sa musique, en prenant des risques et surtout en se poussant à la limite et rien que pour ça un grand merci car le résultat est tout bonnement impressionnant ! Une nouvelle preuve que la France possède de vrais groupes de métal et loin d’être de seconde zone. A découvrir ou a posséder, pour ceux qui connaissent.              
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Falkirk
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