Chronique
SETH - LA MORSURE DU CHRIST / Season Of Mist 2021
Légende du black français Seth revient aujourd’hui avec un nouvel album : « La Morsure du Christ ». Vingt-cinq ans après sa première démo « Apocalyptic Desires » Seth nous offre aujourd’hui un concept-album centré autour de la destruction de Notre Dame, événement qui montrait symboliquement la fin du Christianisme.
Visuellement superbe l’objet l’est tout autant tant dans son écriture que musicalement. Le combo a dû passer un temps fou pour écrire les paroles de ce disque en alexandrin. Une gageure qui amène à une langue poétique. Langue qui convient on ne peut mieux aux différents thèmes évoqués ici, du malin au vampire. Mention particulière pour « L’Hymne au vampire (Acte III) » qui évoque la figure de Charles Baudelaire d’une manière élégante et raffinée. Un morceau qui est bien sûr la suite des « Hymne au vampire » (Acte I et II) que l’on trouvait sur le tout premier album du groupe, le cultissime « Les Blessures de l’âme. »
« Blessures de l’âme » qui près de vingt ans après sa sortie reste aujourd‘hui encore une référence tant pour les fans que pour le groupe lui-même. « La Morsure du Christ » apparait d’ailleurs comme la suite logique de cet album devenu une référence absolue du black français.
C’est peut-être la raison pour laquelle Seth malgré une production évidemment plus moderne que sur ses précédents albums reste classique au black metal des premières et deuxième vague norvégienne tant musicalement qu’au niveau thématique comme on peut le voir avec des titres comme « Sacrifice de sang » ou « Le triomphe de Lucifer ». Le black du groupe est un black « pur » qui reste ancré dans la tradition du genre. Il le perpétue tout au long des plages qui composent ce disque de la plus belle des manières qui soit. On sent ici un album de puristes fait pour les puristes. C’est ce qui rend ce disque aussi beau et aussi émouvant.
« La Morsure du Christ » est un très bel album, un disque qui sait être agressif quand il le faut (les blasts y sont monstrueux) mais qui, dans le même temps, sait aussi jouer sur des atmosphères lentes et oppressantes. Les claviers y sont superbes et subtils comme sur l’outro de « L’hymne au vampire (Acte III) » majestueuse et vertigineuse.
Avec ce nouvel album, peut-être le plus beau de toute leur carrière, Seth montre qu’ils ne sont pas devenus pour rien une légende du black français.
Visuellement superbe l’objet l’est tout autant tant dans son écriture que musicalement. Le combo a dû passer un temps fou pour écrire les paroles de ce disque en alexandrin. Une gageure qui amène à une langue poétique. Langue qui convient on ne peut mieux aux différents thèmes évoqués ici, du malin au vampire. Mention particulière pour « L’Hymne au vampire (Acte III) » qui évoque la figure de Charles Baudelaire d’une manière élégante et raffinée. Un morceau qui est bien sûr la suite des « Hymne au vampire » (Acte I et II) que l’on trouvait sur le tout premier album du groupe, le cultissime « Les Blessures de l’âme. »
« Blessures de l’âme » qui près de vingt ans après sa sortie reste aujourd‘hui encore une référence tant pour les fans que pour le groupe lui-même. « La Morsure du Christ » apparait d’ailleurs comme la suite logique de cet album devenu une référence absolue du black français.
C’est peut-être la raison pour laquelle Seth malgré une production évidemment plus moderne que sur ses précédents albums reste classique au black metal des premières et deuxième vague norvégienne tant musicalement qu’au niveau thématique comme on peut le voir avec des titres comme « Sacrifice de sang » ou « Le triomphe de Lucifer ». Le black du groupe est un black « pur » qui reste ancré dans la tradition du genre. Il le perpétue tout au long des plages qui composent ce disque de la plus belle des manières qui soit. On sent ici un album de puristes fait pour les puristes. C’est ce qui rend ce disque aussi beau et aussi émouvant.
« La Morsure du Christ » est un très bel album, un disque qui sait être agressif quand il le faut (les blasts y sont monstrueux) mais qui, dans le même temps, sait aussi jouer sur des atmosphères lentes et oppressantes. Les claviers y sont superbes et subtils comme sur l’outro de « L’hymne au vampire (Acte III) » majestueuse et vertigineuse.
Avec ce nouvel album, peut-être le plus beau de toute leur carrière, Seth montre qu’ils ne sont pas devenus pour rien une légende du black français.
Critique : Pierre Arnaud
Note : 9/10
Site du groupe : Page Facebook
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