Chronique
GUN BARREL - BOMBARD YOUR SOUL / LMP 2005
Amis bikers bonjour ! Ce cd vous est destiné ;) Certes la caricature est facile, mais cet album est obligé de vous laisser une trace même après une seule écoute. Comment dire ? On aurait envie de nous rendre (peu importe l’heure de la journée) dans un pub pour boire des bières, fumer des cigares, dans une atmosphère sombre, enfumée, malsaine, bref un peu comme au Titty Twister du film « From dusk till‘ dawn » (Une nuit en enfer). Disponible depuis fin 2005, ce Bombard Your Soul, à défaut d’être super original, se veut très sympa à l’écoute. A condition bien sûr de rentrer dans le « trip » du groupe.
Produit entre autres par Piet Sielck (Iron Savior et plus récemment Savage Circus), rien à redire sur la qualité intrinsèque de cet opus. La cover est également sympa, bien que je trouve celle-ci en dessous des excellentes Power Dive (2001) et surtout Battle-Tested (2003), car un peu simpliste.
Récapitulons : 4 Allemands qui font du heavy metal produit par Piet Sielck et dont la pochette se veut guerrière. Ca sent bon le stéréotype ça non ? Pas du tout, malgré les titres des morceaux, il faut vraiment rentrer dans le trip des teutons. Bref, ne pas tout prendre au premier degré (un peu comme pour Hammerfall par exemple). Et l’intro de l’album est aussi surprenante qu’efficace. On dirait du score-metal, oui oui, du Rhapsody quoi :P. « Begging for awakening » avec sa courte durée (moins de deux minutes) aurait pû figurer en ouverture d’un album de Luca Turilli. Certes moins orchestrale, elle serait une suite logique à celle entamée par Prophet Of The Last Eclipse par exemple. Avec le morceau suivant « Dear Mr. Devil », on revient à un style plus Gun Barrelien. La voix de Xaver Drexler y est très roque, un peu à la Lemmy Kilmister de Motörhead et les riffs sont lourds et tranchants. On reste dans un registre quasi-identique avec « Down & dirty », et son ambiance qui respire bon la sueur et la poussière. On enchaîne avec un de mes morceaux préférés de l’album, à savoir « Fearing the fear of my fears » (quel titre !). Je vous avais prévenus de ne pas tout prendre au premier degré :P. Puissant, mais aussi super mélodique sur les parties guitaristiques de Rolf Tanzius, même seul, il arrive à donner des consonances très Maideniennes dans ses soli et ses rythmiques. Sympa !
« The fallen one » est un titre assez entraînant, voire léger sur le refrain, mais les riffs sur les couplets nous ramènent dans un chemin plus « adéquate » au style de Gun Barrel. Surprenant mais très agréable, avec encore une fois un solo très inspiré de la part de Rolf. On revient à du lourd pure souche avec « Lights and shadows » où Xaver nous démontre une nouvelle étendue de ses capacités vocales, à savoir une chant plus poussé, plus aigu et qui tient très bien la route. Un morceau qui remue bien, du hard rock qui dépote quoi ! A contrario, l’intro de « Dive into the flame » peut faire penser à du FM, mais les riffs à la AC/DC qui suivent remettent les pendules à l’heure, avec un refrain efficace, entêtant et un magnifique solo de guitare (encore ?!). La suite n’est pas mal non plus avec le titre éponyme « Bombard your soul » qui fait également partie de mes morceaux préférés de cet opus. Le refrain n’est pas entêtant, il est hypnotisant ! Mais le meilleur moment reste le passage très Maidenien juste apres les refrains ! Terrible et diablement efficace !
« Bloody pretender » continue sur une voie heavy à souhait et sa cavalcade rythmique basse (Tom Kintgen) et batterie (Toni Pinciroli). Un titre enlevé qui n’a aucun temps mort, ça décoiffe (surtout sur la Harley :P). Justement en parlant de Harley, le bien nommé « On the road again » emboîte le pas de manière encore plus énergique. Les riffs du début sont très lourds, mais la suite du morceau se veut beaucoup plus light. Encore une fois, ça frole le FM, bizarre… Retour à du heavy (voire presque speed) avec « I’m alive » qui emporte tout sur son passage avec son refrain à 200 à l’heure. Enfin, les Allemands décident de calmer le jeu avec leur dernier titre « ... is you », un mix ballade/mid tempo aussi surprenant que … surprenant. Seule fausse note de l’album, tant le groupe maîtrise et s’éclate sur les morceaux heavy et entraînants, qu’une telle chanson, surtout en fin de galette, fait un peu retomber le soufflet. Dommage mais pas dramatique.
Conclusion : Un bon album. Gun Barrel continue son petit bonhomme de chemin sans se prendre la tête et en restant fidèles à eux-mêmes et envers leurs fans. Un groupe à, certainement, mieux apprécier sur scène. C’est sombre, c’est fort, c’est lourd, c’est sale ; c’est du heavy metal quoi !
Produit entre autres par Piet Sielck (Iron Savior et plus récemment Savage Circus), rien à redire sur la qualité intrinsèque de cet opus. La cover est également sympa, bien que je trouve celle-ci en dessous des excellentes Power Dive (2001) et surtout Battle-Tested (2003), car un peu simpliste.
Récapitulons : 4 Allemands qui font du heavy metal produit par Piet Sielck et dont la pochette se veut guerrière. Ca sent bon le stéréotype ça non ? Pas du tout, malgré les titres des morceaux, il faut vraiment rentrer dans le trip des teutons. Bref, ne pas tout prendre au premier degré (un peu comme pour Hammerfall par exemple). Et l’intro de l’album est aussi surprenante qu’efficace. On dirait du score-metal, oui oui, du Rhapsody quoi :P. « Begging for awakening » avec sa courte durée (moins de deux minutes) aurait pû figurer en ouverture d’un album de Luca Turilli. Certes moins orchestrale, elle serait une suite logique à celle entamée par Prophet Of The Last Eclipse par exemple. Avec le morceau suivant « Dear Mr. Devil », on revient à un style plus Gun Barrelien. La voix de Xaver Drexler y est très roque, un peu à la Lemmy Kilmister de Motörhead et les riffs sont lourds et tranchants. On reste dans un registre quasi-identique avec « Down & dirty », et son ambiance qui respire bon la sueur et la poussière. On enchaîne avec un de mes morceaux préférés de l’album, à savoir « Fearing the fear of my fears » (quel titre !). Je vous avais prévenus de ne pas tout prendre au premier degré :P. Puissant, mais aussi super mélodique sur les parties guitaristiques de Rolf Tanzius, même seul, il arrive à donner des consonances très Maideniennes dans ses soli et ses rythmiques. Sympa !
« The fallen one » est un titre assez entraînant, voire léger sur le refrain, mais les riffs sur les couplets nous ramènent dans un chemin plus « adéquate » au style de Gun Barrel. Surprenant mais très agréable, avec encore une fois un solo très inspiré de la part de Rolf. On revient à du lourd pure souche avec « Lights and shadows » où Xaver nous démontre une nouvelle étendue de ses capacités vocales, à savoir une chant plus poussé, plus aigu et qui tient très bien la route. Un morceau qui remue bien, du hard rock qui dépote quoi ! A contrario, l’intro de « Dive into the flame » peut faire penser à du FM, mais les riffs à la AC/DC qui suivent remettent les pendules à l’heure, avec un refrain efficace, entêtant et un magnifique solo de guitare (encore ?!). La suite n’est pas mal non plus avec le titre éponyme « Bombard your soul » qui fait également partie de mes morceaux préférés de cet opus. Le refrain n’est pas entêtant, il est hypnotisant ! Mais le meilleur moment reste le passage très Maidenien juste apres les refrains ! Terrible et diablement efficace !
« Bloody pretender » continue sur une voie heavy à souhait et sa cavalcade rythmique basse (Tom Kintgen) et batterie (Toni Pinciroli). Un titre enlevé qui n’a aucun temps mort, ça décoiffe (surtout sur la Harley :P). Justement en parlant de Harley, le bien nommé « On the road again » emboîte le pas de manière encore plus énergique. Les riffs du début sont très lourds, mais la suite du morceau se veut beaucoup plus light. Encore une fois, ça frole le FM, bizarre… Retour à du heavy (voire presque speed) avec « I’m alive » qui emporte tout sur son passage avec son refrain à 200 à l’heure. Enfin, les Allemands décident de calmer le jeu avec leur dernier titre « ... is you », un mix ballade/mid tempo aussi surprenant que … surprenant. Seule fausse note de l’album, tant le groupe maîtrise et s’éclate sur les morceaux heavy et entraînants, qu’une telle chanson, surtout en fin de galette, fait un peu retomber le soufflet. Dommage mais pas dramatique.
Conclusion : Un bon album. Gun Barrel continue son petit bonhomme de chemin sans se prendre la tête et en restant fidèles à eux-mêmes et envers leurs fans. Un groupe à, certainement, mieux apprécier sur scène. C’est sombre, c’est fort, c’est lourd, c’est sale ; c’est du heavy metal quoi !
Note : 7/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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