Chronique
ALCATRAZZ - V / Silver linning 2021
Le retour d’Alcatrazz me fait plaisir car son dernier opus m’avait grandement satisfait ! Oui mais voilà une chose impensable s’est produite avec le départ de Graham Bonnet, fondateur de la formation au début des années 80. Celui-ci est remplacé par l’expérimenté Doogie White (Rainbow, Yngwie Malmsteen, Michael Schenker…) mais cela sera-t-il suffisant ??
C’est à fond les ballons que débute cet opus avec « Guardian angel ». Un titre fort qui va démontrer le gros problème de cet opus : la personnalité ! Car même si Doogie se donne à fond (et c’est un chanteur que j’aime beaucoup) il ne parvient pas à faire oublier le grand Graham et sa voix si caractéristique. De plus le point positif qu’était Joe Stump sur l’opus précédant devient un point négatif car son jeu trop proche de Malmsteen donne une mauvaise impression. « Nightwatch » arrive et ne ralentit pas le rythme. Même si les compos sont des plus satisfaisantes, on a la désagréable impression d’écouter un album solo de Joe ou bien une pâle copie de Malmsteen (pour rappel Doogie a été son chanteur durant 2 opus).
La très bonne « Sword of deliverance » arrive et met du peps bien fun à cet album. Un titre old school qui fonctionne à merveille. Par contre le riff de « Turn of the wheel » est quant à lui très, trop, proche du maitre Yngwie pour passer inaperçu. J’ai l’impression d’écouter une chute studio de ‘Attack’. La guerrière « Blackheart » débarque et malgré des « Hey » plutôt mous, fait son effet. Rien de bien original mais et on se laisse prendre au jeu.
Un simple « Grace of god » vient à nous et ne procure pas de grande sensation. Une impression de remplissage. J’espère que « Return to nevermore » va retrouver du mieux ? Un titre aux effluves orientales c’est déjà ça de pris. Même si aucune surprise ne sort de là le résultat est convainquant. On retrouve un rythme soutenu avec « Target », qui là aussi sonne très Yngwie Malmsteen. La même impression d’écouter une chute studio.
Un peu de calme avec « Maybe tomorrow », un Mid tempo porté sur l’émotion qui se débrouille plutôt bien grâce à l’engagement de Doogie White. Puis « House of lies » retrouve du Old School bien 80’, pour à nouveau un titre simple mais cool. Un moment qui fait du bien par là où il passe.
Et à la suite « Alice’s eyes » vient accélérer le mouvement et livrer un bon titre. Efficace à souhait ! On termine avec « Dark day for my soul » et son doux piano. Une ballade pour clôturer cet étrange opus. Une fois de plus le travail de Doogie White rend justice à cette bonne initiative.
Conclusion : frustration, voilà le mot qui m’envahit lors de l’écoute de cet album. Le choix de se séparer de Graham plombe littéralement le groupe, car Alcatrazz c’était Graham. Alors oui tout le monde fait du bon boulot, on ne peut le nier, mais le résultat ne s’en ressent pas. Frustrant.
C’est à fond les ballons que débute cet opus avec « Guardian angel ». Un titre fort qui va démontrer le gros problème de cet opus : la personnalité ! Car même si Doogie se donne à fond (et c’est un chanteur que j’aime beaucoup) il ne parvient pas à faire oublier le grand Graham et sa voix si caractéristique. De plus le point positif qu’était Joe Stump sur l’opus précédant devient un point négatif car son jeu trop proche de Malmsteen donne une mauvaise impression. « Nightwatch » arrive et ne ralentit pas le rythme. Même si les compos sont des plus satisfaisantes, on a la désagréable impression d’écouter un album solo de Joe ou bien une pâle copie de Malmsteen (pour rappel Doogie a été son chanteur durant 2 opus).
La très bonne « Sword of deliverance » arrive et met du peps bien fun à cet album. Un titre old school qui fonctionne à merveille. Par contre le riff de « Turn of the wheel » est quant à lui très, trop, proche du maitre Yngwie pour passer inaperçu. J’ai l’impression d’écouter une chute studio de ‘Attack’. La guerrière « Blackheart » débarque et malgré des « Hey » plutôt mous, fait son effet. Rien de bien original mais et on se laisse prendre au jeu.
Un simple « Grace of god » vient à nous et ne procure pas de grande sensation. Une impression de remplissage. J’espère que « Return to nevermore » va retrouver du mieux ? Un titre aux effluves orientales c’est déjà ça de pris. Même si aucune surprise ne sort de là le résultat est convainquant. On retrouve un rythme soutenu avec « Target », qui là aussi sonne très Yngwie Malmsteen. La même impression d’écouter une chute studio.
Un peu de calme avec « Maybe tomorrow », un Mid tempo porté sur l’émotion qui se débrouille plutôt bien grâce à l’engagement de Doogie White. Puis « House of lies » retrouve du Old School bien 80’, pour à nouveau un titre simple mais cool. Un moment qui fait du bien par là où il passe.
Et à la suite « Alice’s eyes » vient accélérer le mouvement et livrer un bon titre. Efficace à souhait ! On termine avec « Dark day for my soul » et son doux piano. Une ballade pour clôturer cet étrange opus. Une fois de plus le travail de Doogie White rend justice à cette bonne initiative.
Conclusion : frustration, voilà le mot qui m’envahit lors de l’écoute de cet album. Le choix de se séparer de Graham plombe littéralement le groupe, car Alcatrazz c’était Graham. Alors oui tout le monde fait du bon boulot, on ne peut le nier, mais le résultat ne s’en ressent pas. Frustrant.
Critique : Guillaume
Note : 6.5/10
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