Chronique
BLACK HELLEBORE - DISORDER / Autoproduction 2021
Cette fin d’année 2021 est surprenante côté sorties metal hexagonales. Outre les albums des irréductibles Titan ou encore ADX, un nouveau venu se profile et se nomme Black Hellebore.
La présentation du combo se fait avec le titre « Open Up Your Mind » qui rapidement fait le buzz, ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord côté musical c’est limpide, agressif et catchy. Le mélange de metal mélodique et metal plus agressif (un peu comme Arch Enemy) en fait un élément captivant, avec en plus un appui vocal des plus plaisant pour lequel Cyrielle alterne voix claire et gutturales. J’en dirais presque ‘dieu merci’ car je commence à en avoir assez de tous ces groupes à chanteuses lyriques… Et en plus de ça, c’est du cent pour cent made in France.
Le second extrait « My Difference » se tourne dans un univers plus power metal, avec en prime une réalisation visuelle vraiment classe (une partie a d’ailleurs servie pour faire la pochette de l’album). Bien moins de growl sur ce titre mais tout aussi captivant avec une mise en avant sur le jeu de guitare d’Anthony Osché, mais aussi de Cyrielle le temps d’un superbe solo. Ce titre est certes un peu plus mainstream mais est très bien ficelé et c’est en recevant le disque / en lisant qui a composé ou du moins aidé à composer que l’on comprend certaines sonorités, lignes musicales. En effet, Stephan Forté (Adagio) est de la partie, et ce pour la majorité des titres de cet album (sauf Open Up Your Mind / Diffraction).
Après ces deux singles, il y a bien entendu l’album et il est plein de surprises. « Release Me » plus posé côté tempo nous plonge dans une ambiance plus envolée et mélodique mais aussi plus moderne avec une grosse ligne de claviers façon Neo metal classique (la touche Forté) qui permet de lancer « Unchain » qui est sans aucun doute une sorte de continuité logique à ce qu’à fait Stephan dans Adagio mais avec le côté moins technique / progressif, et allant à l’essentiel tout en y ajoutant cette touche de metal modern électronique, toujours avec ces programmations en appuie d’une batterie bien percutante. S’en suit « Mother Earth » qui est pour moi le GROS point faible de cet album. Ce titre ressemble un peut à un titre de David Guetta avec trois notes au synthé, et donne l’impression d’être une chute de compo dont on ne savait pas quoi faire. Alors non je ne dis pas que la prestation des musiciens et mauvaise, bien au contraire mais cette ballade aseptisée est pour ma part systématiquement zappée.
Malgré ce fait, il y a à côté de ça « Diffraction », un instrumental composé par Cyrielle et Anthony, qui il faut le dire vont vous mettre une belle claque comme il faut. Les fans de Symphony X seront ravis car l’esprit du jeu de Michael Romeo alternant mélodies / shred / plans techniques de dingue (sans parler de la production) sont là et ne laisseront pas indifférents. C’est posé, propre et efficace et on les remercie !
Il y a aussi « Disorder », titre final et aussi titre éponyme de l’album qui conclura ce premier disque. Et là autant vous dire que l’on revient sur du gros Adagio niveau ambiance, et le fait que ce soit chanté par Cyrielle donne une touche de fraicheur intéressante, où elle alterne voix claire et growl. C’est sombre, mélodique et technique; posé et explosif, et surtout prenant.
Outre la fait de ce gros point négatif avec « Mother Earth », ce premier album de Black Hellebore est une bien belle surprise. Déjà parce que c’est français et aussi parce que la production réalisée par Jelly Cardelly est de haute qualité ;bien qu’un peu trop ‘claire’ (on aurait quand même apprécié un son plus lourd style à la Arch Enemy pour étayer un peu plus les titres comme Open Up Your Mind ou Disorder par exemple). On aurait aussi aimé un titre ou deux de plus.
Maintenant je suis curieux de voir ce que ça va donner sur scène ! Vivement les première dates!
La présentation du combo se fait avec le titre « Open Up Your Mind » qui rapidement fait le buzz, ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord côté musical c’est limpide, agressif et catchy. Le mélange de metal mélodique et metal plus agressif (un peu comme Arch Enemy) en fait un élément captivant, avec en plus un appui vocal des plus plaisant pour lequel Cyrielle alterne voix claire et gutturales. J’en dirais presque ‘dieu merci’ car je commence à en avoir assez de tous ces groupes à chanteuses lyriques… Et en plus de ça, c’est du cent pour cent made in France.
Le second extrait « My Difference » se tourne dans un univers plus power metal, avec en prime une réalisation visuelle vraiment classe (une partie a d’ailleurs servie pour faire la pochette de l’album). Bien moins de growl sur ce titre mais tout aussi captivant avec une mise en avant sur le jeu de guitare d’Anthony Osché, mais aussi de Cyrielle le temps d’un superbe solo. Ce titre est certes un peu plus mainstream mais est très bien ficelé et c’est en recevant le disque / en lisant qui a composé ou du moins aidé à composer que l’on comprend certaines sonorités, lignes musicales. En effet, Stephan Forté (Adagio) est de la partie, et ce pour la majorité des titres de cet album (sauf Open Up Your Mind / Diffraction).
Après ces deux singles, il y a bien entendu l’album et il est plein de surprises. « Release Me » plus posé côté tempo nous plonge dans une ambiance plus envolée et mélodique mais aussi plus moderne avec une grosse ligne de claviers façon Neo metal classique (la touche Forté) qui permet de lancer « Unchain » qui est sans aucun doute une sorte de continuité logique à ce qu’à fait Stephan dans Adagio mais avec le côté moins technique / progressif, et allant à l’essentiel tout en y ajoutant cette touche de metal modern électronique, toujours avec ces programmations en appuie d’une batterie bien percutante. S’en suit « Mother Earth » qui est pour moi le GROS point faible de cet album. Ce titre ressemble un peut à un titre de David Guetta avec trois notes au synthé, et donne l’impression d’être une chute de compo dont on ne savait pas quoi faire. Alors non je ne dis pas que la prestation des musiciens et mauvaise, bien au contraire mais cette ballade aseptisée est pour ma part systématiquement zappée.
Malgré ce fait, il y a à côté de ça « Diffraction », un instrumental composé par Cyrielle et Anthony, qui il faut le dire vont vous mettre une belle claque comme il faut. Les fans de Symphony X seront ravis car l’esprit du jeu de Michael Romeo alternant mélodies / shred / plans techniques de dingue (sans parler de la production) sont là et ne laisseront pas indifférents. C’est posé, propre et efficace et on les remercie !
Il y a aussi « Disorder », titre final et aussi titre éponyme de l’album qui conclura ce premier disque. Et là autant vous dire que l’on revient sur du gros Adagio niveau ambiance, et le fait que ce soit chanté par Cyrielle donne une touche de fraicheur intéressante, où elle alterne voix claire et growl. C’est sombre, mélodique et technique; posé et explosif, et surtout prenant.
Outre la fait de ce gros point négatif avec « Mother Earth », ce premier album de Black Hellebore est une bien belle surprise. Déjà parce que c’est français et aussi parce que la production réalisée par Jelly Cardelly est de haute qualité ;bien qu’un peu trop ‘claire’ (on aurait quand même apprécié un son plus lourd style à la Arch Enemy pour étayer un peu plus les titres comme Open Up Your Mind ou Disorder par exemple). On aurait aussi aimé un titre ou deux de plus.
Maintenant je suis curieux de voir ce que ça va donner sur scène ! Vivement les première dates!
Critique : Lionel
Note : 7/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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