Chronique
ZUTTO MAYONAKA DE IINONI - GUSARE / Universal music 2021
Émergeant, énigmatique, polyvalent. Autant d'adjectifs pour qualifier « Zutto Mayo », abréviation admise de « Zutto Mayonaka de Iinoni ». A l'instar d'un Gorillaz, personne ne connaît l'identité des membres du groupe. Pire ! Les membres servant ce projet changent sans cesse à l'exception de la vocaliste, ô combien merveilleuse, et répondant au nom de code « Akane ».
Tout ceci n'est pas sans rappeler les chefs-d’œuvre de Yorushika et après un premier album en 2019, notre groupe de rock (qui incorpore dans sa musique aussi bien le jazz que parfois du hip hop), sort en cette... euh... année 2021 (oui j'allais dire belle année mais personne ne m'aurait cru) son offrande, compilation de deux Eps : « Gusare ».
Voila donc pour les présentations, vous commencez à me connaître, et pour paraphraser notre cher Omar Sharif, le japon vous le savez, c'est ma grande passion !
L'album s'ouvre avec un « Nemu no Kemuri » qui débute calmement avec un piano et une voix douce. Les orchestrations secondent à merveille la basse qui apporte une profondeur incroyable à ce rock léger qui me sied à merveille.
« Tadashiku Narenai » montre un peu plus son piano et l'orchestration. La voix suave d'Akane envoûte au son de cette basse entêtante. Un régal à toute épreuve, qui se poursuit avec « Obenkyou Shitoiteyo » beaucoup plus jazz, comme « Kangurei » et ses slaps de basse enivrants.
Les lignes de chant sont superbes d'autant plus que le dialecte utilisé est le plus doux que je connaisse (le japonais pour ceux qui auraient décroché).
Malgré un début (bon ok quelques secondes...) calme « Have A » balance un rock vif et racé. Guitare et piano sont de mise et le résultat est détonnant. Une réussite à tous les niveaux !
« Kikaiabura » introduit un nouvel élément, traditionnel : le shamisen (luth japonais à trois cordes). La juxtaposition de la saturation du riff et la tradition nippone est superbe avec une Akane qui passe d'un phrasé rock à quelque chose de plus hip-hop : ça claque !
« Kuraku Kuroku » est un titre très proche de ce que fait Yorushika, notamment dans cette ambiance apaisante et sa guitare associée au piano. Magique car sublimé par quelques violons. Comptant parmi les titres phare du groupe : « MILABO » est un subtil mélange de pop et rock emblématique de l'empire nippon pour un résultat joyeux, musicalement impeccable, entraînant, bref : Parfait.
Après ce bon moment on passe à un morceau pur jazz du plus bel effet : « Loneliness ». Akane y est prodigieuse, enivrante et ce n'est pas fini... Vous verrez. Le break est d'une telle perfection musicale que vous êtes obligé de vous asseoir.
Plus convenu mais malgré tout très agréable, « Kurikaesu Shuukaku » passe bien, avec des lignes de guitare légères et enjouées.
Bon là on se calme, on se pose, on pleure. Akane est divine sur les vocalises de ce magique « Kamin ». Elle monte dans des aiguës inaccessibles au commun des mortels, mon dieu mais quelle pureté !! Une ballade d'une rare qualité à déguster sans modération. Oui, oui et re oui derrière ! Domo arigato !!
Histoire de nous prendre à contre pied, le groupe déboule avec un « Teichi Bolt » du plus bel effet. Très rock, puissant, chantant, mélodique, un régal à tous les égards. Patate assurée !
Et on termine tranquillement la galette avec « Okusoku ni nemuru », simple mais reposant et bien ficelé. Une bonne fin d'album en somme.
Que dire après un tel album ? Je dirais bien « On r'met ça ? » mais je risquerais de passer pour un vieux.
Plus sérieusement, Zutto Mayo offre un album d'une grande qualité, magistral, varié à la composition riche et impeccable. Le live, tourné plus tôt cette année est aussi un bijou. Des visuels époustouflants qui rendent hommage à la musique du groupe.
ARIGATO GOZAIMASU !!!
Tout ceci n'est pas sans rappeler les chefs-d’œuvre de Yorushika et après un premier album en 2019, notre groupe de rock (qui incorpore dans sa musique aussi bien le jazz que parfois du hip hop), sort en cette... euh... année 2021 (oui j'allais dire belle année mais personne ne m'aurait cru) son offrande, compilation de deux Eps : « Gusare ».
Voila donc pour les présentations, vous commencez à me connaître, et pour paraphraser notre cher Omar Sharif, le japon vous le savez, c'est ma grande passion !
L'album s'ouvre avec un « Nemu no Kemuri » qui débute calmement avec un piano et une voix douce. Les orchestrations secondent à merveille la basse qui apporte une profondeur incroyable à ce rock léger qui me sied à merveille.
« Tadashiku Narenai » montre un peu plus son piano et l'orchestration. La voix suave d'Akane envoûte au son de cette basse entêtante. Un régal à toute épreuve, qui se poursuit avec « Obenkyou Shitoiteyo » beaucoup plus jazz, comme « Kangurei » et ses slaps de basse enivrants.
Les lignes de chant sont superbes d'autant plus que le dialecte utilisé est le plus doux que je connaisse (le japonais pour ceux qui auraient décroché).
Malgré un début (bon ok quelques secondes...) calme « Have A » balance un rock vif et racé. Guitare et piano sont de mise et le résultat est détonnant. Une réussite à tous les niveaux !
« Kikaiabura » introduit un nouvel élément, traditionnel : le shamisen (luth japonais à trois cordes). La juxtaposition de la saturation du riff et la tradition nippone est superbe avec une Akane qui passe d'un phrasé rock à quelque chose de plus hip-hop : ça claque !
« Kuraku Kuroku » est un titre très proche de ce que fait Yorushika, notamment dans cette ambiance apaisante et sa guitare associée au piano. Magique car sublimé par quelques violons. Comptant parmi les titres phare du groupe : « MILABO » est un subtil mélange de pop et rock emblématique de l'empire nippon pour un résultat joyeux, musicalement impeccable, entraînant, bref : Parfait.
Après ce bon moment on passe à un morceau pur jazz du plus bel effet : « Loneliness ». Akane y est prodigieuse, enivrante et ce n'est pas fini... Vous verrez. Le break est d'une telle perfection musicale que vous êtes obligé de vous asseoir.
Plus convenu mais malgré tout très agréable, « Kurikaesu Shuukaku » passe bien, avec des lignes de guitare légères et enjouées.
Bon là on se calme, on se pose, on pleure. Akane est divine sur les vocalises de ce magique « Kamin ». Elle monte dans des aiguës inaccessibles au commun des mortels, mon dieu mais quelle pureté !! Une ballade d'une rare qualité à déguster sans modération. Oui, oui et re oui derrière ! Domo arigato !!
Histoire de nous prendre à contre pied, le groupe déboule avec un « Teichi Bolt » du plus bel effet. Très rock, puissant, chantant, mélodique, un régal à tous les égards. Patate assurée !
Et on termine tranquillement la galette avec « Okusoku ni nemuru », simple mais reposant et bien ficelé. Une bonne fin d'album en somme.
Que dire après un tel album ? Je dirais bien « On r'met ça ? » mais je risquerais de passer pour un vieux.
Plus sérieusement, Zutto Mayo offre un album d'une grande qualité, magistral, varié à la composition riche et impeccable. Le live, tourné plus tôt cette année est aussi un bijou. Des visuels époustouflants qui rendent hommage à la musique du groupe.
ARIGATO GOZAIMASU !!!
Critique : SBM
Note : 9.5/10
Site du groupe : Site Officiel
Vues : 5739 fois