Chronique
SAAR - GODS / Source Atone Records 2021
Troisième album des parisiens de Saar, « Gods » est inspiré du « Ulysse » d’Homére. Le groupe évoque dans ce nouvel opus la mort des Dieux, que l’on peut interpréter comme une métaphore de la vie. Cette odyssée spirituelle et musicale s’avère palpitante de bout en bout. Si l’album débute dans un registre plutôt post-rock, il bifurque par la suite vers quelque chose de plus dur et de plus metal. On passe ainsi d’une atmosphère plutôt lumineuse à un climat beaucoup plus sombre avant de revenir vers la fin à la lumière, l’album semblant fonctionner comme un cycle.
C’est ainsi qu’ « Ulysses » et « The Journey » qui ouvrent l’album possèdent une sonorité post-rock, alors que « Bridge of Death » a un petit côté Gojira et que le très tourmenté «Tiresias » vire vers une lourdeur clairement hérité du doom.
Groupe instrumental depuis ses débuts, Saar s’essaie au chant sur le titre qui clôt l’album : « Truth ». Un morceau chanté de fort belle manière par Julien, chanteur de Wolve. Un titre un peu à part du reste du disque avec un petit côté folk mélangé à une certaine influence provenant de l’indie US. Un morceau magnifique au demeurant qui ouvre des portes et termine le disque sur une note apaisée.
Avec « Gods », Saar nous offre un superbe disque de post-rock/post-metal. Le groupe réussit l’exploit d’être particulièrement original dans des genres pourtant archi-balisés. « Gods » est ainsi un album qui ose, qui expérimente sans arrêt en explosant au passage les frontières.
Le son du disque est majestueux et l’on est guère étonné de retrouver à la production un maestro comme Francis Caste. L’intelligence musicale de Saar, la patte de Francis Caste cela nous offre l’un des disques de post-metal français les plus passionnants de l’année.
C’est ainsi qu’ « Ulysses » et « The Journey » qui ouvrent l’album possèdent une sonorité post-rock, alors que « Bridge of Death » a un petit côté Gojira et que le très tourmenté «Tiresias » vire vers une lourdeur clairement hérité du doom.
Groupe instrumental depuis ses débuts, Saar s’essaie au chant sur le titre qui clôt l’album : « Truth ». Un morceau chanté de fort belle manière par Julien, chanteur de Wolve. Un titre un peu à part du reste du disque avec un petit côté folk mélangé à une certaine influence provenant de l’indie US. Un morceau magnifique au demeurant qui ouvre des portes et termine le disque sur une note apaisée.
Avec « Gods », Saar nous offre un superbe disque de post-rock/post-metal. Le groupe réussit l’exploit d’être particulièrement original dans des genres pourtant archi-balisés. « Gods » est ainsi un album qui ose, qui expérimente sans arrêt en explosant au passage les frontières.
Le son du disque est majestueux et l’on est guère étonné de retrouver à la production un maestro comme Francis Caste. L’intelligence musicale de Saar, la patte de Francis Caste cela nous offre l’un des disques de post-metal français les plus passionnants de l’année.
Critique : Pierre Arnaud
Note : 9/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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