Chronique
DREAMCATCHER - THE ROAD SO FAR / Autoproduction 2021
roisième album des parisiens en vingt ans de carrière « The Road So Far » sera familier à qui connait bien le groupe puisqu’il traite des sujets qui leur tiennent particulièrement à cœur : les guerres amérindiennes et le cinéma fantastique. Mais pour la première fois (effet Covid ?) le combo parle de sujets plus personnels à l’instar de « The World is Falling Apart », le titre qui clôt l’album sur une note presque mélancolique.
Musicalement on retrouve bien sûr les fondamentaux Dreamcatcher avec des influences qui restent axées Maiden/Sabbath période Dio. « Faster Higher Stronger » qui ouvre l’album est ainsi éminemment Maidien. Mais sur ce nouvel opus Dreamcatcher élargit sa palette musicale comme sur « The Woman in White », peut-être le meilleur titre de l’album, qui possède certes un côté heavy mais a dans le même temps un côté inclassable qui en fait tout le charme.
Sur cet album, Dreamcatcher va à l’essentiel avec des titres concis qui n’excédent jamais les quatre minutes. Cela donne un album plus resserré et à l’efficacité évidente. On va droit au but et si l’influence Maiden est toujours là, le côté soli à rallonge qui est devenu la marque de fabrique des londoniens depuis de très nombreuses années maintenant est du coup évacué. « The Road So Far » y gagne en puissance et en intérêt.
C’est peut-être aussi cette volonté d’être concis qui amènent certains titres vers un côté hard/pop à la manière de ce que savait si bien faire autrefois Saxon : on pense au particulièrement réussi « The Man Would Be God » au refrain efficace et accrocheur.
Même si « The Road So far » est classiquement du pur Dreamcatcher le groupe s’y éloigne de ses influences thrash pour rester dans le heavy. Les Parisiens nous offrent au final un bel album de heavy classique qui n’est pas pour autant passéiste. Du travail bien fait.
Musicalement on retrouve bien sûr les fondamentaux Dreamcatcher avec des influences qui restent axées Maiden/Sabbath période Dio. « Faster Higher Stronger » qui ouvre l’album est ainsi éminemment Maidien. Mais sur ce nouvel opus Dreamcatcher élargit sa palette musicale comme sur « The Woman in White », peut-être le meilleur titre de l’album, qui possède certes un côté heavy mais a dans le même temps un côté inclassable qui en fait tout le charme.
Sur cet album, Dreamcatcher va à l’essentiel avec des titres concis qui n’excédent jamais les quatre minutes. Cela donne un album plus resserré et à l’efficacité évidente. On va droit au but et si l’influence Maiden est toujours là, le côté soli à rallonge qui est devenu la marque de fabrique des londoniens depuis de très nombreuses années maintenant est du coup évacué. « The Road So Far » y gagne en puissance et en intérêt.
C’est peut-être aussi cette volonté d’être concis qui amènent certains titres vers un côté hard/pop à la manière de ce que savait si bien faire autrefois Saxon : on pense au particulièrement réussi « The Man Would Be God » au refrain efficace et accrocheur.
Même si « The Road So far » est classiquement du pur Dreamcatcher le groupe s’y éloigne de ses influences thrash pour rester dans le heavy. Les Parisiens nous offrent au final un bel album de heavy classique qui n’est pas pour autant passéiste. Du travail bien fait.
Critique : Pierre Arnaud
Note : 8/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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