Chronique
CAGE FIGHT - CAGE FIGHT / Universal 2022
Le confinement n’aura pas eu que des mauvais côtés, pour exemple, James Monteith s’ennuyait tellement chez lui qu’il a commencé à composer des choses plus agressives que ce que son groupe (Tesseract) avait l’habitude de faire. De fil en aiguille, il a donc réuni des musiciens capables de le suivre dans cette direction, à savoir Jon Reid (qui est bassiste mais aussi MC, ça a son importance pour la suite) et Nick Plews (batteur de the B), mais là où le truc prend vraiment corps, c’est quand Rachel Aspe (ex the Eths) commence à coller des voix sur la première démo envoyée par les 3 zigs. Très rapidement ce qui devait être un essai pour rire se retrouve avec un contrat chez Universal et un album à composer.
Soyons clair : la musique de Cage Fight est peut-être l’exact contraire de Tesseract, c’est brutal instinctif, ça sent bon la dalle et les combats de rue. Depuis Eths, Rachel a bossé dans des registres vocaux plus larges et ça s’entend, on garde cette puissance et cette précision qu’on lui connaissait, mais on pourrait facilement faire gober que 4 chanteurs différents se sont battus autour d’un micro sans que ça surprenne qui que ce soit. Alors certes il y a un guest : Trevor Strnad (the Black Dahlia Murder) venu en pote le temps d’un échange de bon procédé sur « Eating me alive » après que Rachel se soit fendue d’une reprise d’un de ses titres qu’il avait tout simplement adoré.
Si on devait résumer la genèse de Cage Fight, ce serait un peu ça : des potes qui se mettent à faire de la musique ensemble juste pour le plaisir et par respect mutuel et, sans avoir ni le temps ni l’envie de trop conceptualiser, juste jouer, de façon animale et instinctive, dans un climat de crise qui a lui seul pourrait inspirer un paquet de scenarii catastrophes.
A partir de là, attendez-vous à vous faire secouer, à vous péter des vertèbres en « headbangant » comme un con, à pogoter chez vous, à « slammer » dans la rue, juste à vous laisser porter aussi par une musique qui fonctionne par vagues de rage pure et d’adrénaline condensée. Le propos malgré tout n’est pas con du tout, au contraire, mention spéciale à « Respect Ends », un morceau qui parle de harcèlement avec intelligence dans un milieu où la question aurait dû se poser depuis longtemps… (le clip mérite aussi le détour).
On trouve aussi par endroits des bouts de hip hop / hardcore qui pourraient faire penser que Bodycount au fond, c’est de la jolie berceuse (cf. la double casquette du bassiste).
Si pour vous le bonheur, c’est un mosh pit avec une canette de bière entre les dents, vous avez la BO de l’été à portée de main, ça s’appelle Cage Fight et ça fait un bien fou.
Soyons clair : la musique de Cage Fight est peut-être l’exact contraire de Tesseract, c’est brutal instinctif, ça sent bon la dalle et les combats de rue. Depuis Eths, Rachel a bossé dans des registres vocaux plus larges et ça s’entend, on garde cette puissance et cette précision qu’on lui connaissait, mais on pourrait facilement faire gober que 4 chanteurs différents se sont battus autour d’un micro sans que ça surprenne qui que ce soit. Alors certes il y a un guest : Trevor Strnad (the Black Dahlia Murder) venu en pote le temps d’un échange de bon procédé sur « Eating me alive » après que Rachel se soit fendue d’une reprise d’un de ses titres qu’il avait tout simplement adoré.
Si on devait résumer la genèse de Cage Fight, ce serait un peu ça : des potes qui se mettent à faire de la musique ensemble juste pour le plaisir et par respect mutuel et, sans avoir ni le temps ni l’envie de trop conceptualiser, juste jouer, de façon animale et instinctive, dans un climat de crise qui a lui seul pourrait inspirer un paquet de scenarii catastrophes.
A partir de là, attendez-vous à vous faire secouer, à vous péter des vertèbres en « headbangant » comme un con, à pogoter chez vous, à « slammer » dans la rue, juste à vous laisser porter aussi par une musique qui fonctionne par vagues de rage pure et d’adrénaline condensée. Le propos malgré tout n’est pas con du tout, au contraire, mention spéciale à « Respect Ends », un morceau qui parle de harcèlement avec intelligence dans un milieu où la question aurait dû se poser depuis longtemps… (le clip mérite aussi le détour).
On trouve aussi par endroits des bouts de hip hop / hardcore qui pourraient faire penser que Bodycount au fond, c’est de la jolie berceuse (cf. la double casquette du bassiste).
Si pour vous le bonheur, c’est un mosh pit avec une canette de bière entre les dents, vous avez la BO de l’été à portée de main, ça s’appelle Cage Fight et ça fait un bien fou.
Critique : Thomas Enault
Note : 10/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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