Chronique
AVANTASIA - A PARANORMAL EVENING WITH THE MOONFLOWER SOCIETY / Nuclear Blast 2022
Teasing too much ou pas assez ? Depuis quelques mois et après la période de disette causée par deux grosses années de hiatus culturel mondial, Tobias Sammet et son label Nuclear Blast ont commencé à communiquer de manière intensive sur ce nouvel album tant attendu qu’est « A Paranormal Evening With The Moonflower Society ».
Quatre singles dévoilés qui honnêtement ont donné une idée particulière de ce nouvel album, soit un peu plus d’un tiers du dit opus. En effet, et avec le premier single « The Wicked Rule The Night » feat. Ralf Scheepers, (Primal Fear) est un titre nerveux et rentre dedans montrant que Tobias en veut et qu’il a mis ce temps ‘libre’ à contribution et que l’on peut s’attendre à du lourd pour la suite. Avec le second single, au titre éponyme, on tombe dans un titre certes épique, très bien travaillé mais peut être trop en fait. Ce morceau est largement calibré pour les passages radios. Alors oui c’est logique pour lancer la promotion du disque, mais je m’attendais à quelque chose de différent, peut être plus péchu. Le titre est loin d’être faible qu’on se le dise. Il fait largement le travaille et pourra rendre jaloux bien des groupes de par sa structure et tout le travail apporté pour sa construction. S’en est suivi le troisième extrait « Misplaced Among The Angels » feat Floor Jansen (Nightwish) avec son intro délicate et montante, envoûtante et porteuse qui on l’imagine fera un carton sur scène avec Amanda Sommerville (vu l’agenda de Floor, on n’imagine pas la voir faire la tournée complète, ndlr). Ce mid tempo qui dans la continuité musicale du premier extrait montre une certaine ligne directrice qui laisse à penser d’être la même que « Moonglow ». Nous arrivons au dernier single en date (au moment de l’écriture de cette chronique), avec « The Inmost Light » feat Michael Kiske (Helloween). Et là c’est une bien belle surprise sur ce titre racé, avec un duo écrasant tout sur son passage.
Une fois ce quatuor écouté, on a donc déjà une idée de trame musicale de cet opus comme dit précédemment avec une tendance à un prolongement du précédent album « Moonglow ». Cette impression s’effondre rapidement dès le lancement de l’album avec « Welcome To The Shadows » qui nous plonge dans une ambiance quasi mystique et forcément un peu ténébreuse qui rapidement explose avec des chœurs. On imagine parfaitement l’effet sur scène avec un tel morceau. Le concept de Metal Opéra prend ici tout son sens. Avec « Killing The Pain » on continue dans la grandeur, catapulté par Floor Jansen qui est juste monstrueuse sur ce titre speed et symphonique. Un des trois coups de coeur de cet album qu’on se le dise. Le second coup de coeur vient de « I Tame The Storm » qui est une dose d’adrénaline concentrée et qui rajoute une dose supplémentaire de tonus à cette première moitié d’album déjà bien remplie.
« Paper Plane » est la ballade de l’album qui, et comme Tobias sait si bien le faire, nous permet de nous évader à travers cette délicatesse et cette ambiance rêveuse. Vient ensuite le troisième coup de coeur avec « Rhyme And Reason », nouvelle bombe incisive et mélodique, appuyée par un groove qui te fait bouger ton corps en te donnant un sourire d’un autre monde. Vraiment bienvenue. L’avant dernier morceau « Scars » est un mid tempo envolé, prolongeant cette magie musicale donnée depuis le premier titre, ce juste avant le final sur la pièce épique qu’est « Arabesque ». Se lançant avec la cornemuse, son intro grandiloquente puis arabisante (rappelant Myrath, ndlr) nous saisit et nous berce à travers le temps avec un Jorn Lande toujours aussi prenant de par son timbre si particulier. Sans oublier les orchestrations, choeurs, harmonies qui en font un moment de pur plaisir.
Comme le dit Tobias dans « Killing The Pain » : « I gave the best of me ». Ce nouvel album d’Avantasia montre que la crise sanitaire a donné l’occasion à Tobias Sammet de se focaliser pleinement sur ce projet, sans les gènes des tournées, d’épurer, travailler, et améliorer toutes ses idées. Un disque vivement recommandé et plein de surprises, ce même au delà du grand nombre de singles déjà dévoilés.
Quatre singles dévoilés qui honnêtement ont donné une idée particulière de ce nouvel album, soit un peu plus d’un tiers du dit opus. En effet, et avec le premier single « The Wicked Rule The Night » feat. Ralf Scheepers, (Primal Fear) est un titre nerveux et rentre dedans montrant que Tobias en veut et qu’il a mis ce temps ‘libre’ à contribution et que l’on peut s’attendre à du lourd pour la suite. Avec le second single, au titre éponyme, on tombe dans un titre certes épique, très bien travaillé mais peut être trop en fait. Ce morceau est largement calibré pour les passages radios. Alors oui c’est logique pour lancer la promotion du disque, mais je m’attendais à quelque chose de différent, peut être plus péchu. Le titre est loin d’être faible qu’on se le dise. Il fait largement le travaille et pourra rendre jaloux bien des groupes de par sa structure et tout le travail apporté pour sa construction. S’en est suivi le troisième extrait « Misplaced Among The Angels » feat Floor Jansen (Nightwish) avec son intro délicate et montante, envoûtante et porteuse qui on l’imagine fera un carton sur scène avec Amanda Sommerville (vu l’agenda de Floor, on n’imagine pas la voir faire la tournée complète, ndlr). Ce mid tempo qui dans la continuité musicale du premier extrait montre une certaine ligne directrice qui laisse à penser d’être la même que « Moonglow ». Nous arrivons au dernier single en date (au moment de l’écriture de cette chronique), avec « The Inmost Light » feat Michael Kiske (Helloween). Et là c’est une bien belle surprise sur ce titre racé, avec un duo écrasant tout sur son passage.
Une fois ce quatuor écouté, on a donc déjà une idée de trame musicale de cet opus comme dit précédemment avec une tendance à un prolongement du précédent album « Moonglow ». Cette impression s’effondre rapidement dès le lancement de l’album avec « Welcome To The Shadows » qui nous plonge dans une ambiance quasi mystique et forcément un peu ténébreuse qui rapidement explose avec des chœurs. On imagine parfaitement l’effet sur scène avec un tel morceau. Le concept de Metal Opéra prend ici tout son sens. Avec « Killing The Pain » on continue dans la grandeur, catapulté par Floor Jansen qui est juste monstrueuse sur ce titre speed et symphonique. Un des trois coups de coeur de cet album qu’on se le dise. Le second coup de coeur vient de « I Tame The Storm » qui est une dose d’adrénaline concentrée et qui rajoute une dose supplémentaire de tonus à cette première moitié d’album déjà bien remplie.
« Paper Plane » est la ballade de l’album qui, et comme Tobias sait si bien le faire, nous permet de nous évader à travers cette délicatesse et cette ambiance rêveuse. Vient ensuite le troisième coup de coeur avec « Rhyme And Reason », nouvelle bombe incisive et mélodique, appuyée par un groove qui te fait bouger ton corps en te donnant un sourire d’un autre monde. Vraiment bienvenue. L’avant dernier morceau « Scars » est un mid tempo envolé, prolongeant cette magie musicale donnée depuis le premier titre, ce juste avant le final sur la pièce épique qu’est « Arabesque ». Se lançant avec la cornemuse, son intro grandiloquente puis arabisante (rappelant Myrath, ndlr) nous saisit et nous berce à travers le temps avec un Jorn Lande toujours aussi prenant de par son timbre si particulier. Sans oublier les orchestrations, choeurs, harmonies qui en font un moment de pur plaisir.
Comme le dit Tobias dans « Killing The Pain » : « I gave the best of me ». Ce nouvel album d’Avantasia montre que la crise sanitaire a donné l’occasion à Tobias Sammet de se focaliser pleinement sur ce projet, sans les gènes des tournées, d’épurer, travailler, et améliorer toutes ses idées. Un disque vivement recommandé et plein de surprises, ce même au delà du grand nombre de singles déjà dévoilés.
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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