Chronique
ORDEN OGAN - FINAL DAYS ORDEN OGAN WITH FRIENDS / AFM Records 2022
Je dois avouer que là je sais pas quoi penser... Après un visiblement trè bon « Final Days » en 2021, ORDEN OGAN revient moins d’un an après pour ressortir ce même album mais avec des guests. Intitulant ainsi son opus « Final Days – Orden Ogan And Friends »
Bien que je trouve l’étique commerciale limite, on est là pour parler avant tout de musique. N’ayant pas du tout écouter l’original, je me jette donc à l’eau !
J’avais malgré tout suivi un peu le combo à leur débuts et c’était plutôt sympa.
On commence avec « December », titre original (ah quand même!) de très bonne manufacture. Mélodie sympa, son gras et chaud, batterie qui tape bien, ça claque ! Le morceau s’écoute sans peine et donne bien envie de bouger ! Et c’est partie pour continuer. Avec un « Heart Of The Android » lourd et puissant, un « In The Dawn Of The AI » plus speed avec les chœurs typiques du groupe, on a des titres qui envoient de la qualité ! Pas étonnant que le groupe sorte un « remake ».
On entre sur un terrain un peu plus mid-tempo avec « Inferno », toujours aussi mélodique, avec des lignes de chant efficaces.
Alors oui je ne parle que peu des guests parce que… Ben déjà j’en connais quasi aucun (si ce n’est Nils Molin et Stu Block) mais ils font tous un très bon boulot. Par exemple Stu est impérial sur « Let The Fire Rain », morceau qui a beaucoup de caractère. Il y a quelque chose d’épique dans le titre, les chœurs sont excellents ! On accélère de nouveau avec « Interstellar » dansant, épique, une vraie réussite! Très bons riffs et soli ! Ce titre est magistral ! Quelle énergie !! Vous en redemanderez à coup sûr !
La ballade « Alone In The Dark » est assez bateau. Rien de fou ou original, le titre ne brille pas vraiment. Il apporte une cassure plaisante à l’album qui nous permet de reprendre un peu notre souffle mais voilà : le titre est pas au niveau malgré quelques orchestrations plaisantes. Cette monotonie sera vite brisée par « Black Hole » où Leif Jensen brille par son growl ! Voilà on est repartis ! Une bonne tartine dans la tronche avec un bon solo y’a que ça de vrai !
Outre la ballade plus tôt, il y aura une autre demoiselle sur l’album ! Pas de machisme dans le metal ! En effet Eline Siirala brillera sur « Absolution of Our Final Days » qui est bien évidemment un titre très mélodique, plus posé, mais qui représente toujours la marque de fabrique d’ ORDEN OGAN : une musicalité à toute épreuve. Le pont est pesant ça fait plaisir !! « Hollow » apportera une petite touche d’électro, avec montée en puissance très réussie en début ! Ensuite classique : on martèle les fûts comme des damnés et on envoie la purée ! Ça passe tout seul, l’écoute est super c’est d’une efficacité indéniable. Et on termine avec « It’s Over », plus mélancolique mais sans renier son ADN de power metal racé. En somme une bonne manière de terminer l’album.
Si on se concentre uniquement sur le musical ORDEN OGAN nous offre ici un excellent album. Les invités collent tous parfaitement à la musique du groupe riche en mélodies, en chœurs, en lignes accrocheuses. La question est : est-ce que ça vaut vraiment le coup si les gens on déjà acheté l’original ? Ça m’arrange de pas me poser la question : j’ai découvert avec cet album, et j’ai accroché direct ! A écouter sans modération !
Tracklist :
1. December
2. Heart Of The Android (feat Peavy Magner)
3. In The Dawn Of The AI (feat Ross Thompson and Frank Beck)
4. Inferno (feat Nils Molin)
5. Let The Fire Rain (feat Stu Block)
6. Interstellar (feat Andy B. Franck)
7. Alone In The Dark (feat Chris Boltendahl and Marta Gabriel)
8. Black Hole (feat Leif Jensen)
9. Absolution of Our Final Days (feat Elina Siirala)
10. Hollow (feat Marc Lopes)
11. It’s Over (feat Dennis Diehl)
Bien que je trouve l’étique commerciale limite, on est là pour parler avant tout de musique. N’ayant pas du tout écouter l’original, je me jette donc à l’eau !
J’avais malgré tout suivi un peu le combo à leur débuts et c’était plutôt sympa.
On commence avec « December », titre original (ah quand même!) de très bonne manufacture. Mélodie sympa, son gras et chaud, batterie qui tape bien, ça claque ! Le morceau s’écoute sans peine et donne bien envie de bouger ! Et c’est partie pour continuer. Avec un « Heart Of The Android » lourd et puissant, un « In The Dawn Of The AI » plus speed avec les chœurs typiques du groupe, on a des titres qui envoient de la qualité ! Pas étonnant que le groupe sorte un « remake ».
On entre sur un terrain un peu plus mid-tempo avec « Inferno », toujours aussi mélodique, avec des lignes de chant efficaces.
Alors oui je ne parle que peu des guests parce que… Ben déjà j’en connais quasi aucun (si ce n’est Nils Molin et Stu Block) mais ils font tous un très bon boulot. Par exemple Stu est impérial sur « Let The Fire Rain », morceau qui a beaucoup de caractère. Il y a quelque chose d’épique dans le titre, les chœurs sont excellents ! On accélère de nouveau avec « Interstellar » dansant, épique, une vraie réussite! Très bons riffs et soli ! Ce titre est magistral ! Quelle énergie !! Vous en redemanderez à coup sûr !
La ballade « Alone In The Dark » est assez bateau. Rien de fou ou original, le titre ne brille pas vraiment. Il apporte une cassure plaisante à l’album qui nous permet de reprendre un peu notre souffle mais voilà : le titre est pas au niveau malgré quelques orchestrations plaisantes. Cette monotonie sera vite brisée par « Black Hole » où Leif Jensen brille par son growl ! Voilà on est repartis ! Une bonne tartine dans la tronche avec un bon solo y’a que ça de vrai !
Outre la ballade plus tôt, il y aura une autre demoiselle sur l’album ! Pas de machisme dans le metal ! En effet Eline Siirala brillera sur « Absolution of Our Final Days » qui est bien évidemment un titre très mélodique, plus posé, mais qui représente toujours la marque de fabrique d’ ORDEN OGAN : une musicalité à toute épreuve. Le pont est pesant ça fait plaisir !! « Hollow » apportera une petite touche d’électro, avec montée en puissance très réussie en début ! Ensuite classique : on martèle les fûts comme des damnés et on envoie la purée ! Ça passe tout seul, l’écoute est super c’est d’une efficacité indéniable. Et on termine avec « It’s Over », plus mélancolique mais sans renier son ADN de power metal racé. En somme une bonne manière de terminer l’album.
Si on se concentre uniquement sur le musical ORDEN OGAN nous offre ici un excellent album. Les invités collent tous parfaitement à la musique du groupe riche en mélodies, en chœurs, en lignes accrocheuses. La question est : est-ce que ça vaut vraiment le coup si les gens on déjà acheté l’original ? Ça m’arrange de pas me poser la question : j’ai découvert avec cet album, et j’ai accroché direct ! A écouter sans modération !
Tracklist :
1. December
2. Heart Of The Android (feat Peavy Magner)
3. In The Dawn Of The AI (feat Ross Thompson and Frank Beck)
4. Inferno (feat Nils Molin)
5. Let The Fire Rain (feat Stu Block)
6. Interstellar (feat Andy B. Franck)
7. Alone In The Dark (feat Chris Boltendahl and Marta Gabriel)
8. Black Hole (feat Leif Jensen)
9. Absolution of Our Final Days (feat Elina Siirala)
10. Hollow (feat Marc Lopes)
11. It’s Over (feat Dennis Diehl)
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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