Chronique

ELLEFSON SOTO - VACATION IN THE UNDERWORLD / Rat Pak Records 2022

Après son éviction ferme et définitive de Megadeth (Mais cela ne nous regarde pas), David ‘Junior’ Ellefson décide de former un groupe avec le formidable Jeff Scott Soto au chant. Entourés d’une solide équipe nos deux protagonistes vont nous offrir un pur voyage dans le métal au plus complet.

On attaque fort avec la Title track qui montre le niveau élevé des musiciens. Une première pierre qui fait office de solide fondation à cet opus. Comme à son immense habitude Jeff Scott Soto est époustouflant et tient la baraque avec conviction. Un petit « Like a bullet » débarque et poursuit de très bonne manière cet opus inattendu. Le niveau de compos est très bon et on sent que chaque musicien prend son pied.
« Sharpen the sword » continue sans ralentir ni de rythme ni de qualité ! On se régale vraiment avec cet opus sans prétention. Le Mid tempo mélodique « The reason », arrive et permet de voir une autre facette du groupe. Le caméléon JSS y fait beaucoup pour rendre tout ça simple comme bonjour.
Aller on retrouve du rentre dedans simple et efficace avec « S.T.N » qui, s’il doit y avoir des concerts devrait être un très haut moment avec son petit Thrash punk à la Anthrax. On retrouve un peu plus de légèreté avec « The revolution » qui fonctionne à merveille ! Un titre enjoué à la Maiden qui fait un bien fou !
Un esprit à nouveau un peu Punk arrive avec « Celebrity trash », qui finalement est des plus légère et presque ‘pop’. Un moment à part qui montre la volonté de notre duo de ne pas stagner.
« Live to die another day » rappelle là aussi Anthrax, voir Megadeth. Du Thrash efficace et bien venu. C’est au tour d’un métal mélodique de prendre place avec « The day before tomorrow », qui même si il est bien, à peut-être pas été placé au bon endroit.
La basse de David intronise « Hercules » une sorte d’interlude instrumental qui nous envoie sur la speed « Rise to win » où à nouveau la basse est mise à l’honneur. Une petite tornade d’une sacrée efficacité qui ne laisse pas indifférent !
Dernier titre avec la ballade « Out of the blue », qui s’ouvre sur un piano voix juste sublime. Un moment fort touchant dont on ne s’y attendait pas.

Deux bonus pour la version digital avec tout d’abord « Lone star », un métal musclé qui prend à la gorge. Puis « Writing on the wall » et son calme apaisant arrive et finit là aussi en beauté cet opus des plus intéressant.

Conclusion : je dois bien dire qu’à la base je ne savais pas trop quoi penser de ce duo et à quoi m’attendre, mais la réponse est sans équivoque c’est du très bon ! Les compos sont solides et variées et portées par un JSS en état de grâce qui tape juste à chaque instant. Un vrai régal !
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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