Chronique
SKALD - HULDUFOLK / Universal 2023
Intimiste à ses débuts, SKALD est devenu maintenant un grand collectif. Avec de nombreux collaborateurs. Certains d’ailleurs n’en font déjà plus partie. Le tout premier opus était un vent de fraîcheur, une initiation au voyage, et il faut avouer que le départ de Pierrick Valence et surtout Justine Galmiche m’attriste et me laisse perplexe.
Il restera tout de même le cœur de composition à savoir Christophe Voisin-Boisvinet.
Que vaut donc ce nouveau SKALD, « Huldofolk » ?
L’album, déjà, est relativement court. Ce qui n’est en soi pas un défaut. Les deux premier titres s’orientent vraiment vers des sonorités plus chamaniques, avec beaucoup de percussion. Le rapprochement avec Heilung ou Wardruna est relativement facile à faire, il y a un courant fort dans ce néo-folk et pour le coup, SKALD n’a pas à rougir. L’instrumentation et la production sont excellentes, tout est bien à sa place mais le ressenti, l’émotion ne sont pas (encore) au rendez vous.
Cela arrive sur « Manin Lidur », envoûtant et doux. Il sera assez similaire à « Da Manen Sken » où l’on retrouve quelques nappes de cordes, qui apportent vraiment du lyrisme dans les titres.
C’est justement là que je trouve que l’album a un défaut. Trop de sonorités rituelles, guerrières, psychédéliques et un manque de mélodies claires dans sa globalité. Alors attention cela plaira sûrement à beaucoup d’entre vous et c’est le principal.
Le projet est justement de proposer une musique fidèle au folk d’antan. En cela chacun met sa pierre à l’édifice avec une myriade d’instruments tous plus uniques les uns que les autres.
« Elverhoy » en est un bon exemple. La majorité de l’album s’écoute tranquillement mais le début est un peu poussif. Il faudra attendre la mi-album pour sentir la diversité que SKALD peut proposer. Et c’est typiquement un morceau comme « Her Mannelig » qui apporte cette mélancolie, cette douceur que je cherchais.
L’album se termine sur deux reprises sympathiques que sont « Du Hast » (Rammstein) et « A Forest » (The Cure). Rien de folichon si ce n’est la sympathie d’écouter ces deux titres à la sauce scandinave.
Ainsi se termine le conte. Malheureusement pas le meilleur effort du collectif, à mon sens vraiment en deçà des premiers opus. Nul doute que le live sera magnifique mais ici c’est une légère déception malgré un effort et une qualité à applaudir. On est malgré tout dans quelque chose de bien plus accessible que Heilung donc le dernier album était (à son unique opinion) indigeste.
Il restera tout de même le cœur de composition à savoir Christophe Voisin-Boisvinet.
Que vaut donc ce nouveau SKALD, « Huldofolk » ?
L’album, déjà, est relativement court. Ce qui n’est en soi pas un défaut. Les deux premier titres s’orientent vraiment vers des sonorités plus chamaniques, avec beaucoup de percussion. Le rapprochement avec Heilung ou Wardruna est relativement facile à faire, il y a un courant fort dans ce néo-folk et pour le coup, SKALD n’a pas à rougir. L’instrumentation et la production sont excellentes, tout est bien à sa place mais le ressenti, l’émotion ne sont pas (encore) au rendez vous.
Cela arrive sur « Manin Lidur », envoûtant et doux. Il sera assez similaire à « Da Manen Sken » où l’on retrouve quelques nappes de cordes, qui apportent vraiment du lyrisme dans les titres.
C’est justement là que je trouve que l’album a un défaut. Trop de sonorités rituelles, guerrières, psychédéliques et un manque de mélodies claires dans sa globalité. Alors attention cela plaira sûrement à beaucoup d’entre vous et c’est le principal.
Le projet est justement de proposer une musique fidèle au folk d’antan. En cela chacun met sa pierre à l’édifice avec une myriade d’instruments tous plus uniques les uns que les autres.
« Elverhoy » en est un bon exemple. La majorité de l’album s’écoute tranquillement mais le début est un peu poussif. Il faudra attendre la mi-album pour sentir la diversité que SKALD peut proposer. Et c’est typiquement un morceau comme « Her Mannelig » qui apporte cette mélancolie, cette douceur que je cherchais.
L’album se termine sur deux reprises sympathiques que sont « Du Hast » (Rammstein) et « A Forest » (The Cure). Rien de folichon si ce n’est la sympathie d’écouter ces deux titres à la sauce scandinave.
Ainsi se termine le conte. Malheureusement pas le meilleur effort du collectif, à mon sens vraiment en deçà des premiers opus. Nul doute que le live sera magnifique mais ici c’est une légère déception malgré un effort et une qualité à applaudir. On est malgré tout dans quelque chose de bien plus accessible que Heilung donc le dernier album était (à son unique opinion) indigeste.
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Site Officiel
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