Chronique
NANOWAR OF STEEL - DISLIKE TO FALSE METAL / Napalm Records 2023
Si il y a bien un groupe qui est plein de ressources et qui peut aussi parfois perdre ses auditeurs, c’est bien le groupe parodique italien Nanowar Of Steel. Après un « Stariway To Valhalla » explosif suivi du single hors case qu’est « Norwegian Reggaeton » qui les avaient fait signer chez Napalm Records, le groupe a sorti en 2021 « Italian Folk Metal » qui a été trop poussé niveau parodique et a été du coup une déception.
C’est donc avec prudence que je m’avance sur ce nouvel album au titre perturbateur : « Dislike To False Metal ». Avec ça, trois singles. Parmi le duo de tête il y a « Disco Metal » qui pourrait être l’enfant direct de leur hit norvégien avec une ambiance complètement délurée que l’on pourrait qualifier de retro metal. S’en suit « Winterstorm In The Night » avec un clip complètement barré dans lequel les membres du groupes sont déguisés en cafards (ou poux pour coller au thème de la vidéo) plaidant la cause de l’hygiène capillaire malheureuse de certains. Mais avec ce single on retrouve toute la puissance musicale que l’on aime dans ce combo, appuyée par un texte totalement décalé mais captivant. Un mélange de « And Then I Noticed She Was A Gargoyle » et de « Valhalleluja ». Vient enfin, et sans surprise le troisième single « Pasadena 1994 » qui se voit raconter l’explosive finale de foot entre l’Italie et le Brésil lors de l’été… 1994. Explosif aussi le clip avec les musiciens qui nous font revivre cette épopée à travers un football miné et militaire barré avec un featuring de Joakim Broden de Sabaton. Musicalement c’est du Sabaton-like forcément et comme le dit Joakim :
« When dealing with these guys two things are certain:
1- It’s gonna be fun as hell.
2- It’s gonna be fucked up. »
Il reste encore sept morceaux à découvrir. Et autant vous le dire le mot ‘MORCEAU’ est bien choisit. Non pas parce que c’est naze à souhait mais parce que chacun de ces titres est juste hors norme, hors cadre, hors ce que vous voulez. Mais le truc est que tout en étant différent l’unité globale du disque est juste superbe.
Pour « Muscle Memories » on a l’impression que c’est Sylvester Stallone qui chante ce mid tempo et qu’il raconte son épopée de Rambo sur un air un peu dépité. Ce sera sans parler de « Chupacabra Cadabra ». Ici on s’évade au Mexique pour fracasser de la metal piñata. On voyage, on rêve, c’est original et c’est diablement bien fait. Avec au niveau du solo guitare un clin d’oeil ‘chihuahua’ comme ils le disent si bien. Et ce ne sont pas les quasi dix minutes du morceau qui vous lasseront tellement c’est bien fait à ça passe avec légèreté, puissance et vous mettra de bonne humeur. « Metal Boomer » reprend les choses en main avec une ambiance plus lourde et sur un retour au metal pur et dur, burné et guerrier. Faut-il vraiment faire une description de « Dimmu Boogie » ? Tout est dans le titre. Ici on fait un clin d’œil au groupe de black metal Dimmu Borgir dans une veine … boogie. Et passez moins l’expression mais bordel qu’est-ce que ça envoie. Là encore ça fait bouger, danser, ça donner le sourire et une patate d’enfer, ce même si on s’éloigne un peu (beaucoup) du metal.
Aaaahhhhhh « Protocols (of the elders of Zion) of Love ». La ballade cliché rendant hommage aux hits des années 90 (Backstreet Boys bonjour!) tout en y incluant dans les paroles utilisant les titres de chansons cultes (Power Of Love, My Heart Will Go On… saurez vous tous les trouver?) . Sans parler du clin d’œil à Survivor et de leur « Eye OF The Tiger ». Somptueux !
Pour conclure cette galette, le combo offre « The Power Of Imodium ». Un hymne glorieux à la Rhapsody (Of Fire/Turilli/Lione) reconnaissable d’entre mille dès le début avec le solo guitare, avec le chant proche d’un Fabio Lione enflammé sur un « Reign Of Terror », des chœurs épiques… et une trompette façon Ska !
Ce « Dislike To False Metal » est tout simplement la cerise sur le gâteau dans la discographie du groupe à ce jour. Ces touches à tout mènent leur barque à la perfection et nous régalent, même si effectivement le single Disco Metal était déroutant hors contexte. Gloria Perpetua aux joyeux ‘cafards’ lurons.
C’est donc avec prudence que je m’avance sur ce nouvel album au titre perturbateur : « Dislike To False Metal ». Avec ça, trois singles. Parmi le duo de tête il y a « Disco Metal » qui pourrait être l’enfant direct de leur hit norvégien avec une ambiance complètement délurée que l’on pourrait qualifier de retro metal. S’en suit « Winterstorm In The Night » avec un clip complètement barré dans lequel les membres du groupes sont déguisés en cafards (ou poux pour coller au thème de la vidéo) plaidant la cause de l’hygiène capillaire malheureuse de certains. Mais avec ce single on retrouve toute la puissance musicale que l’on aime dans ce combo, appuyée par un texte totalement décalé mais captivant. Un mélange de « And Then I Noticed She Was A Gargoyle » et de « Valhalleluja ». Vient enfin, et sans surprise le troisième single « Pasadena 1994 » qui se voit raconter l’explosive finale de foot entre l’Italie et le Brésil lors de l’été… 1994. Explosif aussi le clip avec les musiciens qui nous font revivre cette épopée à travers un football miné et militaire barré avec un featuring de Joakim Broden de Sabaton. Musicalement c’est du Sabaton-like forcément et comme le dit Joakim :
« When dealing with these guys two things are certain:
1- It’s gonna be fun as hell.
2- It’s gonna be fucked up. »
Il reste encore sept morceaux à découvrir. Et autant vous le dire le mot ‘MORCEAU’ est bien choisit. Non pas parce que c’est naze à souhait mais parce que chacun de ces titres est juste hors norme, hors cadre, hors ce que vous voulez. Mais le truc est que tout en étant différent l’unité globale du disque est juste superbe.
Pour « Muscle Memories » on a l’impression que c’est Sylvester Stallone qui chante ce mid tempo et qu’il raconte son épopée de Rambo sur un air un peu dépité. Ce sera sans parler de « Chupacabra Cadabra ». Ici on s’évade au Mexique pour fracasser de la metal piñata. On voyage, on rêve, c’est original et c’est diablement bien fait. Avec au niveau du solo guitare un clin d’oeil ‘chihuahua’ comme ils le disent si bien. Et ce ne sont pas les quasi dix minutes du morceau qui vous lasseront tellement c’est bien fait à ça passe avec légèreté, puissance et vous mettra de bonne humeur. « Metal Boomer » reprend les choses en main avec une ambiance plus lourde et sur un retour au metal pur et dur, burné et guerrier. Faut-il vraiment faire une description de « Dimmu Boogie » ? Tout est dans le titre. Ici on fait un clin d’œil au groupe de black metal Dimmu Borgir dans une veine … boogie. Et passez moins l’expression mais bordel qu’est-ce que ça envoie. Là encore ça fait bouger, danser, ça donner le sourire et une patate d’enfer, ce même si on s’éloigne un peu (beaucoup) du metal.
Aaaahhhhhh « Protocols (of the elders of Zion) of Love ». La ballade cliché rendant hommage aux hits des années 90 (Backstreet Boys bonjour!) tout en y incluant dans les paroles utilisant les titres de chansons cultes (Power Of Love, My Heart Will Go On… saurez vous tous les trouver?) . Sans parler du clin d’œil à Survivor et de leur « Eye OF The Tiger ». Somptueux !
Pour conclure cette galette, le combo offre « The Power Of Imodium ». Un hymne glorieux à la Rhapsody (Of Fire/Turilli/Lione) reconnaissable d’entre mille dès le début avec le solo guitare, avec le chant proche d’un Fabio Lione enflammé sur un « Reign Of Terror », des chœurs épiques… et une trompette façon Ska !
Ce « Dislike To False Metal » est tout simplement la cerise sur le gâteau dans la discographie du groupe à ce jour. Ces touches à tout mènent leur barque à la perfection et nous régalent, même si effectivement le single Disco Metal était déroutant hors contexte. Gloria Perpetua aux joyeux ‘cafards’ lurons.
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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