Chronique
OTHERWISE - GAWDZILLIONAIRE / Mascot Label Group 2023
Ahh le printemps. Le symbole du mois de mars. Le renouveau, le soleil, les oiseaux. D'aucun me dirait que ce tableau ô combien bucolique n’a aucun rapport avec ce qui va suivre... Et bien non mes amis ! La bonne humeur doit s’accompagner d’une bonne bande son ! Et c’est pour ça que OTHERWISE a décidé de débarquer avec son nouvel opus : Gawdzillionaire le 10 Mars.
Avec la complexité et morosité du monde moderne, le quartet de Las Vegas a créé le personnage, sûrement par son amour des jeux vidéos et des comics,, qui a donné son nom à l’album. Car c’est lui qui nous contrôle, joue le jeu dont on fait partie. Alors il est temps de voir ce que vaut le travail du groupe sous la production de Matt Good. Voyons si nous pouvons maîtriser ce Gawdzillionaire.
« Full Disclosure » met directement le turbo ! Musclée et puissante la batterie envoie du lourd, sur une rythmique qui dans l’ensemble me rappelle l’énergie de Nothing More. Adrian Patrick gère son chant selon l’ambiance et assure bien. Plus mélodique, limite punk-rock, « Exit Wound » est très entraînant et déborde d’énergie. Le morceau est changeant et nous balade pour notre plus grand plaisir. Il en est de même pour « New Way To Hate » qui reste très rock’n roll mais avec un pont très énervé avec un bon growl d’ Adrian et un solo de Ryan Patrick.
« Failure » est un morceau très dynamique avec un excellent riff, beaucoup de groove, un impact direct ! Je vois déjà les fans scander le « Failure is not an option ! ». Quelle adrénaline !
La moyenne des titres est 3 minutes et 30 secondes : juste ce qu’il faut pour mettre des baffes et ne pas lasser. Ça pulse, ça pulse et ça repulse derrière ! Le très groovy « Coffin » ou « Hollywood Minute » et son riff (excellent) hard rock, tout passe crème. Ça s’écoute tout seul, on fait du air guitar, on headbang, en un mot comme en cent : on se régale.
Le titre éponyme est très énervé et le flow d’ Ekoh (en guest) apporte un nouveauté à l’album et une fraîcheur supplémentaire. Autre guest d’ailleurs, et pas des moindre, Heidi Shepard (Butcher Babies) sur « Paradise » (bien que je ne l’entende que trop peu). Morceau très mélodique, rock avec ce qu’il faut de rage pour le pas tomber dans le cliché du rock américain mièvre. Non ça il faut avouer que le groupe maîtrise son répertoire. Aucun morceau ne se ressemble, on fait sans cesse les montagnes russes et on a envie de chanter chaque refrain tant ils sont entraînants et bien écrits. On poursuit dans la même idée avec « Exorcism » qui passe tout seul, comme tous les autres titres vous me direz et c’est ça qui est bien. Les bons titres s’enchaînent depuis maintenant une demi heure et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.
On termine le tout avec « Camouflage » bourré de feeling, de bonnes ondes et « Rain » qui clôture parfaitement en résumant tout le bien que j’ai pensé du groupe pendant l’écoute.
Alors je dois avant tout clarifier un point. Catalogué Hard US, le groupe est bien plus inspiré et large dans les influences. OTHERWISE, tout au long des douze titres passera par de nombreuses ambiances mais avec toujours ce fil conducteur qu’est l’énergie et la rage, mais sans pour autant dénigrer son sens de la indéniable de la mélodie.
Comme ils l’ont dit eux même « OTHERWISE is alive, and we’re kicking ass » et je confirme ! Je me suis fait botter le cul et j’ai adoré ! Donc voilà, on l’a la bande son des beaux jours ! A écouter sans modération !
Avec la complexité et morosité du monde moderne, le quartet de Las Vegas a créé le personnage, sûrement par son amour des jeux vidéos et des comics,, qui a donné son nom à l’album. Car c’est lui qui nous contrôle, joue le jeu dont on fait partie. Alors il est temps de voir ce que vaut le travail du groupe sous la production de Matt Good. Voyons si nous pouvons maîtriser ce Gawdzillionaire.
« Full Disclosure » met directement le turbo ! Musclée et puissante la batterie envoie du lourd, sur une rythmique qui dans l’ensemble me rappelle l’énergie de Nothing More. Adrian Patrick gère son chant selon l’ambiance et assure bien. Plus mélodique, limite punk-rock, « Exit Wound » est très entraînant et déborde d’énergie. Le morceau est changeant et nous balade pour notre plus grand plaisir. Il en est de même pour « New Way To Hate » qui reste très rock’n roll mais avec un pont très énervé avec un bon growl d’ Adrian et un solo de Ryan Patrick.
« Failure » est un morceau très dynamique avec un excellent riff, beaucoup de groove, un impact direct ! Je vois déjà les fans scander le « Failure is not an option ! ». Quelle adrénaline !
La moyenne des titres est 3 minutes et 30 secondes : juste ce qu’il faut pour mettre des baffes et ne pas lasser. Ça pulse, ça pulse et ça repulse derrière ! Le très groovy « Coffin » ou « Hollywood Minute » et son riff (excellent) hard rock, tout passe crème. Ça s’écoute tout seul, on fait du air guitar, on headbang, en un mot comme en cent : on se régale.
Le titre éponyme est très énervé et le flow d’ Ekoh (en guest) apporte un nouveauté à l’album et une fraîcheur supplémentaire. Autre guest d’ailleurs, et pas des moindre, Heidi Shepard (Butcher Babies) sur « Paradise » (bien que je ne l’entende que trop peu). Morceau très mélodique, rock avec ce qu’il faut de rage pour le pas tomber dans le cliché du rock américain mièvre. Non ça il faut avouer que le groupe maîtrise son répertoire. Aucun morceau ne se ressemble, on fait sans cesse les montagnes russes et on a envie de chanter chaque refrain tant ils sont entraînants et bien écrits. On poursuit dans la même idée avec « Exorcism » qui passe tout seul, comme tous les autres titres vous me direz et c’est ça qui est bien. Les bons titres s’enchaînent depuis maintenant une demi heure et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.
On termine le tout avec « Camouflage » bourré de feeling, de bonnes ondes et « Rain » qui clôture parfaitement en résumant tout le bien que j’ai pensé du groupe pendant l’écoute.
Alors je dois avant tout clarifier un point. Catalogué Hard US, le groupe est bien plus inspiré et large dans les influences. OTHERWISE, tout au long des douze titres passera par de nombreuses ambiances mais avec toujours ce fil conducteur qu’est l’énergie et la rage, mais sans pour autant dénigrer son sens de la indéniable de la mélodie.
Comme ils l’ont dit eux même « OTHERWISE is alive, and we’re kicking ass » et je confirme ! Je me suis fait botter le cul et j’ai adoré ! Donc voilà, on l’a la bande son des beaux jours ! A écouter sans modération !
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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