Chronique
PAUL GILBERT - THE DIO ALBUM / Mascot records 2023
Aujourd’hui c’est au tour du maestro de la 6 cordes de rendre hommage à la légende Ronnie James Dio. N’étant pas un chanteur en capacité de rendre un hommage vocal décent, il préfère le faire avec sa guitare comme on l'a déjà vu faire par le passé. Donc prêts à redécouvrir les lignes vocales extraordinaires de cet immense chanteur retransmises à la guitare !? Perso je le suis. A noter que les 12 titres sont à parts égales entre Rainbow, Black Sabbath et Dio bien évidement.
C’est “Neon Knights” (Black Sabbath) qui ouvre les hostilités. Premières constations que ce soit pour la musique ou pour les lignes de chant Paul reste très fidèle aux originaux. Par contre niveau solo il se permet de les moduler à son style ce qui se comprend et surtout fonctionne. Au tour de “Kill the king” (Rainbow) qui sonne très 70’ avec un solo assez néoclassique de haut vol. l’exercice marche.
Place à “Stand up and shout” (Dio) qui envoie du lourd comme il y a 40 ans en arrière. Malgré le super travail d’adaptation le chant si original de Dio manque. La moins connue “Country girl” (Black Sabbath) arrive, mais semble moins bien adaptée à cet exercice.
Retour dans les 70’ avec l’ultra célèbre “Man on the silver mountain” (Rainbow) qui permet à Paul d’exploiter sa guitare de manière plus mélodique. Un vrai très beau travail. Autre monument du Metal “Holy diver” (Dio) qui là encore ne parvient pas à vraiment exister chant le Chant de notre RJD !! A noter aussi que le travail en solo reste admirable, mais que trop de guitares donne un peu une impression d’overdose, même quand on adore ça.
On reste dans les classiques des classiques avec le “Heaven and hell” (Black Sabbath). Ici heureusement ça fonctionne très bien et Paul arrive à retranscrire l’émotion. Pépite à nouveau avec le “Long live rock n roll” (Rainbow) qui donne ce qu’on aime. On ressent vraiment le pied qu’a du prendre Paul Gilbert à faire cet opus !
“Lady evil” (Black Sabbath) et sa grosse basse arrive, tout comme la Wah Wah omniprésente. Là encore le choix fait sens et permet de vraiment mesurer l’ampleur du travail accompli. La superbe “Don’t talk to strangers” (Dio) arrive et son intro nous ensorcelle. La suite fait son effet avec sa terrible accélération ! Que du bonheur même dans cette version instrumentale.
L’ambiancé “Starstruck”(Rainbow) débarque et fout toujours la banane. Une fois de plus le travail accompli par Paul est extraordinaire. On finit par la non moins connue
“The last in line” (Dio), qui finit comme il faut cet exercice de style osé mais réussi.
Conclusion : en voulant démontrer tout son amour pour ce chanteur unique Paul aura largement su s’extirper de la masse avec une proposition honnête et intéressante. Et même si ça ne fonctionne pas toujours et que trop de guitares peut tuer la guitare le résultat global est bien à l’image de son créateur : franc et sincère.
C’est “Neon Knights” (Black Sabbath) qui ouvre les hostilités. Premières constations que ce soit pour la musique ou pour les lignes de chant Paul reste très fidèle aux originaux. Par contre niveau solo il se permet de les moduler à son style ce qui se comprend et surtout fonctionne. Au tour de “Kill the king” (Rainbow) qui sonne très 70’ avec un solo assez néoclassique de haut vol. l’exercice marche.
Place à “Stand up and shout” (Dio) qui envoie du lourd comme il y a 40 ans en arrière. Malgré le super travail d’adaptation le chant si original de Dio manque. La moins connue “Country girl” (Black Sabbath) arrive, mais semble moins bien adaptée à cet exercice.
Retour dans les 70’ avec l’ultra célèbre “Man on the silver mountain” (Rainbow) qui permet à Paul d’exploiter sa guitare de manière plus mélodique. Un vrai très beau travail. Autre monument du Metal “Holy diver” (Dio) qui là encore ne parvient pas à vraiment exister chant le Chant de notre RJD !! A noter aussi que le travail en solo reste admirable, mais que trop de guitares donne un peu une impression d’overdose, même quand on adore ça.
On reste dans les classiques des classiques avec le “Heaven and hell” (Black Sabbath). Ici heureusement ça fonctionne très bien et Paul arrive à retranscrire l’émotion. Pépite à nouveau avec le “Long live rock n roll” (Rainbow) qui donne ce qu’on aime. On ressent vraiment le pied qu’a du prendre Paul Gilbert à faire cet opus !
“Lady evil” (Black Sabbath) et sa grosse basse arrive, tout comme la Wah Wah omniprésente. Là encore le choix fait sens et permet de vraiment mesurer l’ampleur du travail accompli. La superbe “Don’t talk to strangers” (Dio) arrive et son intro nous ensorcelle. La suite fait son effet avec sa terrible accélération ! Que du bonheur même dans cette version instrumentale.
L’ambiancé “Starstruck”(Rainbow) débarque et fout toujours la banane. Une fois de plus le travail accompli par Paul est extraordinaire. On finit par la non moins connue
“The last in line” (Dio), qui finit comme il faut cet exercice de style osé mais réussi.
Conclusion : en voulant démontrer tout son amour pour ce chanteur unique Paul aura largement su s’extirper de la masse avec une proposition honnête et intéressante. Et même si ça ne fonctionne pas toujours et que trop de guitares peut tuer la guitare le résultat global est bien à l’image de son créateur : franc et sincère.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Vues : 5722 fois