Chronique

Après son départ de Gloryhammer, Thomas Winkler aka Angus McFife a eu une période de hiatus, et s’est transformé temporairement en maître d’Ikea (à vous de trouver la référence haha). Mais Gloria Perpetua, Thomas revient en force avec un nouveau projet solo au nom ultra original : Angus McSix.
Épaulé d’une équipe de choc ( Sebastian "Seeb" Levermann d’Orden Ogan, Buff Berserker Skaw ex Rhapsody Of Fire et Thalia Bellazecca, ex-Frozen Crown), ce nouveau héros par à l’aventure pour une quête contre, accrochez vous…, le bien et le mal.

Alors oui le concept est basique et simple, le titre de l’album et le visuel des personnages sans équivoque. On sent le fan des Maîtres de l’Univers. Le premier clip annonciateur « Master Of The Universe » présente les grandes lignes : ce sera du power metal cliché dans une veine à la Gloryhammer. Un pied de nez direct, d’autant plus que c’est même précisé dans les paroles et geste du dit clip « Fallen hero, a legend now I'm reborn / Glory left my hammer / But now I wield the sword ». C’est puissant, énergique et on n’en attendait pas moins. Le second single « Sixcalibur » par contre laisse plus à désirer. Trop cliché, trop léger, et donc moins intéressant que le prédécesseur. On reste septique sur l’orientation générale de ce premier opus contant l’aventure d’Angus McSix. Le troisième single « Laser shooting Dinosaur » remet l’auditeur sur les rails avec un titre plus direct et intéressant, toujours en gardant des piques niveau paroles vis à vis de ses ex-compagnons de Gloryhammer.

Ce trio passé, on se demande bien ce que va donner cet opus qui côté présentation nous laisse un peu sur les réserves. Il faudra plusieurs écoutes, pour trouver un certain intérêt à l’ensemble qui reste assez / trop constant et donnant un manque de profondeur. Il y a quand même un combo explosif avec « The Vision in the fires (intro) » et « Eternal warrior » permettant de se dire qu’il y a quand même un moment où le combo arrive quitter les clichés et à poser les b*rnes sur la table pour montrer qu’il y a du potentiel. Et ce titre sera certainement un des moments clé des concerts à venir. Par contre, on mettra un zéro pointé au bonus track, qui même si il est bonus, il aurait pu ne pas y être ça nous aurait soulagé. Une parodie de parodie bien lourde, avec des paroles répétitives, enfantines et énervantes.

Ce premier volet des aventures d’Angus McSix laisse un petit goût amer. Il y a des les idées, la technique (musiciens et chant), la production, mais le fait de trop rester dans ces clichés en fait que ça devient rébarbatifs nous poussant à décrocher ici et là de l’ensemble. Ce qui est dommage car on sait que le groupe peut faire largement mieux. Il faut oublier la rancoeur contre Gloryhammer et aller de l’avant !