Chronique

THE DARK SIDE OF THE MOON - METAMORPHOSIS / Napalm Records 2023

Il n’y a pas que Frontiers Music qui a ses super groupes. Napalm Records a parmi son écurie du une formation pas piquée des hannetons avec The Dark Side Of The Moon. Alors non ce n’est pas du Pink Floyd like, mais ça tend plus vers l’univers Transformers. Pourquoi Transformers? Cet album est un album soit die reprises de musiques de films revisitées, soient de titres originaux mais toujours dans le but de rendre hommage aux héros / films cultes de la culture geek.
Le quatuor Melissa Bonny (Chant), Hans Platz (Guitares), Morten Lowe Sorensen (Batterie) et Jenny Diehl à la harpe est bien décidé à nous en mettre plein les oreilles. Et à y être, pourquoi ne pas inviter d’autres pointures au chant histoire de pimenter le tout.

Pour débuter l’album, le combo propose leur version de « Legends Never Die », de l’univers de League Of Legends. Morceau à la base déjà bien épique et prenant; qui là prend une dimension tout autant envoûtante et plus puissante avec cette approche metal. Le second morceau « The Gates Of Time » est une compo originale rendant hommage au héros d’Hyrule qu’est Link, toujours en train de sauver la princesse Zelda depuis des décennies. Quoi de mieux pour livrer une bataille qu’une intro agressive pour un titre puissant, harmonieux et épique, lançant cette quête mystique que Shigeru Miyamoto nous propose depuis presque quarante ans maintenant. Et c’est là que ça commence à vraiment faire mal. Le magique « Misty Mountains » du film Hobbits embellit par un Tom S.Englund (Evergrey) juste dingue. On aimerait avoir cette version du titre dans la B.O tellement c’est dingue. Et les fans de féérie seront ravis de constater que l’aventure se poursuit dans la foulée avec une reprise de thèmes d’Harry Potter avec « Double Trouble / Lumos! », avec le quatuor appuyé par Ruanda Panfili au violon qui excelle. On en a la lumière à tous les étages, les étoiles dans les yeux pour un nectar se glissant dans nos oreilles.
Le single « New Horizons » feat. Fabienne Erni est aussi hypnotique. Léger, mélodique à souhait, il procure un moment d’évasion que l’on souhaiterait sans fin. Un titre à sortir pour une danse avec sa/son bien aimé(e).

Les fans de Geralt de Riv en auront pour leur compte aussi avec la reprise du titre « The Wolves’s Storm », bien burnée comme il se doit, avec des grunts en prime pour ne pas rester dans la routine. Autre grand moment, « May It Be » extrait de la trilogie du Seigneur Des Anneaux. Le duo Melissa Bonny / Charlotte Wessels fait tout simplement mouche et donne une dimension supplémentaire à ce titre qui a déjà fait l’unamité au niveau international. Cette version revisitée façon metal, plus pêchue choquera certainement les adorateur / extrémistes de Tolkkien, mais raviront les auditeurs plus ouverts, et une approche plus agressive mais tout autant magique. Et comme on est dans un esprit guerrier, pourquoi ne pas prolonger l’aventure avec « If I Had A Heart » de la série Vikings. Inutile de préciser que là encore, c’est une bonne gifle qui nous ait infligé. Mais personnellement, c’est ce qui suit qui est la cerise sur le gâteau. Le moment de la révolte est là avec « The Hanging Tree » de la saga « Hunger Games ». Hauts les étendards et défoulons nous. La conclusion se fera avec « Jenny Of Oldstones », de Game Of Thrones, délicate et évasive.

Ce premier album de The Dark Side Of The Moon est tout simplement du bonheur en barre, enfin, en disque. Certes ce sont des reprises, mais le choix des titres et le travail effectué pour revisiter ces derniers à la sauce du groupe est juste top. Ça s’écoute sans fin, encore et encore, et on espère une suite à ce projet prometteur.
 
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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