Chronique
MASS HYSTERIA - TENACE PART.1 / Verycords 2023
Ce qui est sur, c’est que les furieux ne chôment pas. Il enchainent les disques à un rythme constant : album studio, album live, album studio, album live etc. Au delà de ce rythme, la qualité musicale des disques ne tarie pas et maintient la barre bien haute.
Gardant le suspens jusqu’au bout, le groupe n’a dévoilé qu’un seul extrait pour présenter ce TENACE Part.1, ce avec « Mass Veritas ». Un single au texte révolutionnaire appuyé par une ambiance anxiogène, relatant la tendance actuelle ressentie par la majorité des français avec les tensions économico-politiques. Le groupe n’y va pas de main morte. L’ambiance sombre et électro présente dans ce single est d’ailleurs le maître mot de ces sept nouvelles compos.
Le titre éponyme pose les choses sur la table. C’est lourd, c’est pesant, c’est brutal et les « chiens de la casse ne sont pas de trace de laisse autour du cou ». Les loups sont de sortie et montrent les crocs, et musicalement ce n’est non pas une gifle mais plutôt un bon crochet du droit. « Allégorie dans la brume » est une ode à la révolte de l’armée des ombres. L’ambiance s’est embrasée et la tendance sombre voire apocalyptique donnée par la musique nous prend au corps pour nous faire vibrer, toujours booster par ce travail au niveau du texte. Le défouloir se poursuit et s’intensifie avec « Le Triomphe Du Réel ». C’est minutieusement mis en place et sauvagement effectué. Ce qui est certain c’est que ce morceau va devenir un incontournable en live, qui n’apaisera pas les tensions mais créera une nouvelle romance entre le groupe et son public.
« L’art des tranchées » débute de manière plus posée, mené par un Mouss captivant mais aussi appuyé par un cet electro metal avec un texte toujours autant engagé. Après cette légère accalmie musicale, c’est un retour à de la musique nerveuse avec « Encore sous pression », utilisant différentes références aux choix à faire dans la vie qui orienteront notre avenir, avec au passage un clin d’oeil à Matrix et aux fameuses pilules bleues ou rouge que doit choisir Neo.
La surprise vient du dernier morceau de cette Part.1. En effet « Le grand réveil » se voit être basé sur un morceau de Fréhel « Où sont tous mes amants » datant de 1935, ou comment allier guinguette et metal à la perfection. On ne s’y attendait pas du tout, et ça permet de créer cette porte de sortie intemporelle et légère en attendant la suite de ce Tenace.
« De défaite en défaite jusque’à la victoire. Ainsi s’écrit l’histoire » comme le dit si bien le groupe. Bien que le combo n’est pas connu de défaite depuis bien longtemps, il continue d’écrire son histoire et ce toujours en escaladant la face de la montagne sans jamais s’arrêter et rechigner. Ce Tenace Part.1 est juste captivant et musicalement dingue. Le groupe peut jouer ce disque en concert dans son intégralité et sans problème. Les prochains concerts s’annoncent dingue!
Et pour chipoter, c’est juste un petit peu court avec ces 27 minutes. On en aurait bien aimé un ou deux titres en plus. Mais bon, c’est vraiment pour faire le difficile.
Gardant le suspens jusqu’au bout, le groupe n’a dévoilé qu’un seul extrait pour présenter ce TENACE Part.1, ce avec « Mass Veritas ». Un single au texte révolutionnaire appuyé par une ambiance anxiogène, relatant la tendance actuelle ressentie par la majorité des français avec les tensions économico-politiques. Le groupe n’y va pas de main morte. L’ambiance sombre et électro présente dans ce single est d’ailleurs le maître mot de ces sept nouvelles compos.
Le titre éponyme pose les choses sur la table. C’est lourd, c’est pesant, c’est brutal et les « chiens de la casse ne sont pas de trace de laisse autour du cou ». Les loups sont de sortie et montrent les crocs, et musicalement ce n’est non pas une gifle mais plutôt un bon crochet du droit. « Allégorie dans la brume » est une ode à la révolte de l’armée des ombres. L’ambiance s’est embrasée et la tendance sombre voire apocalyptique donnée par la musique nous prend au corps pour nous faire vibrer, toujours booster par ce travail au niveau du texte. Le défouloir se poursuit et s’intensifie avec « Le Triomphe Du Réel ». C’est minutieusement mis en place et sauvagement effectué. Ce qui est certain c’est que ce morceau va devenir un incontournable en live, qui n’apaisera pas les tensions mais créera une nouvelle romance entre le groupe et son public.
« L’art des tranchées » débute de manière plus posée, mené par un Mouss captivant mais aussi appuyé par un cet electro metal avec un texte toujours autant engagé. Après cette légère accalmie musicale, c’est un retour à de la musique nerveuse avec « Encore sous pression », utilisant différentes références aux choix à faire dans la vie qui orienteront notre avenir, avec au passage un clin d’oeil à Matrix et aux fameuses pilules bleues ou rouge que doit choisir Neo.
La surprise vient du dernier morceau de cette Part.1. En effet « Le grand réveil » se voit être basé sur un morceau de Fréhel « Où sont tous mes amants » datant de 1935, ou comment allier guinguette et metal à la perfection. On ne s’y attendait pas du tout, et ça permet de créer cette porte de sortie intemporelle et légère en attendant la suite de ce Tenace.
« De défaite en défaite jusque’à la victoire. Ainsi s’écrit l’histoire » comme le dit si bien le groupe. Bien que le combo n’est pas connu de défaite depuis bien longtemps, il continue d’écrire son histoire et ce toujours en escaladant la face de la montagne sans jamais s’arrêter et rechigner. Ce Tenace Part.1 est juste captivant et musicalement dingue. Le groupe peut jouer ce disque en concert dans son intégralité et sans problème. Les prochains concerts s’annoncent dingue!
Et pour chipoter, c’est juste un petit peu court avec ces 27 minutes. On en aurait bien aimé un ou deux titres en plus. Mais bon, c’est vraiment pour faire le difficile.
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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