Chronique
PRESIDENT EVIL - TRASH ‘N’ ROCK ASSHOLE SHOW / AFM Records 2006
Je vous promets que ceci n’est pas une blague, escroquerie ou autre caricature. Le 1er avril étant révolu depuis un bon moment, je n’aurai jamais osé. Les amateurs de jeux vidéos auront saisi le jeu de mots du combo allemand (par rapport au Resident Evil de chez Capcom), ensuite le titre de leur opus avec entre autres « trash » (non non, je n’ai pas oublié le « h » après le « t ») et le sympathique « asshole », je me demande encore pourquoi un « motherfucker » et/ou « shit » n’ont pas également été insérés. Mais bon, vous l’aurez compris, le sérieux n’est pas la maître-mot de cet album et quoi de plus jouissif que des gars qui ne se prennent pas la tête. Par contre, leur musique tend, malheureusement, vers cela au fil de l’écoute de ce « Trash ‘N’ Roll Asshole Show ».
Pour une fois, je ne ferai pas un « track by track » car le style du groupe n’est pas assez technique et varié pour pouvoir vraiment différencier chaque morceau de l’album. Attention, ce n’est pas une critique dans le sens négatif du terme, mais cela le groupe en est conscient. Rien que par le titre de l’opus et du groupe (comme expliqué en intro), ajoutez à cela la pochette kitsch à souhait : tête de mort, ailes, voitures, pin-up ; ainsi qu’un son « sale » qui colle très bien à l’ensemble. Le tout donne donc une atmosphère qui ne plaira pas à tout le monde, mais une atmosphère tout à fait cohérente.
Et c’est en cela qu’il faut prendre l’album pour les plus néophytes d’entre vous (nous). Un album qui respire bon la dérision et la sympathie. Le groupe ne se prend pas la tête et veut que l’auditeur en fasse de même. Des bières, des nanas, des potes et l’album qui tourne en boucle. Voilà le tableau que cet opus dessine, et ce dès la première écoute. Efficacité et simplicité, est-ce pour autant préjudiciable ? A fortiori non, mais le groupe est certainement au courant que leur album est tout de même réservé à une certaine frange de fans metal et qu’il ne remportera pas l’adhésion générale.
Au programme de cette galette, vous aurez donc droit à un album assez court par rapport à son nombre de tracks (efficacité et simplicité, comme je vous ai dit plus haut), des gros riffs bien gras, une rythmique béton et un chant hargneux. Comme dit plus haut, le tout est très homogène, gage de qualité quand on apprécie un temps soit peu ce style.
Voici la track-list :
1. « The Electromagnetic Superstorm »
2. « Boneless »
3. « Demons Everywhere »
4. « One Sick Bastard »
5. « Deathcar Racer »
6. « Thrash 'N' Roll Asshole Show »
7. « El Sadistico »
8. « Action Express »
9. « Riot Generator »
10. « Ragin' Silence »
11. « Star Destroyer »
12. « Midnight Weedtrain »
13. « Dead Man's Float »
Conclusion : A découvrir en ouverture de Ministry le 31 juillet 2006 à la Loco de Paris ;)
Pour une fois, je ne ferai pas un « track by track » car le style du groupe n’est pas assez technique et varié pour pouvoir vraiment différencier chaque morceau de l’album. Attention, ce n’est pas une critique dans le sens négatif du terme, mais cela le groupe en est conscient. Rien que par le titre de l’opus et du groupe (comme expliqué en intro), ajoutez à cela la pochette kitsch à souhait : tête de mort, ailes, voitures, pin-up ; ainsi qu’un son « sale » qui colle très bien à l’ensemble. Le tout donne donc une atmosphère qui ne plaira pas à tout le monde, mais une atmosphère tout à fait cohérente.
Et c’est en cela qu’il faut prendre l’album pour les plus néophytes d’entre vous (nous). Un album qui respire bon la dérision et la sympathie. Le groupe ne se prend pas la tête et veut que l’auditeur en fasse de même. Des bières, des nanas, des potes et l’album qui tourne en boucle. Voilà le tableau que cet opus dessine, et ce dès la première écoute. Efficacité et simplicité, est-ce pour autant préjudiciable ? A fortiori non, mais le groupe est certainement au courant que leur album est tout de même réservé à une certaine frange de fans metal et qu’il ne remportera pas l’adhésion générale.
Au programme de cette galette, vous aurez donc droit à un album assez court par rapport à son nombre de tracks (efficacité et simplicité, comme je vous ai dit plus haut), des gros riffs bien gras, une rythmique béton et un chant hargneux. Comme dit plus haut, le tout est très homogène, gage de qualité quand on apprécie un temps soit peu ce style.
Voici la track-list :
1. « The Electromagnetic Superstorm »
2. « Boneless »
3. « Demons Everywhere »
4. « One Sick Bastard »
5. « Deathcar Racer »
6. « Thrash 'N' Roll Asshole Show »
7. « El Sadistico »
8. « Action Express »
9. « Riot Generator »
10. « Ragin' Silence »
11. « Star Destroyer »
12. « Midnight Weedtrain »
13. « Dead Man's Float »
Conclusion : A découvrir en ouverture de Ministry le 31 juillet 2006 à la Loco de Paris ;)
Note : 6/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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