Chronique
GIUNTINI PROJECT – III / FRONTIERS RECORDS 2006
Aldo Giuntini est de retour pour son 3eme album solo, toujours accompagné du très bon Tony Martin décidément partout en ce moment (Album solo et album d’Empire) ils viennent nous délivrer une petite heure de bon métal teinté de nostalgie.
« Cold digger » débarque sans prévenir avec une sacrée bonne pêche. Tony délivre un chant parfait, adapté et véloce. Le refrain assez facile ne dénote pas trop de ce titre rentre dedans.
Le solo du père Guintini tient méchamment bien la route du beau travail.
Nouveau riff qui arrache avec « Not connected ». Un titre plus sombre dans le fond qui rend bien, aidé par les très bonnes performances de Tony très à l’aise ici. Un bon speed qui décape ce qu’il faut.
Intro à la basse pour le mid tempo « Que es la vide » qui rappelle les travaux de Black Sabbath des années 90 (comme par hasard la période Martin). Certes la voix y est pour beaucoup mais écoutez bien et ‘Eternal Idol’ n’est pas loin. Les chœurs en entrée du refrain sont superbes et rendent un coté plus gothique, tout comme la trame de chœurs religieux en fond du morceau.
Tony nous fait là une performance de haute volée qui lui sien à merveille. Un très bon moment. On reprend le riff rapide très 80’ pour « Early warning ». Sympa, il n’apporte pas vraiment plus à l’album. Par contre le refrain est un peu mieux que les deux premiers titres même si tout reste hyper simple.
« Fool paradise » déboule à fond les ballons, un speed bien sympa qui fait effet et rappelle Rainbow en plus moderne bien sur. La comparaison entre Tony Martin et Ronnie James Dio, n’étant plus à faire, on passera donc sur cette évidence. Un bon moment qui envoie des pieds.
La première instrumentale « Tutmosis IV : Tarantula » sonne très orientale, avec une intro sublime avant que tout cela ne se développe en un titre très Malmstenien, technique et musical. Bon certes moins démonstratif et technique que le génie suédois, notre italien nous montre quand même de très belles capacités et de bonnes idées.
Petite reprise de Black Sabbath (‘Tyr’ 1990) avec « Anno Muni (The Vision) » ; bon là Tony est comme à la maison puisque c’est lui qui la chante à l’origine. Une reprise très (trop) proche de l’origine (avec le même chanteur le contraire aurait été étonnant) donc bien sympa mais pas plus. Aller un peu de speed avec « Disfunctionnal Kid » qui sonne d’enfer, mais c’est vrai que l’on a l’impression parfois de rester dans le même esprit : dommage. Aldo confirme son talent de 6 cordistes : sympa et efficace.
« Mourning star » reprend un coté oriental bien sentit, référence à Rainbow ? Oui on peu dire ça, mais aussi Black Sabbath sans pour autant dénaturer ce mid tempo qui marche bien Tony y étant encore pour quelque chose. « Trouble just keep going » est bien sympa sentant le métal des années 80’ à plein nez mais avec un plaisir certain. Plus mélodique ce titre apporte un plus indéniable à l’album.
On reprend avec du lourd. « The closet thing to heaven » se fait plutôt heavy. Encore une fois on ne peu s’empêcher de penser à Tony Iommy mais la qualité de composition et d’interprétation sauve quand même l’ensemble. Intro calme pour « Memories in the sand ». La deuxième ballade me rappelle Michael Schenker, douce et mélodique toute en feeling avec ce qui faut de technique. Un agréable moment à écouter.
Pour terminer « Tarot warrior » déboule avec une pêche d’enfer. Une manière de finir en rythme un album de grande classe. Bien bon !
Conclusion : un très bon album que voici, avec un duo qui fonctionne à merveille. Malheureusement une certaine longueur se fait sentir (10 titres auraient largement suffit) et les très nombreuses ressemblances ternissent par moment l’album. A part ça nous avons quand même là un album qui surpasse pas mal de productions actuelles. A conseiller à tous les fans de bon hard des 80’.
« Cold digger » débarque sans prévenir avec une sacrée bonne pêche. Tony délivre un chant parfait, adapté et véloce. Le refrain assez facile ne dénote pas trop de ce titre rentre dedans.
Le solo du père Guintini tient méchamment bien la route du beau travail.
Nouveau riff qui arrache avec « Not connected ». Un titre plus sombre dans le fond qui rend bien, aidé par les très bonnes performances de Tony très à l’aise ici. Un bon speed qui décape ce qu’il faut.
Intro à la basse pour le mid tempo « Que es la vide » qui rappelle les travaux de Black Sabbath des années 90 (comme par hasard la période Martin). Certes la voix y est pour beaucoup mais écoutez bien et ‘Eternal Idol’ n’est pas loin. Les chœurs en entrée du refrain sont superbes et rendent un coté plus gothique, tout comme la trame de chœurs religieux en fond du morceau.
Tony nous fait là une performance de haute volée qui lui sien à merveille. Un très bon moment. On reprend le riff rapide très 80’ pour « Early warning ». Sympa, il n’apporte pas vraiment plus à l’album. Par contre le refrain est un peu mieux que les deux premiers titres même si tout reste hyper simple.
« Fool paradise » déboule à fond les ballons, un speed bien sympa qui fait effet et rappelle Rainbow en plus moderne bien sur. La comparaison entre Tony Martin et Ronnie James Dio, n’étant plus à faire, on passera donc sur cette évidence. Un bon moment qui envoie des pieds.
La première instrumentale « Tutmosis IV : Tarantula » sonne très orientale, avec une intro sublime avant que tout cela ne se développe en un titre très Malmstenien, technique et musical. Bon certes moins démonstratif et technique que le génie suédois, notre italien nous montre quand même de très belles capacités et de bonnes idées.
Petite reprise de Black Sabbath (‘Tyr’ 1990) avec « Anno Muni (The Vision) » ; bon là Tony est comme à la maison puisque c’est lui qui la chante à l’origine. Une reprise très (trop) proche de l’origine (avec le même chanteur le contraire aurait été étonnant) donc bien sympa mais pas plus. Aller un peu de speed avec « Disfunctionnal Kid » qui sonne d’enfer, mais c’est vrai que l’on a l’impression parfois de rester dans le même esprit : dommage. Aldo confirme son talent de 6 cordistes : sympa et efficace.
« Mourning star » reprend un coté oriental bien sentit, référence à Rainbow ? Oui on peu dire ça, mais aussi Black Sabbath sans pour autant dénaturer ce mid tempo qui marche bien Tony y étant encore pour quelque chose. « Trouble just keep going » est bien sympa sentant le métal des années 80’ à plein nez mais avec un plaisir certain. Plus mélodique ce titre apporte un plus indéniable à l’album.
On reprend avec du lourd. « The closet thing to heaven » se fait plutôt heavy. Encore une fois on ne peu s’empêcher de penser à Tony Iommy mais la qualité de composition et d’interprétation sauve quand même l’ensemble. Intro calme pour « Memories in the sand ». La deuxième ballade me rappelle Michael Schenker, douce et mélodique toute en feeling avec ce qui faut de technique. Un agréable moment à écouter.
Pour terminer « Tarot warrior » déboule avec une pêche d’enfer. Une manière de finir en rythme un album de grande classe. Bien bon !
Conclusion : un très bon album que voici, avec un duo qui fonctionne à merveille. Malheureusement une certaine longueur se fait sentir (10 titres auraient largement suffit) et les très nombreuses ressemblances ternissent par moment l’album. A part ça nous avons quand même là un album qui surpasse pas mal de productions actuelles. A conseiller à tous les fans de bon hard des 80’.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel d' Aldo Giuntini
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