Chronique
THERION - LEVIATHAN III / Napalm Records 2023
En cette fin d’année 2023, THERION livre son troisième et dernier volet de sa trilogie LEVIATHAN. Ce dernier opus se focalisera sur l’époque symphonique du groupe, à l’époque du grandiose double album « Sirius B / Lemuria » notamment.
Après deux volets inégaux (le deuxième étant clairement moins bon pour moi), voyons comment Christofer et sa bande vont boucler la boucle.
On commence fort avec « Ninkigal » et ses chœurs superbes. Christofer renoue avec ses premiers amours death metal en growlant un peu. Le riff est efficace, la musique grandiose, on est dans du très bon THERION ! « Ruler of Tamag » calme le jeu en semi acoustique, un chant féerique et apaisant, accompagnant des orchestrations douces. Le morceau est envoûtant, inspiré et s’écoute avec beaucoup de plaisir tout comme le « An Unsung Lament » et son riff typiquement therionesque ! Très rock, avec des voix féminines et des chœurs somptueux, le titre possède malgré tout quelques longueurs et aurait gagné à être un poil plus compact.
« Maleficium » sera un peu plus sombre et violent avec un duo Lori et Thomas toujours aussi superbe ! Simple et efficace, tout ce qu’on aime. « Ayahuasca » long de quasiment huit minutes explore tout le savoir faire du maître à penser Christofer. On ressent pas mal l’ambiance de « Gothic Kabbalah » sur le titre. Il y a quelques moments en deçà, plus planants, ambiants mais qui ne ternissent pas le titre. « Baccanale » revient à quelque chose de plus incisif et rentre dedans. Le refrain n’est pas au niveau du couplet qui envoie un riff bien chiadé mais ça passe quand même.
« Midsommarblot » met surtout en avant les chœurs comme à la grande période du double album cité plus haut. Mais il y a cette touche de rock, plus moderne, qui apporte la touche qu’il faut à la composition. Il faut avouer que pour le moment, à la mi album, je suis plutôt rassuré par le travail du groupe. « What Was Lost Shall Be Lost No More » est plus mid tempo avec un superbe travail de Thomas (cela dit ce type ne m’a jamais déçu). La guitare espagnole de « Duende » est absolument fantastique. Jouissif tellement c’est beau. Un régal pour les oreilles avant un changement musical radical. Les trompettes donnent l’impression qu’un groupe Mariachis a incrusté le morceau. Belle réussite ! Le très court « Nummo » va à l’essentiel sans essayer de vous jouer de la flûte : ça va vite et c’est épique. Sympa mais il manque un petit truc…
Et on termine avec « Twilight of The Gods » qui concentre tout ce qui a été écouté plus tôt : douceur, violence, des orchestrations. Le morceau évolue doucement et nous balade à travers les univers du combo. Très bonne fin d’album avec un morceau à l’incroyable richesse.
Et bien voila !! Après la précédente déception, THERION corrige le tir pour terminer son triptyque sur une bonne note. Le groupe, certes, ne se réinvente pas mais a su tirer le meilleur de cette grande période et la mettre au goût du jour. Et on ne va pas se mentir, quel plaisir de se plonger dans du très bon THERION… Je valide à fond !
Après deux volets inégaux (le deuxième étant clairement moins bon pour moi), voyons comment Christofer et sa bande vont boucler la boucle.
On commence fort avec « Ninkigal » et ses chœurs superbes. Christofer renoue avec ses premiers amours death metal en growlant un peu. Le riff est efficace, la musique grandiose, on est dans du très bon THERION ! « Ruler of Tamag » calme le jeu en semi acoustique, un chant féerique et apaisant, accompagnant des orchestrations douces. Le morceau est envoûtant, inspiré et s’écoute avec beaucoup de plaisir tout comme le « An Unsung Lament » et son riff typiquement therionesque ! Très rock, avec des voix féminines et des chœurs somptueux, le titre possède malgré tout quelques longueurs et aurait gagné à être un poil plus compact.
« Maleficium » sera un peu plus sombre et violent avec un duo Lori et Thomas toujours aussi superbe ! Simple et efficace, tout ce qu’on aime. « Ayahuasca » long de quasiment huit minutes explore tout le savoir faire du maître à penser Christofer. On ressent pas mal l’ambiance de « Gothic Kabbalah » sur le titre. Il y a quelques moments en deçà, plus planants, ambiants mais qui ne ternissent pas le titre. « Baccanale » revient à quelque chose de plus incisif et rentre dedans. Le refrain n’est pas au niveau du couplet qui envoie un riff bien chiadé mais ça passe quand même.
« Midsommarblot » met surtout en avant les chœurs comme à la grande période du double album cité plus haut. Mais il y a cette touche de rock, plus moderne, qui apporte la touche qu’il faut à la composition. Il faut avouer que pour le moment, à la mi album, je suis plutôt rassuré par le travail du groupe. « What Was Lost Shall Be Lost No More » est plus mid tempo avec un superbe travail de Thomas (cela dit ce type ne m’a jamais déçu). La guitare espagnole de « Duende » est absolument fantastique. Jouissif tellement c’est beau. Un régal pour les oreilles avant un changement musical radical. Les trompettes donnent l’impression qu’un groupe Mariachis a incrusté le morceau. Belle réussite ! Le très court « Nummo » va à l’essentiel sans essayer de vous jouer de la flûte : ça va vite et c’est épique. Sympa mais il manque un petit truc…
Et on termine avec « Twilight of The Gods » qui concentre tout ce qui a été écouté plus tôt : douceur, violence, des orchestrations. Le morceau évolue doucement et nous balade à travers les univers du combo. Très bonne fin d’album avec un morceau à l’incroyable richesse.
Et bien voila !! Après la précédente déception, THERION corrige le tir pour terminer son triptyque sur une bonne note. Le groupe, certes, ne se réinvente pas mais a su tirer le meilleur de cette grande période et la mettre au goût du jour. Et on ne va pas se mentir, quel plaisir de se plonger dans du très bon THERION… Je valide à fond !
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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