Chronique
SONATA ARCTICA - CLEAR, COLD, BEYOND / Reigning Phoenix Music 2024
Il aura fallu cinq ans aux finlandais pour sortir un nouvel album studio, avec au milieu un break acoustique. Ce onzième album « Clear, Cold, Beyond » reflète bien cette réalité.
« Clear » pourrait être pour cette période de besoin de retour aux sources, avec ce break acoustique de deux ans, permettant au groupe de se faire plaisir en revisitant de belle manière les grands classiques de leur discographie, ce tout en tournant à travers le monde, histoire de partager ce plaisir avec son public, ses fans.
« Cold », pour un retour avec calme et sang froid après cette pause, permettant au combo d’éviter la routine album studio / tournée / album studio etc.
« Beyond » pour aller de l’avant après cette remise en forme et reboost personnels, car il faut le dire, « Talviyö » n’avait pas marqué les esprits.
Et ce n’est pas le premier morceau de l’album « First In Line » qui dira le contraire. L’intro à la batterie, suivie de l’explosion musicale est juste dingue. C’est comme un élan de fraicheur qui arrive, et nous surprend, nous faisant rajeunir de vingt ans pour revenir sur une sensation de « Winterheart’s Guild », mais avec ce brin de maturité en plus. L’enchainement avec « California » enfoncera tout simplement le clou. Henka mène la danse avec sa ligne de clavier, appuyé par des guitares incisives et toujours ce Tommy à la batterie qui est juste bluffant. En deux morceaux, le groupe marque son retour avec un grand R et sans condition.
« Shah Mat » aurait pu être la coupure ou la cassure avec son intro délicate. Mais non. Elle nous explose à la figure de la plus belle des manières pour un nouveau hit de power metal qui fera certainement mouche sur scène au moment du refrain, et des choeurs. On se voit déjà chanter avec Tony, et headbanger sur l’ensemble du titre.
« Dark Empath », un des singles montre une face plus posée, plus power progressif et surtout envolée et captivante. Un combo style fatalité d’un Mortal Kombat. Côté singles, il y a aussi « A Monster Only You Can’t See » en mid tempo mélodique plus conventionnel et formaté grand public sans pour autant perdre en efficacité, bien au contraire. Choeurs, thème entêtante et paroles chantante comme Sonata Arctica sait si bien le faire.
Côté classico, il ne faudra pas oublier « TearDrops » qui tout guillerette qu’elle est (la chanson, ndlr), nous transportera dans cette évasion musicale menée depuis le lancement de l’album. La cerise sur le gâteau viendra sans aucun doute de « Angel Defiled » , qui est LA bombe de cette album. Une pépite supplémentaire à rajouter à la longue liste des incontournables du groupe dans le domaine power metal.
Ce qui est fort avec cet album c’est que l’intensité se maintien tout au long des dix morceaux, condensant / concentrant tout le savoir faire du quintet. Les deux derniers albums étaient en demi mesures, perdant un peu de saveur. Ce break a fait le plus grand bien au groupe qui nous livre là un album qui mélange parfaitement le meilleur de leurs albums « Winterheart’s Guild » et « Pariah’s Child » par exemple. On écoute ce « Clear, Cold, Beyond » en boucle, et sa place comme album du mois n’est que méritée.
« Clear » pourrait être pour cette période de besoin de retour aux sources, avec ce break acoustique de deux ans, permettant au groupe de se faire plaisir en revisitant de belle manière les grands classiques de leur discographie, ce tout en tournant à travers le monde, histoire de partager ce plaisir avec son public, ses fans.
« Cold », pour un retour avec calme et sang froid après cette pause, permettant au combo d’éviter la routine album studio / tournée / album studio etc.
« Beyond » pour aller de l’avant après cette remise en forme et reboost personnels, car il faut le dire, « Talviyö » n’avait pas marqué les esprits.
Et ce n’est pas le premier morceau de l’album « First In Line » qui dira le contraire. L’intro à la batterie, suivie de l’explosion musicale est juste dingue. C’est comme un élan de fraicheur qui arrive, et nous surprend, nous faisant rajeunir de vingt ans pour revenir sur une sensation de « Winterheart’s Guild », mais avec ce brin de maturité en plus. L’enchainement avec « California » enfoncera tout simplement le clou. Henka mène la danse avec sa ligne de clavier, appuyé par des guitares incisives et toujours ce Tommy à la batterie qui est juste bluffant. En deux morceaux, le groupe marque son retour avec un grand R et sans condition.
« Shah Mat » aurait pu être la coupure ou la cassure avec son intro délicate. Mais non. Elle nous explose à la figure de la plus belle des manières pour un nouveau hit de power metal qui fera certainement mouche sur scène au moment du refrain, et des choeurs. On se voit déjà chanter avec Tony, et headbanger sur l’ensemble du titre.
« Dark Empath », un des singles montre une face plus posée, plus power progressif et surtout envolée et captivante. Un combo style fatalité d’un Mortal Kombat. Côté singles, il y a aussi « A Monster Only You Can’t See » en mid tempo mélodique plus conventionnel et formaté grand public sans pour autant perdre en efficacité, bien au contraire. Choeurs, thème entêtante et paroles chantante comme Sonata Arctica sait si bien le faire.
Côté classico, il ne faudra pas oublier « TearDrops » qui tout guillerette qu’elle est (la chanson, ndlr), nous transportera dans cette évasion musicale menée depuis le lancement de l’album. La cerise sur le gâteau viendra sans aucun doute de « Angel Defiled » , qui est LA bombe de cette album. Une pépite supplémentaire à rajouter à la longue liste des incontournables du groupe dans le domaine power metal.
Ce qui est fort avec cet album c’est que l’intensité se maintien tout au long des dix morceaux, condensant / concentrant tout le savoir faire du quintet. Les deux derniers albums étaient en demi mesures, perdant un peu de saveur. Ce break a fait le plus grand bien au groupe qui nous livre là un album qui mélange parfaitement le meilleur de leurs albums « Winterheart’s Guild » et « Pariah’s Child » par exemple. On écoute ce « Clear, Cold, Beyond » en boucle, et sa place comme album du mois n’est que méritée.
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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